dossier 3
Posté: vendredi 11 septembre 2015 - 17:05
M6 / M6TTL / IIIf / Summicron 35vII / Elmarit 28 / Summicron 50 NAH / Elmar 3.5
Tri-X 400@800 / Berspeed 1+1
Plustek Opticfilm 120
LR - PS
Texte de présentation
Philippe Geluck fait dire à son chat que "le paradis est rempli de gens qui passent l'éternité entière à se raconter leurs souvenirs. Que l'enfer c'est la même chose, sauf qu'en plus chacun a amené ses diapos"…
J'ai voulu éviter à ceux de nos proches qui feuillettent nos albums de souvenirs de vivre cet enfer. J'ai donc essayé d'adjoindre des gros mots à mes grossières photos.
Et d'ainsi raconter de fausses histoires en usant de vrais fragments de notre intimité.
Cet hiver, papa s’est mis en tête de rattraper le temps de cerveau disponible perdu en lisant des bouquins qu’il n’avait jamais daignés ouvrir et que d’aucuns considèrent comme de la méga prose.
En parlant de prose - il se l’est salement cassé…
… à finir le livre qui nous intéresse aujourd’hui : Moby-Dick.
Ces histoires de cétacés l’ont tenu en baleine un bon moment.
J’ai cependant deviné en le voyant se décrotter le pif au dessus de son Kindle© que Melville n’était pas aussi passionnant que Marc Levy.
Selon lui c’était même particulièrement chiant à lire.
Il m’en fit ce résumé :
Ismaël est un jeune moussaillon…
… que l’appel du large…
… a mené à bord du Pequod, baleinière de Nantucket.
Dont l’équipage désire ardemment « pécher »…
… une baleine blanche et retorse dénommée Moby-Dick.
Celle-ci venant - en guise de Curly© - de croquer un arpion du ci-devant capitaine du Pequod : AlwaysCumshotHAfterBlowjob.
Raconté ainsi, ça semble sexy.
Sans cependant arriver à la cheville d’un Fifty Shades of Grey.
Malheureusement, le récit est entrelardé de descriptions marines qui fileraient la nausée à un Nicolas Hulot doué d’érudition.
Papa sait rendre les choses vulgaires, il a donc éludé ces passages ainsi :
La baleine est un mammifère…
(ici devrait se trouver une photo de bibi, en train de téter le nounou de ma cadette. Mais Môman ne veut pas qu’elle soit "publiée"… )
… marin, chassé pour son spermaceti.
Qui connait des problèmes de peau…
… et de parasites.
Ismaël, « le bleu-bite »…
…nous raconte aussi et heureusement l’agitation régnant à bord.
Au milieu d'un salmigondis farci de mots qui feraient perdre son latin à toute grenouille de bénitier.
Tout ça pour finir par un naufrage, des morts et une épitaphe digne d’un calembour de mon papou maternel : « c’est assez dit Moby-Dick, je me cache à l’eau »…
Tri-X 400@800 / Berspeed 1+1
Plustek Opticfilm 120
LR - PS
Texte de présentation
Philippe Geluck fait dire à son chat que "le paradis est rempli de gens qui passent l'éternité entière à se raconter leurs souvenirs. Que l'enfer c'est la même chose, sauf qu'en plus chacun a amené ses diapos"…
J'ai voulu éviter à ceux de nos proches qui feuillettent nos albums de souvenirs de vivre cet enfer. J'ai donc essayé d'adjoindre des gros mots à mes grossières photos.
Et d'ainsi raconter de fausses histoires en usant de vrais fragments de notre intimité.
Cet hiver, papa s’est mis en tête de rattraper le temps de cerveau disponible perdu en lisant des bouquins qu’il n’avait jamais daignés ouvrir et que d’aucuns considèrent comme de la méga prose.
En parlant de prose - il se l’est salement cassé…
… à finir le livre qui nous intéresse aujourd’hui : Moby-Dick.
Ces histoires de cétacés l’ont tenu en baleine un bon moment.
J’ai cependant deviné en le voyant se décrotter le pif au dessus de son Kindle© que Melville n’était pas aussi passionnant que Marc Levy.
Selon lui c’était même particulièrement chiant à lire.
Il m’en fit ce résumé :
Ismaël est un jeune moussaillon…
… que l’appel du large…
… a mené à bord du Pequod, baleinière de Nantucket.
Dont l’équipage désire ardemment « pécher »…
… une baleine blanche et retorse dénommée Moby-Dick.
Celle-ci venant - en guise de Curly© - de croquer un arpion du ci-devant capitaine du Pequod : AlwaysCumshotHAfterBlowjob.
Raconté ainsi, ça semble sexy.
Sans cependant arriver à la cheville d’un Fifty Shades of Grey.
Malheureusement, le récit est entrelardé de descriptions marines qui fileraient la nausée à un Nicolas Hulot doué d’érudition.
Papa sait rendre les choses vulgaires, il a donc éludé ces passages ainsi :
La baleine est un mammifère…
(ici devrait se trouver une photo de bibi, en train de téter le nounou de ma cadette. Mais Môman ne veut pas qu’elle soit "publiée"… )
… marin, chassé pour son spermaceti.
Qui connait des problèmes de peau…
… et de parasites.
Ismaël, « le bleu-bite »…
…nous raconte aussi et heureusement l’agitation régnant à bord.
Au milieu d'un salmigondis farci de mots qui feraient perdre son latin à toute grenouille de bénitier.
Tout ça pour finir par un naufrage, des morts et une épitaphe digne d’un calembour de mon papou maternel : « c’est assez dit Moby-Dick, je me cache à l’eau »…