Des débuts difficiles dans le développement et le tirage

Datof
    Des débuts difficiles dans le développement et le tirage
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Depuis le 12 jan 2009
Longwy
Bonjour,

Après avoir débuté en argentique puis être passé au numérique pendant plusieurs années, je me suis de nouveau intéréssé à l'argentique. Marre de l'immatérialité des photos (surtout après une grosse perte due à des cd devenu illisibles seulement 4-5 ans après avoir été gravés :( ), trouvant que la carte mémoire manquait de charme, j'ai eu envie de renouer avec le négatif et son coté "solide".
Depuis 2 ans je me suis donc remis à l'argentique, tout d'abord avec mon F100, mais ca n'allait pas, c'était un peu trop semblable au D700, j'avais envie de changer. Alors j'ai essayé le télémétrique avec un Bessa R2A et là ce fut la révélation, c'était ca que je cherchais ! Depuis je suis passé au M7 (j'utilise de temps un Yashica pour faire du 6x6). J'ai retrouvé le plaisir de la photo :)

Cependant j'ai toujours confié mes pellicules à un labo qui se chargeait de les développer, de me faire une planche contact et un scan sur CD. Aujourd'hui j'ai envie d'aller plus loin et d'apprendre à développer et à tirer moi même mes photos. J'ai pas mal lu de sujet sur le net, lu le livre de Philippe Bachelier mais je ne me sens pas en confiance pour me lancer. J'en arrive au sujet de ma question : connaissez vous un club ou pourquoi pas un stage qui pourrait m'enseigner ces pratiques ?

J'habite au nord de la Lorraine, j'ai déjà contacté plusieurs clubs du coin mais ils sont tous passé au 100 % numérique, en ce qui conerne les stages, sur le net j'ai pas trouvé grand chose ; j'ai également regardé du coté du Luxembourg ou de la Belgique (la frontière n'étant qu'à qq km de chez moi) mais rien.

Merci d'avance.
« Si une photo n’est pas bonne, c’est qu’elle n’est pas prise d’assez près »
Robert Capa
lenicolas
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Oslo, Norvège.
Le plus simple serait de rencontrer un summiluxien qui aurait quelques heures pour te montrer les ficelles du developpement de film.

Franchement, rien de sorcier.

Apres pour le tirage, c'est une autre affaire.
Rien de sorcier non plus dans la technique, mais au debut c'est parfois difficile de juger correctement ses tirages quand on est seul.
Lumiere et teinte.
http://www.nicolaslevy.no
Doc Henry
Vieux briscard
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Bonjour,
Le développement par soi même permet d'être "indépendant" car on peut développer son film quand l'on veut.
En plus, cela coûte moins cher surtout en nb ,qui contrairement à ce que l'on croit, coûte plus cher des fois que la couleur
et c'est quelquefois mal fait (rayures sur film)
Après le développement on doit scanner le négatif.
Tu trouveras tout dans ces liens :
*
http://www.virusphoto.com/30609-noir-et ... rique.html
http://35mm-compact.com/photographie/de ... -films.htm
... en nb je développe et je tire moi même sur papier avec mon agrandisseur
mais nos amis summiluxiens ici te donneront certainement d'autres conseils

Henry
PS: envoies moi un MP si tu veux d'autres renseignements
benjiv
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Depuis le 14 sep 2008
Lyon
Bonsoir,

Un ouvrage incontournable : http://philippebachelier.com/Edition.html qui permet d'aborder sereinement et seul au moins la partie développement.

Avec quelques renseignements glanés sur internet et notamment ici, on arrive facilement à ses fins.
Si tu veux être photographe, achète de bonnes chaussures David Hurn
Kadolor
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Lausanne - CH
Datof a écrit :
J'ai pas mal lu de sujet sur le net, lu le livre de Philippe Bachelier mais je ne me sens pas en confiance pour me lancer.


benjiv a écrit :
Bonsoir,

Un ouvrage incontournable : http://philippebachelier.com/Edition.html qui permet d'aborder sereinement et seul au moins la partie développement.

Avec quelques renseignements glanés sur internet et notamment ici, on arrive facilement à ses fins.
SRT-101
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Bouaye - région Nantaise
Le plus dur?

C'est d'oser. C'est de se lancer.

En fait il n'y a rien de sorcier.

En étant prudent, méthodique et surtout en prenant son temps, tout va bien.

Et quel plaisir comme le dit doc henry, d'avoir de beaux négatifs propres, dénués de toute rayure.

Une grande satisfaction et surtout la possibilité, enfin, de commencer à maîtriser.
Datof
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Longwy
Merci pour vos réponses.

Bon si je comprends bien le plus "simple" serait de me lancer pour de bon :D
Je vais bien relire les articles, faire un résumé des temps qui me conviennent et hop c'est parti ! On verra bien ce que ca donne.

N'ayant pas de pièces assez noire chez moi pour charger la spire, que pensez vous de l'utilisation d'un manchon ? Ca marche vraiment bien ? N'y a t-il pas un risque accru de stockage de poussière à l'intérieur et donc de problème au développement ?

De plus, utilisant des Tmax 400 (pour le 135) et TriX 320 (pour le 120), dois-je privilégiez le D76 ou l'Xtol ?
Dans un premier temps je me concentre sur le fait de réussir à développer le 135, pour le 120 on verra plus tard. Apparement l'Xtol se marie bien avec les Tmax mais d'après un article (je ne sais plus ou je l'ai lu) le D76 serait plus simple à utiliser ... à votre avis ?

Merci.
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Robert Capa
Coignet
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agent technique
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Depuis le 5 nov 2003
75001
Pour le développement des TMAX, le révélateur TMAX est le plus adapté, ainsi que son équivalent Ilford DDX.
Ces révélateurs donnent plus de nuances dans les ombres (donc dans les zones les moins exposées du négatif) au préjudice d'un grain moins fin (mais les films TMAX ont un grain très fin).
Le D76 (ou son équivalent Ilford ID11) donne de très bons résultats moyens avec tous les films, mais un peu moins bons avec les films TMAX.
Le XTOL se positionne entre les deux.

Voir cette fiche Kodak qui précise les caractéristiques des révélateurs, et cette fiche Ilford qui donne les équivalences entre produits Ilofrd et Kodak.
peaudesmots
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Aurillac
Datof a écrit :
Merci pour vos réponses.

Bon si je comprends bien le plus "simple" serait de me lancer pour de bon :D
Je vais bien relire les articles, faire un résumé des temps qui me conviennent et hop c'est parti ! On verra bien ce que ca donne.

N'ayant pas de pièces assez noire chez moi pour charger la spire, que pensez vous de l'utilisation d'un manchon ? Ca marche vraiment bien ? N'y a t-il pas un risque accru de stockage de poussière à l'intérieur et donc de problème au développement ?.


Pendant très longtemps je n'ai pas eu de pièce noire : j'utilisais un tissu spécial photo, noir —mais on peut encore trouver cela ou un équivalent chez un marchand de tissu bien achalandé : c'est un drap noir hermétique à la lumière— et j'obturais la fenêtre. Par ailleurs je faisais mes développements le soir.

Il ne faut pas se faire un souci excessif pour le développement : on obtient de bons résultats si l'on respecte la température (20° ou correction … mais ne pas trop s'éloigner de 20°) le temps — et le mode d'agitation— donné par le constructeur et si l'on garde le même révélateur pendant le temps des apprentissages. Je te conseille de noter à chaque développement le temps utilisé, la température et la fréquence d'agitation. Ensuite on corrige suivant le résultat obtenu et ce que l'on désire.
Le couple film/révélateur et l'habitude que l'on en a, est important : si tu utilise la Tri X en 120 pourquoi ne pas l'utiliser aussi en 24x36 et utiliser pour les deux le D76 (ou ID 11) ça fait moins de frais et on a plus de régularité.

On se fait moins de souci pour le tirage parce que l'on peut toujours recommencer et qu'une grave erreur n'est pas fatale … mais c'est plus difficile et quand on débute on n'arrive pas bien souvent à identifier qu'est-ce qui cloche. Il y a les forums et notamment Summilux :wink:
Bon courage
"Dans toutes les photographies c'est bien du temps qu'il s'agit : du temps qui glisse entre les doigts, entre les yeux, du temps des lumières et des émotions, du temps, qui jamais plus, ne sera comme avant." Jeanloup Sieff
aileka
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Depuis le 22 juil 2008
Paris, France
Un manchon bien fabriqué convient. Pas plus de risques de poussières qu'avec autre chose. C'est avec un manchon qu'on charge les châssis 4x5 et 8x10 depuis des décennies. Ça fonctionnera aussi bien pour ouvrir une cartouche de film et charger une cuve.
Pour avoir de bons résultats très vite, il faut impérativement respecter un protocole régulièrement (température, durée, agitation). C'est le seul moyen d'obtenir des résultats satisfaisants. Rigueur dans le déroulement du processus!
tilu
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Spécialiste
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Depuis le 14 nov 2009
Le Crotoy (baie de somme)
le traitement et le tirage des films c'est facile.
Par contre, au tirage il faut avoir du temps et ne pas chercher à obtenir les effet pointus que l'on a facilement en numérique (il faut savoir s'arrèter à temps )
Datof
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Depuis le 12 jan 2009
Longwy
Bonjour,

Et voilà le matériel et la chimie sont commandés, développement de ma première pellicule prévue pour ce we, on verra bien le résultat :D
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Robert Capa
remyphotographe
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Régulier
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Depuis le 16 fév 2009
ILE DE FRANCE
Bonne chance alors.

Avec un peu de persévérance le développement des négas noir et blanc devient une routine, une formalité à partir du moment où vous utilisez toujours le même film et le même révélateur

le plus long est de trouver le couple film / révélateur qui correspond le mieux à ce que vous rechercher et là le choix est vaste avec des résultats très différents.

Le plus simple est peut-être de commencer par le plus connu soit de l'ID-11 (ou du D76) avec de la Tri-x (ou de l'HP5+)
Passionné de photo - www.studio-plus.fr
chrissimons
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Depuis le 15 mars 2012
Angers
Idem, je me lance dans le développement ce week-end !

J'ai commandé un kit pour une soixantaine d'euros, j'ai une pièce noire.
Par contre pour arriver aux 20° recommandés, quelle est la meilleure méthode ? Mettre la pièce à la bonne température et laisser les produits dedans 24h ?

Est-ce qu'une différence de 2/3° en plus ou en moins est vraiment préjudiciable au développement ?
cg49
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Depuis le 13 jan 2009
Angers
Le bain-marie ou l'abaque temps/températures.
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