du numerique vers l'argentique avec M

Yoan J.
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Tours
Bonjour,

je travaille pour ma part avec numérique et argentique et n'en fait pas la même utilisation.

Je shoot autant que possible à l'argentique. Cela necessite plus d'attention, de reflexion et j'ai la gachette moins facile qu'avec le numérique.
Je m'inspire de ces procédés quand je suis au numérique et essaie de ne pas faire 300 prises mais de bien me concentrer sur le cadre, mes réglages etc.
Le numérique reste plus facile je trouve et le passage au NB permet un travail plus complet qu'à l'argentique.

Pour autant, comparer le rendu est pour moi un aberration... cette mise en concurence des deux supports est dépassé selon moi.
Il ne s'agit pas du même outil.

La photo argentique comporte une essence physique, tant dans son rapport à la lumière, à la chimie, au film, puis au développement puis au tirage.
Le rendu est un objet unique à chaque fois, d'une consistance propre et d'un poids tout autre que le numérique.

Le numérique permet une précision toute autre mais sans grain, avec du bruit et du pixel.
L'image née de la machine et est destinée à la machine, ordi puis imprimante.
Les paramètres sont pensées par les constructeurs même si les outils actuels permettent une personnalisation de l'outil.

Ces deux outils se nourrissent aussi mutuellement d'ou l'absurdité de la mise en concurrence selon moi.
Je progresse dans mon travail en passant du temps au labo mais aussi dans mes exigences au tirage en travaillant mes images à l'écran.

Aussi, quand j'ai 5 pellicules en retard à développer et à tirer (ou que les finances sont limitées), je compense avec le numérique et peux continuer à travailler... Le fait de pouvoir shooter à tout va, d'avoir un rendu immédiat et de pouvoir traiter l'image m'a aussi fait beaucoup progressé dans mes diverses exigences.

Enfin, la combinaison argentique numérique (comme en Super 8 pour le cinéma où des films très modernes sont tournés à la pellicule puis numérisés) permet aussi des choses intéressantes. Il est alors plus facile de travailler à partir d'un 6-6 comme un Mamya 7 ou un Leica, qui offrent une précision et des nuances de grains précis. Le scan est dans ce cas important.

Bref, pour ma part, l'essence de la photo reste dans l'argentique mais c'est une vision personnelle et attachée à la physique et à la maitrise de mes outils.
Le numérique permet plus de vitesse dans le traitement des images et dans un cadre professionnel, cela est souvent indispensable (parfois au détriment de la qualité pour la quantité d'image qui nous inondent...)

Voilà pour moi, en espérant ne pas avoir été trop long.

Bien le bonjour à vous tous
Myan
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citation :
L'image née de la machine et est destinée à la machine


J'aime beaucoup cette idée, ça résume bien les choses !

Pour ce qui est du progrès et de l'apprentissage c'est intéressant de voir que certains ont changé leur pratique en passant au numérique.
Moi qui fais l'exact inverse pour la même raison :p

Serait-ce une question de génération ?

Les longs pavés c'est bien, on sent que le cœur y est, et puis ça fais pas mal d'infos intéressantes :)
mikebrand
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Yoan J. a écrit :
Bonjour,

je travaille pour ma part avec numérique et argentique et n'en fait pas la même utilisation.

Je shoot autant que possible à l'argentique. Cela necessite plus d'attention, de reflexion et j'ai la gachette moins facile qu'avec le numérique.
Je m'inspire de ces procédés quand je suis au numérique et essaie de ne pas faire 300 prises mais de bien me concentrer sur le cadre, mes réglages etc.
Le numérique reste plus facile je trouve et le passage au NB permet un travail plus complet qu'à l'argentique.

Pour autant, comparer le rendu est pour moi un aberration... cette mise en concurence des deux supports est dépassé selon moi.
Il ne s'agit pas du même outil.

La photo argentique comporte une essence physique, tant dans son rapport à la lumière, à la chimie, au film, puis au développement puis au tirage.
Le rendu est un objet unique à chaque fois, d'une consistance propre et d'un poids tout autre que le numérique.

Le numérique permet une précision toute autre mais sans grain, avec du bruit et du pixel.
L'image née de la machine et est destinée à la machine, ordi puis imprimante.
Les paramètres sont pensées par les constructeurs même si les outils actuels permettent une personnalisation de l'outil.

Ces deux outils se nourrissent aussi mutuellement d'ou l'absurdité de la mise en concurrence selon moi.
Je progresse dans mon travail en passant du temps au labo mais aussi dans mes exigences au tirage en travaillant mes images à l'écran.

Aussi, quand j'ai 5 pellicules en retard à développer et à tirer (ou que les finances sont limitées), je compense avec le numérique et peux continuer à travailler... Le fait de pouvoir shooter à tout va, d'avoir un rendu immédiat et de pouvoir traiter l'image m'a aussi fait beaucoup progressé dans mes diverses exigences.

Enfin, la combinaison argentique numérique (comme en Super 8 pour le cinéma où des films très modernes sont tournés à la pellicule puis numérisés) permet aussi des choses intéressantes. Il est alors plus facile de travailler à partir d'un 6-6 comme un Mamya 7 ou un Leica, qui offrent une précision et des nuances de grains précis. Le scan est dans ce cas important.

Bref, pour ma part, l'essence de la photo reste dans l'argentique mais c'est une vision personnelle et attachée à la physique et à la maitrise de mes outils.
Le numérique permet plus de vitesse dans le traitement des images et dans un cadre professionnel, cela est souvent indispensable (parfois au détriment de la qualité pour la quantité d'image qui nous inondent...)

Voilà pour moi, en espérant ne pas avoir été trop long.

Bien le bonjour à vous tous


C'est bien dit, tout ça!
Couplex a écrit :
Oui, enfin, en 2ème classe, pas en avion depuis Antwerpen tout de même... :grin:

Je prends! :lol: :lol: :lol:
rudobra
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Fift a écrit :
Ah oui la gare !!!

(parce que le reste, …. :lol: ).

Je rebondis sur la question du Plustek : c'est ballot, je viens d'en commander un. Visiblement, pourtant, pas mal d'utilisateurs en sont satisfaits. Que lui reproche ce vendeur ?


...apparemment, une qualité optique bien inférieur à un coolscan de nikon. disons que le coolscan donnerai plus de liberté en post traitement qu'un plustek. Mais peut être que, suivant ce qu'on veut en faire, le plustek peut amplement suffire.


cool en tout cas vos témoignages respectifs !

en tout cas, vu le temps libre dont je dispose en ce moment j'ai bien d'en rester au numérique, mais d'ici le printemps, une fois mon déménagement sur Vienne terminé, je me rapprocherai d'un club photo et je m'y mettrai.
LeicaPhil
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Yoan J. a écrit :
Bonjour,

je travaille pour ma part avec numérique et argentique et n'en fait pas la même utilisation.

Je shoot autant que possible à l'argentique. Cela necessite plus d'attention, de reflexion et j'ai la gachette moins facile qu'avec le numérique.
Je m'inspire de ces procédés quand je suis au numérique et essaie de ne pas faire 300 prises mais de bien me concentrer sur le cadre, mes réglages etc.
Le numérique reste plus facile je trouve et le passage au NB permet un travail plus complet qu'à l'argentique

La photo argentique comporte une essence physique, tant dans son rapport à la lumière, à la chimie, au film, puis au développement puis au tirage.
Le rendu est un objet unique à chaque fois, d'une consistance propre et d'un poids tout autre que le numérique.


Je ne suis pas d'accord du tout, dire que le n&b numerique permet un travail plus complet que de travailler sous laggrandisseur sur les bandes d'essai, les différents ton de gris , les noirs les blancs, par masquage ou temps de pose.

Regarde le travail de w Eugène Smith ou Ralph Gibson, leurs tirages avec ces noirs profonds, ces petites sources de lumiere qui raconte tout, c'est de l'œuvre, Smith passait des jours parfois sur ces tirages.

Tu ne peut pas comparer ca à bouger des curseurs sur lightroom, excuses moi, le tirage c'est de l'art, de la photogràphie, le reste c'est de l'informatique, Du traitement d'image, point.
Leica M9-P, Hexar RF, Nokton 35f1.4, Elmarit 90 f2.8, TT50f1.4
rudobra
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Vienne
LeicaPhil a écrit :
Yoan J. a écrit :
Bonjour,

je travaille pour ma part avec numérique et argentique et n'en fait pas la même utilisation.

Je shoot autant que possible à l'argentique. Cela necessite plus d'attention, de reflexion et j'ai la gachette moins facile qu'avec le numérique.
Je m'inspire de ces procédés quand je suis au numérique et essaie de ne pas faire 300 prises mais de bien me concentrer sur le cadre, mes réglages etc.
Le numérique reste plus facile je trouve et le passage au NB permet un travail plus complet qu'à l'argentique

La photo argentique comporte une essence physique, tant dans son rapport à la lumière, à la chimie, au film, puis au développement puis au tirage.
Le rendu est un objet unique à chaque fois, d'une consistance propre et d'un poids tout autre que le numérique.


Je ne suis pas d'accord du tout, dire que le n&b numerique permet un travail plus complet que de travailler sous laggrandisseur sur les bandes d'essai, les différents ton de gris , les noirs les blancs, par masquage ou temps de pose.

Regarde le travail de w Eugène Smith ou Ralph Gibson, leurs tirages avec ces noirs profonds, ces petites sources de lumiere qui raconte tout, c'est de l'œuvre, Smith passait des jours parfois sur ces tirages.

Tu ne peut pas comparer ca à bouger des curseurs sur lightroom, excuses moi, le tirage c'est de l'art, de la photogràphie, le reste c'est de l'informatique, de l'occupation, point.


c'est un peu radical comme point de vue ça, non ? c'est surement plus valorisant de travailler à l'agrandisseur comparé aux logiciels de post traitement informatique d'aujourd'hui, mais il faut bien reconnaître que les techniques évoluent et que maintenant, c'est avec cette informatique , aussi accessible soit elle, qu'on fait de l'art.
mikebrand
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rudobra a écrit :
LeicaPhil a écrit :
Yoan J. a écrit :
Bonjour,

je travaille pour ma part avec numérique et argentique et n'en fait pas la même utilisation.

Je shoot autant que possible à l'argentique. Cela necessite plus d'attention, de reflexion et j'ai la gachette moins facile qu'avec le numérique.
Je m'inspire de ces procédés quand je suis au numérique et essaie de ne pas faire 300 prises mais de bien me concentrer sur le cadre, mes réglages etc.
Le numérique reste plus facile je trouve et le passage au NB permet un travail plus complet qu'à l'argentique

La photo argentique comporte une essence physique, tant dans son rapport à la lumière, à la chimie, au film, puis au développement puis au tirage.
Le rendu est un objet unique à chaque fois, d'une consistance propre et d'un poids tout autre que le numérique.


Je ne suis pas d'accord du tout, dire que le n&b numerique permet un travail plus complet que de travailler sous laggrandisseur sur les bandes d'essai, les différents ton de gris , les noirs les blancs, par masquage ou temps de pose.

Regarde le travail de w Eugène Smith ou Ralph Gibson, leurs tirages avec ces noirs profonds, ces petites sources de lumiere qui raconte tout, c'est de l'œuvre, Smith passait des jours parfois sur ces tirages.

Tu ne peut pas comparer ca à bouger des curseurs sur lightroom, excuses moi, le tirage c'est de l'art, de la photogràphie, le reste c'est de l'informatique, de l'occupation, point.


c'est un peu radical comme point de vue ça, non ? c'est surement plus valorisant de travailler à l'agrandisseur comparé aux logiciels de post traitement informatique d'aujourd'hui, mais il faut bien reconnaître que les techniques évoluent et que maintenant, c'est avec cette informatique , aussi accessible soit elle, qu'on fait de l'art.


C'est radical, oui!
Quand on peut passer des heures sur photoshop à retoucher, travailler et retravailler des zones, remonter des noirs, ou les approfondir, etc.
C'est juste plus moderne, mais pas plus facile, ni plus rapide!, et lightroom n'est qu'une étape dans le process pour beaucoup..
LeicaPhil
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Un peu radical certes, mais je pense pas que le tirage soit neamoins moins difficile.
Et puis c'est plus agréable, les sens participent.
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penher
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Yoan J. a écrit :
Bonjour,

je travaille pour ma part avec numérique et argentique et n'en fait pas la même utilisation.

Je shoot autant que possible à l'argentique. Cela necessite plus d'attention, de reflexion et j'ai la gachette moins facile qu'avec le numérique.
Je m'inspire de ces procédés quand je suis au numérique et essaie de ne pas faire 300 prises mais de bien me concentrer sur le cadre, mes réglages etc.
Le numérique reste plus facile je trouve et le passage au NB permet un travail plus complet qu'à l'argentique.

Pour autant, comparer le rendu est pour moi un aberration... cette mise en concurence des deux supports est dépassé selon moi.
Il ne s'agit pas du même outil.

La photo argentique comporte une essence physique, tant dans son rapport à la lumière, à la chimie, au film, puis au développement puis au tirage.
Le rendu est un objet unique à chaque fois, d'une consistance propre et d'un poids tout autre que le numérique.

Le numérique permet une précision toute autre mais sans grain, avec du bruit et du pixel.
L'image née de la machine et est destinée à la machine, ordi puis imprimante.
Les paramètres sont pensées par les constructeurs même si les outils actuels permettent une personnalisation de l'outil.

Ces deux outils se nourrissent aussi mutuellement d'ou l'absurdité de la mise en concurrence selon moi.
Je progresse dans mon travail en passant du temps au labo mais aussi dans mes exigences au tirage en travaillant mes images à l'écran.

Aussi, quand j'ai 5 pellicules en retard à développer et à tirer (ou que les finances sont limitées), je compense avec le numérique et peux continuer à travailler... Le fait de pouvoir shooter à tout va, d'avoir un rendu immédiat et de pouvoir traiter l'image m'a aussi fait beaucoup progressé dans mes diverses exigences.

Enfin, la combinaison argentique numérique (comme en Super 8 pour le cinéma où des films très modernes sont tournés à la pellicule puis numérisés) permet aussi des choses intéressantes. Il est alors plus facile de travailler à partir d'un 6-6 comme un Mamya 7 ou un Leica, qui offrent une précision et des nuances de grains précis. Le scan est dans ce cas important.

Bref, pour ma part, l'essence de la photo reste dans l'argentique mais c'est une vision personnelle et attachée à la physique et à la maitrise de mes outils.
Le numérique permet plus de vitesse dans le traitement des images et dans un cadre professionnel, cela est souvent indispensable (parfois au détriment de la qualité pour la quantité d'image qui nous inondent...)

Voilà pour moi, en espérant ne pas avoir été trop long.

Bien le bonjour à vous tous


Je partage cet avis. Je ne pense pas qu'il faille opposer ces deux techniques. Le plaisir se trouve aussi bien au dessus de ses cuves que derrière l'écran de son ordi..Les outils sont simplement différents . Mon expérience : J'ai tiré mes photos dans mon mon labo de 1976 à 2008...J'ai lu moult ouvrages sur le sujet (les anciens se souviendront de la revue Darkroom ou du livre de Chenz et Sieff..entre autres..J'ai suivi des cours...Les résultats étaient honorables et m'on permis d'exposer dans des endroits intéressants (Arche de la Défense, Fnac...etc).Puis je suis passé au numérique.Récemment j'ai passé un après-midi auprès d'un professionnel. Repris un négatif d'une photo d'expo...scan... (scan hasselblad)...travail sur PS...puis imprimante professionnelle : Résultat bien meilleur que mon tirage d'époque !. Les grands photographes ne tiraient pas tous leurs photos, loin de là, et avaient leurs tireurs attitrés (Georges Fèvre, Pierre Gassman pour H.C.B., Thomas Consini pour Marc Ribout, etc...).En ce qui me concerne, bien travailler un fichier RAW avec PS et ses outils me procure autant de plaisir que lorsque j'étais en face de mon agrandisseur...Que j'ai conservé !
Heureux de m'inscrire sur ce forum et de partager notre passion.
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Fift a écrit :
Ah oui la gare !!!

(parce que le reste, …. :lol: ).

Je rebondis sur la question du Plustek : c'est ballot, je viens d'en commander un. Visiblement, pourtant, pas mal d'utilisateurs en sont satisfaits. Que lui reproche ce vendeur ?



Il y a le le tunnel Sint-Anna art déco aussi :content-anim:
Un jour, j'irai vivre en théorie parce qu'en théorie tout se passe bien.
Yoan J.
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Merci de vos diverses réponse.

Je me suis mal exprimé. Je ne voulais pas dire que le numérique permet un "meilleur" travail sur le NB. C'est différent je trouve et plus facile à appréhender pour des zones très précises sans effets de masques par exemple, pour régler les contrastes (micro-contrastes, contrastes fins, contrastes par tons étant des réglages différents sur l'ordi avec des rendus précis). Pour les virages aussi, sélénium, or ou argent., les montages, etc.

Le numérique s'est basé sur les techniques manuelles pour les coder et en tirer d'avantage de précision avec l'aide des machines. Mais les codes sont normés et nous sommes dépendants de ces machines, de leur cout, des mises à jours, du marché et de la logique conso qui va avec. Il est quasi impossible de s'en défaire.

Même si c'est plus laborieux, je prends d'avantage de plaisir au labo en galérant parfois avec mes masques et mes filtres, mais en étant le plus indépendant possible. Et pour un rendu unique et personnel.

Comme je le disais, l'objet qui en ressort n'est pas comparable non plus selon moi, l'impression ayant à mes yeux beaucoup moins d'âme et de profondeur.
Mais il s'agit d'un ressenti personnel subjectif et non d'une vérité. Certains sont touchés par toujours plus de détails et de mordernité.

Je reste attaché à mes vieux compacts, à mon M6 et à mes cuves sous la lumière rouge où je me sens indépendant. (possible de faire de la photo sans appareil et avec des chimies maison, cette idée ou utopie d'indépendance me plait dans la création, douce odeur de liberté)
LeicaPhil
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Chamalieres
Ah d'accord Yoan, j'apprécie ton amour du labo :content-anim:
Leica M9-P, Hexar RF, Nokton 35f1.4, Elmarit 90 f2.8, TT50f1.4
mikebrand
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Des approches différentes, qui donnent des frissons différents à chaque étape du process!
Mais un plaisir commun je pense :content-anim:
rudobra
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Vienne
petit Up du sujet...
la transition est en cours, un M7 va prendre la place de mon Monochrom. retour d'expérience à suivre !
BaptisteSibé
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Bordeaux
Félicitations!

Je fais partie de ceux-là qui abandonnent le numérique au profit de l'argentique.

J'ai commencé la photo en argentique il y a fort longtemps. J'ai persisté jusqu'à ce que mes moyens d'étudiant autonome ne me le permette plus d'un point de vue financier.

J'ai vécu l'apparition du numérique comme une aubaine. Mes moyens financiers ayant évolué avec le temps, j'ai pu recommencer à faire de la photo. En numérique ce coup-ci. Et je dois au numérique d'avoir beaucoup appris à moindre frais. Quelques 150000 déclenchements plus tard on a progressé normalement...

Mais voilà aujourd'hui la photographie numérique m'apparait à la limite de l'imposture. Je ne veux plus photographier avec cette technologie qui d'une part produit des résultats que je trouve trop précis, cliniques, froid, dématérialisés. Et d'autre part ouvre la voie royale vers la manipulation de l'image. (Pas besoin de refaire le débat de la photomanipulation en argentique qui, je le sais existe ou existait, mais le cas Mc Curry montre bien les limites de l'authenticité intrinsèque de ces nouvelles technologies).

Bref, rien qui ait trait ici à un jugement. Je photographie pour mon plaisir comme tant d'autres, chacun fait bien ce qu'il veut de sa pratique photographique. Mais à titre personnel j'éprouve la plus grande envie de retourner vers un processus analogique parce que j'aime ses qualités comme ses défauts. Je le trouve simplement plus authentique et plus viscéral.

Je solde donc mon matériel pour investir dans un M6 et un 35mm avec un grand bonheur!

Baptiste
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