summilux.net

Exactement et l'argent n'a de valeur que par rapport au plaisir qu'on a en faire quelques chose... Quel plaisir d'utiliser ces appareils, à faire tant d'images et les revoir, à créer. L'important n'est pas de se p*lucher sur le matériel mais bien à l'utiliser, ça m'amuse et me désole de lire que telle ou telle amateur de photo a "besoin de tel ou tel matériel". Déjà ce besoin n'en est pas un mais une envie. Finalement, le besoin, c’est la traduction d’une faiblesse, alors que l'envie, c’est la traduction d’un enthousiasme. Tant que ça mène à la création, à l'image et au partage.
Laisser un tel outil dans un placard est assez curieux...

Votre intervention m'a permis de découvrir votre Flick'r.
Félicitations ! Que de belles photos, quel beau voyage je viens de faire au travers de beaux paysages, mais aussi humain !
Et quelle belle utilisation du M.
Vous êtes un vrai photographe.

+1

13 messages et déja plusieurs Trolleries,montrez nous en photos vos talents ...

T'affoles pas Miche, ça n'arrivera pas. Machin collectionne les pseudos et l'amertume.

C'est dingue ces gens qui n'ont que cela a faire...enfin c'est mieux que de decouper sa famille, mais ca releve quand meme d'un bonne prise en charge psychiatrique.

Les gamins , c'est un bon coup de pied au cul....

quelle belle phrase, tu manies les mots aussi bien que tes boîtiers, il faudrait l'encadrer celle là l'ami

+1. Très belle phrase en effet. Le philosophe l'a retournée: le besoin vient d'une nécessité utile (l'outil pour l'artisan), l'envie d'une insatisfaction matérialiste. Le besoin comblé permet la création. Le désir satisfait comble la frustration.

Je préfère la version de VLR59 et de Balavoine

Bonjour

Oui, bon....sauf si on dit à quelqu'un qu'on aime qu'on a besoin de lui/d'elle et à quelqu'un qu'on aime pas qu'on a envie "de lui en mettre une bonne"
La du coup, faiblesse et enthousiasme changent subitement de camp

Mais bon, la philosophie ne fait pas forcement faire de meilleures photos

Cordialement

Jean Jacques

Pour en revenir au sujet..

Belle mécanique à balader, maltraiter, bichonner.... Whatever, ce sont des machines pour faire des images avec. Ou des presse-papiers de luxe, au choix..

Un M est, comme une belle moto ou une montre de luxe, un objet à sortir le plus souvent possible ET un objet à bichonner.
Pour moi, les 2 ne sont pas antinomiques.
Je prends un soin manique et un plaisir réel à utiliser mon M très régulièrement.
Après se pose la question du M noir ou chromé.
Le noir affichera plus rapidement les marques du temps, mais pour certains c'est un plus, un peu comme "une médaille du travail"...
D'autres, dont je fais partie, font le maximum pour que leur M chromé reste comme neuf.
A titre personnel c'est comme ça qu'il me plait le plus.

Reste le cas des M dits "de collection". Je crois que l'on pourrait débattre des mois sur le sujet, chacun aurait un avis différent.
Pour ce qui me concerne, un objet de collection doit garder son aspect du neuf si l'on souhaite en tirer le meilleur prix à la revente. C'est-à-dire idéalement "en boite".
En revanche, si c'est juste pour le plaisir d'utiliser un bel objet, on se retrouve dans la 1ère partie de ma réponse.
Au final, je crois que l'on n'a rien à perdre à prendre soin d'un boitier à 6500€... en l'utilisant le plus souvent possible.

Un M reste un M même de " collection ", je m'explique en 1996 j'ai fais acquisition d'un Ein Stuck N° inférieur à 150 acheté neuf à la Fnac Marseille avec une belle remise car ils ne trouvaient pas preneur. Au moment ou j'arrive en caisse pour payer, un monsieur s'approche en voyant la boite me demande vous êtes collectionneur. Je lui ai répondu gentiment que non tout en ouvrant ma veste ou le boitier était avec film chargé. Il m'a suivit dehors et m'en a proposé 50 000 fr cash.
J'ai refusé rien que pour le plaisir de ne pas le voir dormir dans un coffre. Cette histoire est remonté jusqu'à Leica France car j'avais fait connaissance du représentant de la marque pour le Sud quelque temps après lors d'une journée Leica à la Fnac ou j'ai revu " l'acheteur " toujours aussi dégouté.

Bilan en 21 années d'utilisation : une seule panne, le ressort des vitesses.

Voici quelques exemples parmi tant d'autres de son utilisation: il est descendu à moins 1400 sous terre pour un sujet sur la mine de charbon de Gardanne (sans aucune protection) C'est pris la flotte au milieu de l'Atlantique Nord. Son prochain calvaire un long road trip de plus de 1800 km en Vespa de 1958 et en bandoulière.

C'est ainsi que doit vivre un M.

Chacun est bien entendu libre de faire l'usage qu'il veut du matériel qu'il achète.
Mon propos était de rappeler que dans la perspective d'une revente, l'état "collection" est à considérer lorsque l'on a entre les main un objet qui se revendique sous cette appellation.
Car ce M d'exception fait les mêmes photos qu'un M dans sa version la plus simple.
Reste le plaisir de posséder (voire d'utiliser) un objet hors du commun, ce que l'on ne peut pas quantifier.

On peut en effet rouler avec une Ferrari de 1958 tous les jours si on en a envie (et un peu les moyens aussi)...

Longue vie aux M aristos ou roturiers (tout est relatif) !