Posté: vendredi 25 novembre 2011 - 16:17
Bonjour Alexandre.
Je suis tout à fait d'accord pour distinguer les considérations théoriques des considérations pratiques. En théorie, la focale n'est pas déterminante dans la PDC et, si on va plus loin, ce n'est même pas le cercle de confusion mais la limite de netteté angulaire (généralement admise).
Votre second message est évidemment essentiel d'un point de vue pratique. Et, dans cet ordre d'idées, le lien auquel je me suis référé supra (C. Métairie) me laisse quand même quelques doutes. Sur un autre forum, on me dit même que je déraille en accordant ma confiance à un imprimeur qui considère qu'en numérique la PDC pourrait dépendre de la taille des photosites.
Il est vrai que les images d'illustration de ce site, prises avec un Pentax 645D, sont des extraits à 100 %, donc à la taille des pixels. A la résolution d'écran (par exemple 85 dpi), cela correspond grosso modo à des photographies linéairement trois fois plus grandes que celles que l'on tirerait à la résolution de 254 dpi (=10 lignes /mm) et, en outre, qu'on observe pas normalement à 30 cm de distance bien qu'on arrive souvent à "mettre le nez dessus".
J'en arrive donc à me demander si le facteur multiplicateur de 1,5 ne devrait pas être triplé. Et, dans ce cas, pour prendre ici l'exemple d'un Leica M9, le cercle de confusion à prendre en considération serait plutôt de 0,0069 mm x 4,5, soit 0,03105 mm, valeur très proche du 0,03 mm généralement admis pour le 24x36.
La seule façon d'en avoir vraiment le coeur net est bien entendu de comparer des tirages réels. A défaut, on peut comparer des extraits sur écran non pas à 100% mais plutôt à 33%.
Bien entendu, si mon hypothèse se vérifiait, cela réduirait à néant les calculs préconisés par Métairie puisqu'il n'y aurait pratiquement aucune différence de PDC par rapport à l'argentique !
A suivre...
Phil
Je suis tout à fait d'accord pour distinguer les considérations théoriques des considérations pratiques. En théorie, la focale n'est pas déterminante dans la PDC et, si on va plus loin, ce n'est même pas le cercle de confusion mais la limite de netteté angulaire (généralement admise).
Votre second message est évidemment essentiel d'un point de vue pratique. Et, dans cet ordre d'idées, le lien auquel je me suis référé supra (C. Métairie) me laisse quand même quelques doutes. Sur un autre forum, on me dit même que je déraille en accordant ma confiance à un imprimeur qui considère qu'en numérique la PDC pourrait dépendre de la taille des photosites.
Il est vrai que les images d'illustration de ce site, prises avec un Pentax 645D, sont des extraits à 100 %, donc à la taille des pixels. A la résolution d'écran (par exemple 85 dpi), cela correspond grosso modo à des photographies linéairement trois fois plus grandes que celles que l'on tirerait à la résolution de 254 dpi (=10 lignes /mm) et, en outre, qu'on observe pas normalement à 30 cm de distance bien qu'on arrive souvent à "mettre le nez dessus".
J'en arrive donc à me demander si le facteur multiplicateur de 1,5 ne devrait pas être triplé. Et, dans ce cas, pour prendre ici l'exemple d'un Leica M9, le cercle de confusion à prendre en considération serait plutôt de 0,0069 mm x 4,5, soit 0,03105 mm, valeur très proche du 0,03 mm généralement admis pour le 24x36.
La seule façon d'en avoir vraiment le coeur net est bien entendu de comparer des tirages réels. A défaut, on peut comparer des extraits sur écran non pas à 100% mais plutôt à 33%.
Bien entendu, si mon hypothèse se vérifiait, cela réduirait à néant les calculs préconisés par Métairie puisqu'il n'y aurait pratiquement aucune différence de PDC par rapport à l'argentique !
A suivre...
Phil