Développement et canicule

salomon
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Bonjour,

J'ai décidé de remettre à développer des pellicules.
J'ai rassemblé le matériel nécessaire.
J'ai des tri-x 400 à développer. Et du rodinal. J'étais heureux d'en trouver. Je le croyais arrêté.
J'avais dans l'idée de tenter quelque chose qui m'intrigue : le stand développement.
Mais chez moi, il fait chaud. Très chaud.
J'ai lu des choses sur le "coldinal" (merci les traducteurs en ligne !)
Est-ce que vous avez testé ?
Blowupster
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Pas testé mais curieux d'apprendre

Il y a une semaine pour développer je n
.avais que de l'eau à 24C. Finalement je suis passé à la fontaine dans la rue pour me sourcer à 16C.
Petit mélange pour avoir un 20C.
salomon
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Oui j'ai pensé à réfrigérer mon eau mais elle va avoir le temps de se réchauffer le temps du stand développement.
Je ne sais pas si c'est grave.

Blowupster a écrit :
Pas testé mais curieux d'apprendre

Il y a une semaine pour développer je n
.avais que de l'eau à 24C. Finalement je suis passé à la fontaine dans la rue pour me sourcer à 16C.
Petit mélange pour avoir un 20C.
Dali
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En ce moment, mon "lab" est à 26 degrés C et l'eau du robinet ne descend pas en dessous de 22 degrés C.

Solution : Je refroidis (au congélateur) le révelo (D76 1+1.5) à 17-18 degrés C (pour compenser la température ambiante de la cuve, de la spire et du film) et développe dans un bain marie à 20 degrés C. Pour obtenir ces 20 degrés C et les maintenir le temps du developpement, c'est eau du robinet + glaçons. Ça parait compliqué à expliquer mais c'est beaucoup plus simple dans la réalité. Le plus important et d'avoir prévu des glaçons en quantité suffisante (6-7 dans mon cas).

Cordialement,
salomon
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Je vais essayer les glaçons.
Merci.
Ça me parait être beaucoup de préparatifs en plus.
C'est pourquoi je voulais savoir si "coldinal" était familier à quelqu'un du forum.

Dali a écrit :
En ce moment, mon "lab" est à 26 degrés C et l'eau du robinet ne descend pas en dessous de 22 degrés C.

Solution : Je refroidis (au congélateur) le révelo (D76 1+1.5) à 17-18 degrés C (pour compenser la température ambiante de la cuve, de la spire et du film) et développe dans un bain marie à 20 degrés C. Pour obtenir ces 20 degrés C et les maintenir le temps du developpement, c'est eau du robinet + glaçons. Ça parait compliqué à expliquer mais c'est beaucoup plus simple dans la réalité. Le plus important et d'avoir prévu des glaçons en quantité suffisante (6-7 dans mon cas).

Cordialement,
Dali
    Développement et canicule
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Il s'agit juste de développer à une température de 20 degrés C (avec des résultats attendus). Si quelqu'un a une autre manière de faire, je suis le premier à l'entendre.
gilbert gallego
    Re: Développement et canicule
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saint malo
Je viens de développer 2 films avec des bains sous une température de 23 à 24 degrés, impossible de faire moins.
Résultat : deux films parfaitement développer.
"+1" de la part de : cirta
Dali
    Re: Développement et canicule
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Depuis le 12 mai 2010
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La question n'est pas de s'en tenir aux fameux 20 degrés (qui sont, il faut le noter, la temperature de réference de nombreux fabricants... Ca veut peut-être dire quelque chose, non ?) mais plutôt d'avoir soit-même une réference: 18, 20,22,25 degrés, qu'importe du moment qu'on développe avec toujours la même température touts au long de l'année.

Bien sur, on peut aussi developper au pif mais faut pas dans ce cas venir sur les forums dire que le révélateur XYZ, c'est de la m...e.
René R-E
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Personnellement, en jouant avec l'ajout d'eau mise au frigo au dernier moment pour la préparation du révélateur (Ilfosol 3 en ce qui me concerne) j'arrive à garder les 20 degrés tout le temps du développement. Pour les bains d'arrêt et de fixage, suite aux 6 à 7 minutes de développement selon les films, les préparations restent à quasi 20 degrés plus un chouilla ce qui est négligeable.
Leica M6 - Leica Summicron-M 35 f/2 ASPH
Alesane
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Beauvais
Personnellement j’ai le même problème mais j’attends le rafraîchissement météo… J’ai pris l’habitude ne pas développer le N&B l’été mais seulement la couleur. L’argentique est une école de patience…
"+1" de la part de : 3oob
DenisTo
    Rep : Re: Développement et canicule
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BACILLY (du bon côté du Couesnon, en Normandie !)
gilbert gallego a écrit :
Je viens de développer 2 films avec des bains sous une température de 23 à 24 degrés, impossible de faire moins.
Résultat : deux films parfaitement développer.

Je confirme - j'ai au mois d'Août traité une "HP5+" sans précaution (ni refroidissement de quelque nature que ce soit, ni réduction de la durée de développement) et le résultat est identique à celui que j'obtiens dans un cadre météo moins sud-américain que celui qu'on a connu cet été.
Alesane
    Rep : Re: Développement et canicule
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Depuis le 11 juil 2013
Beauvais
DenisTo a écrit :
gilbert gallego a écrit :
Je viens de développer 2 films avec des bains sous une température de 23 à 24 degrés, impossible de faire moins.
Résultat : deux films parfaitement développer.

Je confirme - j'ai au mois d'Août traité une "HP5+" sans précaution (ni refroidissement de quelque nature que ce soit, ni réduction de la durée de développement) et le résultat est identique à celui que j'obtiens dans un cadre météo moins sud-américain que celui qu'on a connu cet été.


Le résultat du développement ne dépend pas que de la température mais également de la durée ainsi que de l’agitation. Si ni la durée ni l’agitation n’ont été modifiées avec un écart de 3 à 4 degrés vous devez avoir un négatif sur-developpé. Ce sur-développement ne sera peut-être pas visible car d’autres facteurs peuvent entrer en ligne de compte comme l’exposition. L’HP5 est une pellicule souple qui peut tolérer cette pratique mais vous vous rendrez compte que ce résultat n’est pas universel si vous répétez cette pratique avec des pellicules moins souples comme une Pancro 400 ou une Rétro 400S.
Xenophon
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Comme Alesane, j'attends des conditions météo plus favorables !
DenisTo
    Rep : Re: Développement et canicule
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BACILLY (du bon côté du Couesnon, en Normandie !)
Alesane a écrit :
DenisTo a écrit :
gilbert gallego a écrit :
Je viens de développer 2 films avec des bains sous une température de 23 à 24 degrés, impossible de faire moins.
Résultat : deux films parfaitement développer.

Je confirme - j'ai au mois d'Août traité une "HP5+" sans précaution (ni refroidissement de quelque nature que ce soit, ni réduction de la durée de développement) et le résultat est identique à celui que j'obtiens dans un cadre météo moins sud-américain que celui qu'on a connu cet été.


Le résultat du développement ne dépend pas que de la température mais également de la durée ainsi que de l’agitation. Si ni la durée ni l’agitation n’ont été modifiées avec un écart de 3 à 4 degrés vous devez avoir un négatif sur-developpé. Ce sur-développement ne sera peut-être pas visible car d’autres facteurs peuvent entrer en ligne de compte comme l’exposition. L’HP5 est une pellicule souple qui peut tolérer cette pratique mais vous vous rendrez compte que ce résultat n’est pas universel si vous répétez cette pratique avec des pellicules moins souples comme une Pancro 400 ou une Rétro 400S.

Mais c'est bien pour cette raison que je n'utilise que de la "HP5+", et ce depuis...1979 (simplement dénommée HP5 à l'époque).
Dali
    Rep : Re: Développement et canicule
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DenisTo a écrit :
gilbert gallego a écrit :
Je viens de développer 2 films avec des bains sous une température de 23 à 24 degrés, impossible de faire moins.
Résultat : deux films parfaitement développer.

Je confirme - j'ai au mois d'Août traité une "HP5+" sans précaution (ni refroidissement de quelque nature que ce soit, ni réduction de la durée de développement) et le résultat est identique à celui que j'obtiens dans un cadre météo moins sud-américain que celui qu'on a connu cet été.


C'est à se demander pourquoi Ilford affiche des abaques temps de développement / température dans sa notice technique...
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