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MessagePosté: mardi 9 avril 2019 - 6:36
par Alesane
Mais c'est prévu pour très bientôt. Déjà quand j'avais upgradé mon ME suite aux problèmes qu'on connaît, je voulais prendre un MD mais ce n'était pas possible. Donc, cette fois-ci, je ne passe pas à côté.

MessagePosté: mardi 9 avril 2019 - 13:17
par Fred_G
Touyout a écrit :
Je pense que les aprioris sur ce boîtier sont dûs plus à une méconnaissance des possibilités de ce fantastique appareil plutôt qu’a un véritable fondement.

Personnellement, je pense que les a priori, voir parfois même le rejet, sont plus liés aux limites qu'apporte l'absence d'écran aux yeux de ceux qui ont vécu la photo numérique comme une libération.

Du temps de l'argentique, faire des photos techniquement correctes demandait une certaine réflexion, et une bonne dose d'"abstraction". Il fallait maitriser l'exposition, la mise au point et le cadrage sans possibilité de vérifier la pertinence de ses choix. La visualisation immédiate des photos prises rend l'acte photographique beaucoup moins engageant, puisque les erreurs peuvent être immédiatement identifiées et corrigées.

J'ai commencé la photo en argentique et j'en fais encore beaucoup. Au delà des différences de "rendu", je crois que ce qui la différencie le plus de la photo numérique est cette absence de visualisation immédiate qui oblige à être toujours tourné vers les prochaines photos à faire plutôt que sur celles qui sont déjà faites. Ça change complètement le comportement que l'on a pendant une prise de vues (pour tout dire, je trouve ça très reposant).

Je n'ai pas de M numérique, parce que je n'en ai pas les moyens, mais celui qui me fait le plus rêver est le M10-D ! Parce que, pour paraphraser Alesane, il a tous les avantages de l'argentique avec les avantages du numérique.

MessagePosté: jeudi 11 avril 2019 - 11:19
par Poulin52
Je me pose un peu la question...le "gap" est vraiment significatif entre le MD 262 et le M10 D ?

Re: Et si on parlait des M numériques sans écran?

MessagePosté: jeudi 11 avril 2019 - 11:24
par michaelknight00
Il semblerait que non : )
Par contre comme indique précédemment, il y a un vrai gap sur la capacite de la batterie. Et je peux confirmer, j'utilise mon MD durant des semaines avant d'avoir a me soucier de la batterie. J'ai meme pris la mauvaise habitude de ne plus du tout verifier le niveau de batterie quand je sors ! Je ne me suis pas encore fait avoir, mais ca va surement arriver un jour...

MessagePosté: jeudi 11 avril 2019 - 11:36
par a.noctilux
Poulin52 a écrit :
Je me pose un peu la question...le "gap" est vraiment significatif entre le MD 262 et le M10 D ?


Pour moi la différence n'est pas assez significative pour passer de M-D(typ 262) au dernier M10-D.
C'est au niveau de l'utilisation de chacun d'en décider : besoin de Fotos, EVF ? , mieux tenir ? avec moins d'épaisseur et "faux-levier".

Pour moi, l'affichage sur le dos de l'ISO du M-D (sans possibilité d'Auto-ISO que je n'utilise jamais) est plus "naturel" (comme sur un M à film habituel).

Pour faire un bracketing simple sur M-D, je passe en manuel et fais varier tout simplement le curseur ISO au dos (ce geste m'est devenu familier depuis quelque temps).
Possibilité, en cas de besoin de "jouer sur 1/3 EV" (rare besoin mais possible ! sauf à 200 ISO).

Enfin, je comprends très bien le bien fondé du M10-D sur l'utilisation possible de Visoflex 020.

MessagePosté: jeudi 11 avril 2019 - 21:06
par Alesane
Bonjour,

Personnellement, l’écart entre le MP 240 et le M10 ne m’a jamais paru justifier de quitter le premier pour le second. Je pense donc qu’il en est de même pour le MD et le M10D.

Re: Et si on parlait des M numériques sans écran?

MessagePosté: vendredi 12 avril 2019 - 6:51
par Touyout
En terme d’image, ou d’autonomie franchement en effet rien ne justifie le changement. Et si on est pragmatique on ne doit pas changer.

Ce qui par contre peut influencer lorsque la photographie est autre chose que la prise d’image (avec tout ce qui peut être superflu et/ou superficiel) c’est:

Un look / qualité / ergonomie
Une compacité
Le viseur
Le Wifi et l’application Fotos et ce qu’elle permet en matière de réglages / prise de vue / visualisation
La possibilité de monter l’EVF
Une montée légèrement (mais légèrement) meilleure en iso

Et... c’est tout.

MessagePosté: dimanche 14 avril 2019 - 17:46
par Alesane
Bonjour,

Un retour d'expérience sur une première demi-journée avec mon M10-D. Une surprise en le déballant, il n'y a pas de mode d'emploi papier dans le coffret, simplement un mode d'emploi succinct sur 6 pages ! Pour quelqu'un qui achète là son premier M, c'est un peu limite. Heureusement le mode d'emploi intégral est sur Leica Fotos et sur :vivesummilux:

Le paramétrage de base me va, j'ajoute simplement les Jpeg aux dng (les dng sont paramétrés seuls d'origine). Curieusement le boîtier me paraît moins lourd que celui du M10 normal qui m'avait paru, lorsque je l'avais essayé, de la densité d'une enclume. Après vérification, les deux boîtiers font le même poids.

Sur le terrain :
- Tout d'abord, on a l'impression d'avoir un argentique entre les mains. Le gabarit y est évidemment pour quelque chose, mais certainement aussi le fait qu'il n'y ait plus d'écran ni de menus. La seule différence avec l'argentique est qu'on peut à tout moment modifier la sensibilité alors qu'on ne peut le faire que tous les 20 ou 36 clichés en argentique (ou alors à nos risques et périls lors du développement).
- Le viseur est agréable, mais j'avoue ne pas avoir trouvé de grande différence par rapport au MP 240.
- Le faux levier d'armement ne m'a pas servi, mais ne m'a pas gêné non plus.
- Le déclencheur est extraordinaire, doux, précis et très très silencieux. Ça, c'est un réel point fort de ce boitier qui apporte un réel confort et qui le rend très agréable à utiliser.
- J'ai fait 164 clichés et au final le niveau de la batterie est de 75%, en laissant le boîtier toujours allumé mais sans utiliser la wifi, et bien sûr sans Visoflex. Ça laisse augurer une autonomie satisfaisante.
- A la visualisation des Jpeg sur ordinateur, il s'avère que tous les clichés sont un peu sous-exposés. Lorsque j'ai déballé le boîtier, la roue de correction de l'exposition était mise sur +2EV mais je l'ai remise à 0. Erreur ! Par contre, j'ai très peu de déchet (2 erreurs d'expo, et c'est tout).

En conclusion, c'est assez difficile à expliquer mais je dirais simplement que ce fut un moment très agréable, sans chercher à analyser plus avant cette sensation. A confirmer sur des journées entières de prises de vue.

Georges

MessagePosté: dimanche 28 avril 2019 - 18:45
par Alesane
Bonjour,

Pour répondre précisément à une question de dadati plus haut dans ce fil : 450 clichés avec une batterie, sans Visioflex ni utilisation du wifi.

MessagePosté: dimanche 28 avril 2019 - 22:37
par Touyout
Bonjour à tous, je reviens d'un petit séjours à New-York, Montréal et Québec.

J'ai décidé pour ce périple d'embarquer un Leica Q2 (une batterie de rechange), le M10D (2 batteries de rechange) équipé du Wate et du fabuleux Summilux 50.

L'autonomie étant une préoccupation importante pour beaucoup, je vais essayer de vous détailler au mieux l'utilisation du M10D.
Pour le Wate, j'avais choisi l'evf externe pour sa précision dans le cadrage principalement et accessoirement pour la possibilité de viser avec lui au raz du sol par exemple.

Pour la prise en main, J'adore une sangle de poignet, la poignée couplée avec le "repose pousse" intégré c'est parfait pour moi avec ces objectifs pas hyper légers.

Le M10D était en permanence allumé du matin 8H00 au soir 22/23H00. Sur nos 12 jours, Mon épouse (uniquement avec le Q2) et moi (avec les deux) avons déclenché +/-2400 fois.

Lors de l'utilisation du M10D, pour les plus longues et grosses journées de photographie avec 350 images, utilisation du viseur et de quelques visualisations de mes images dans le métro pour passer le temps sur mon iPhone (avec l'application Photo) je ai dû faire appel 5 fois à la seconde batterie.

Par contre, d'office avec 200 images et être resté allumé la journée, quelques visualisations et une utilisation très modeste de l'evf, la batterie était à recharger à l'hôtel.
Je n'ai jamais eu besoin de la troisième, mais je pense que dans une utilisation un peu plus intensive, la troisième aurait pu éventuellement servir en fin de soirée.

A titre d'exemple, avec la même utilisation (pas d'adret mais veille) j'ai fait à peu près le même nombre d'images avec le Q2 (1200 images chacun), j'ai utilisé 3 fois la batterie secondaire et mon épouse vise continuellement avec l'écran arrière :non: :exaspere: (oui génération smartphone oblige).

Cordialement

MessagePosté: lundi 29 avril 2019 - 12:46
par rax
Bah ça donne envie de voir les photos...

Re: Et si on parlait des M numériques sans écran?

MessagePosté: lundi 29 avril 2019 - 12:57
par michaelknight00
Tout a fait : )

MessagePosté: lundi 29 avril 2019 - 16:12
par dadati
Alesane a écrit :
Bonjour,

Pour répondre précisément à une question de dadati plus haut dans ce fil : 450 clichés avec une batterie, sans Visioflex ni utilisation du wifi.


Merci pour la réponse :vivesummilux:

MessagePosté: lundi 29 avril 2019 - 20:37
par Skogkatt59
rax a écrit :
Bah ça donne envie de voir les photos...


Ben oui, ce serait bien :cool:

MessagePosté: mardi 7 mai 2019 - 1:35
par Touyout
Une petite image au 50 lux..