Quantité minimale critique de révélateur film dans une cuve.
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| mister_orange |
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 Habitué Messages : 512Depuis le 17 nov 2006 Montpellier  |
igemo a écrit : Bonsoir, une petite question me travaille concernant ce point : je développe mes TRI-X 135 dans une cuve Paterson (8 spires) avec du D-76 à 1+1. Chaque film nécessite 300ml de liquide soit 150ml de révélo et 150 d'eau. Soit pour une 8 spires, 2400ml de liquide. Or dans une de ses brochures Kodak affirme que la quantité minimale de D-76 requise pour un développement correct est de 250ml. Affirmation corrélée par le duo Troop/Anchell dans leur bible "The Darkroom Cookbook" : "What is further missed is that Kodak’s final conclusion was that while 150.0 ml could develop 80 square inches of film [soit un film 135], far better results would be obtained by using a minimum of 250.0 ml of undiluted developer" (p.73) Ainsi, reprenant ma Paterson 8 spires, pour un même volume total de liquide (2400ml) je ne devrais plus développer 8 mais 5 films pour être en accord avec les recommendations de Kodak. Qu'en pensez-vous? Etes-vous plutôt 150 ou 250? Si vous avez essayé le 250ml de révélo avez-vous constaté une amélioration de la qualité des négas? Pour m'être farci récemment la doc Kodak sur le D76, il est stipulé que dans le cas où on emploie : - le révélo à 1+1 - dans des petites cuves (200 à 300 ml de solution diluée par film pour du 135) il faut augmenter les temps de développement de 10 %. Ce qui nous amène, pour de la TriX, de 10 (9:45 si on chipote) à 11 minutes (avec un cycle de 5 à 7 retournements / 30 sec) Et ce qui nous amène autour de 12:30 avec l'agitation façon Ilford (5 retournements / min), soit le temps de la HP5+ dans de l'ID11. ------------------ http://www.flickr.com/photos/mister_orange/ |
| Envol |
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Messages : 64 Depuis le 31 août 2015 Sens |
D'où l'intérêt de lire les feuillets techniques jusqu'au bout. Bon, ce qui n'est pas indiqué, et qu'avez précisé en son temps Sylvia Zawadzki (l'inventeure de l'Xtol) c'est que ces durées de développement correspondent à un tirage sur agrandisseur à lumière diffuse. Je crois, mais je n'en suis pas sûr, que c'est mentionné dans l'un des feuillets techniques de l'Xtol. Ce qui me semble important dans le fait de respecter les indications fournies par les feuillets techniques, c'est, outre l'aspect pédagogique, la nécessité de bien analyser et appliquer la mesure de la lumière. En suivant les indications, j'ai fait l'expérience du fait que quand M. Kodak (ou M. Ilford, c'est pareil) mentionne 400iso sur la boîte d'un film, ça ne sert à rien de l'exposer à 200 iso quand on doit tirer sur un agrandisseir à lumière diffuse. |
| summilord |
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Habitué Messages : 320Depuis le 25 juin 2009 45 Orléans |
Hier encore, j'ai développé un film avec 150+150 avec de l'xtol, il y a aucune différence avec les autres, le contraste et le même et j'ai exactement le même temps d'exposition pour la planche contact. C'est de la TRIX qui est très tolérante, peut être qu'avec d'autres films ce serait différent. |
| igemo |
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Spécialiste Messages : 1678Depuis le 18 oct 2005 Paris |
Ce que je vais faire (un de ces quatre...) c'est développer, avec une cuve 8-spires remplie (comme d'hab) de 2400ml de D-76 à 1+1, mais en y mettant non pas 8 films (135) mais seulement cinq. De ce fait chaque film "aura" pour lui non pas 300ml de révélo mais 500. C'est ce que dans leur livre Anchell et Troop recommandent de faire pour avoir des négas de qualité supérieure... Pour eux le secret est de passer de 300 à 500 ml de révélo par film. "In the future, Russia will be the military center of the world, Iran the scientific center, and China the economic center." Ebrahim Raisi |
| mister_orange |
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Habitué Messages : 512Depuis le 17 nov 2006 Montpellier |
Fais nous part de tes impressions stp. A noter que pour le Xtol la quantité minimale de révélo (en 1+1) est de 100 ml ... ------------------ http://www.flickr.com/photos/mister_orange/ |
| Stan |
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Habitué Messages : 981Depuis le 3 jan 2009 Tremblay en France |
dans quelle type de cuve ? ( Xtol 100ml + 100 ml d'eau soit 200ml ) je pose la question car perso j'utilise la traditionnelle Paterson qui demande 290ml pour un film de 35mm. |
| mister_orange |
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Habitué Messages : 512Depuis le 17 nov 2006 Montpellier |
Dans les cuves inox type Nikkor, c'est entre 200 et 240 ml de solution par film 135, soit entre 100 et 120 ml de révélo en 1+1. En fait quand tu mesures pile-poil le volume de liquide avec une spire chargée , ça fait 200 ml. Mais j'imagine que le film doit en absorber pas mal (au moins 10 ml) plus une petite revanche comme sécurité, ce qui fait que je mets 220-230 ml par film 135. ------------------ http://www.flickr.com/photos/mister_orange/ |
| Stan |
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Habitué Messages : 981Depuis le 3 jan 2009 Tremblay en France |
merci pour cette précision qui est très importante pour ceux qui nous lisent car les cuves inox même si elles sont très prisés par certains elles restes moins connus que les Paterson. |
| igemo |
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Spécialiste Messages : 1678Depuis le 18 oct 2005 Paris |
igemo a écrit : Ce que je vais faire (un de ces quatre...) c'est développer, avec une cuve 8-spires remplie (comme d'hab) de 2400ml de D-76 à 1+1, mais en y mettant non pas 8 films (135) mais seulement cinq. De ce fait chaque film "aura" pour lui non pas 300ml de révélo mais 500. Je ne l'ai pas encore fait  mais le forum Apug.org j'ai trouvé ce message intéressant : "I regularly use D-76 diluted 1 + 8 (!) and simply add a little carbonate. This serves me well and gives spectacular negatives. The so-called 'requirements' for adequate developer capacity are unduly conservative" http://www.apug.org/forums/forum37/1456 ... 1953803726 En gros l'auteur du message affirme utiliser son D-76 à 1+8 et il compense cette très faible dilution par l'ajout d'un peu de carbonate de sodium. Honnêtement je ne comprends pas la manoeuvre. A suivre... "In the future, Russia will be the military center of the world, Iran the scientific center, and China the economic center." Ebrahim Raisi |
| Envol |
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Messages : 64 Depuis le 31 août 2015 Sens |
Dans ce genre de propositions, il manque toujours un certain nombre d'informations : quel film, quelle sensibilité, quelle durée de développement, quelle utilisation (scan ou tirage), si tirage, quel type d'agrandisseur (lumière diffuse ou condenseur), etc.. Ce qu'il y a de bien avec un film négatif N&B, c'est qu'il peut se développer avec de nombreux révélateurs, qu'ils soient classiques ou originaux (café, vins, urine, thé, etc..) et que cela permet de s'amuser. Mais de là à faire d'un traitement particulier une méthode universelle, je ne le conseillerai pas à un photographe qui débute l'argentique. |
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