Analyse technique prises de vues 2012 chez Reuters

scholiaste
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Rixheim
Merci Chriseto du retour.

PASQUIER a écrit :
Pour renouer avec le photo-journalisme, Leica avait besoin de la vidéo, du live view, et d'un viseur optique pour exploiter les GA et les petits télés; c'est fait.

Il reste alors deux axes possibles, à supposer que les actionnaires envisagent cette stratégie :
- mettre en place, en parallèle des Leica Store, des boutiques pro de soutien logistiques ( location, échange, réparation, contractualisation, financement ... ),avec une politique de prix raisonnables vis à vis de la concurence et un niveau de qualité irréprochable, et avec une campagne de pub institutionnelle ciblée
- doter les M d'un accessoire haut de gamme pour les échanges WIFI/satellite sécurisés permettant d'envoyer en direct les bonnes photos à l'agence d'exploitation.


D'accord avec le premier point: un service pro, c'est indispensable.
Plus dubitatif sur le second: étant pro dans un autre domaine, je ne suis pas forcément fan des extentions propriétaires couteuses sachant qu'en matière de communication, les gens sont aujourd'hui équipés. La connectivité me semble donc plus importante afin de relier l'appareil au téléphone ou au notebook.
Le superflu n'est inutile qu'à ceux dont le nécessaire est suffisant. (P. Desproges)
lenicolas
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Je suis d'accord avec chriseto quand il dit que le choix raisonnable pour les photoreporters c'est nikon ou canon.

Mais Leica n'est pas si loin de remplir les critères, et le sera encore moins avec le futur M...
Mais il restera toujours le critère du prix et du service aux pros.
Sachant qu'un photoreporter emporte toujours un voir deux boitiers back-up, comment pourrait on avec les prix de Leica?
Un M avec un M-E en back-up, l'addition est vraiment salée :shock:
On pourrait avoir un canikon en back up mais alors c'est toutes les optiques et accessoires (batteries, chargeurs, flashes...) qu'il faudrait prendre en double...
Et pour un photojournaliste, il doit être compliqué de faire confiance à une marque qui a régulierement des problemes d'aprovisionnement sur les boitiers recents...

Il y a pourtant des domaines ou le M pourra être tres à l'aise.
(tout de suite je pense aux mariages, aux reportages corporate, au portrait, aux concerts...)
une politique possible pour la reconquête du marché pro passerait par ces professionnels là, histoire de se recreer un réseau et une réputation irreprochable avant de séduire les photoreporters.

Il y a je crois beaucoup de reporters comme chriseto ou julienM qui aiment le M et qui ne demandent pas mieux que de pouvoir shooter avec ;)
Lumiere et teinte.
http://www.nicolaslevy.no
Slipsale
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PASQUIER a écrit :
Il reste alors deux axes possibles, à supposer que les actionnaires envisagent cette stratégie :
- mettre en place, en parallèle des Leica Store, des boutiques pro de soutien logistiques ( location, échange, réparation, contractualisation, financement ... ),avec une politique de prix raisonnables vis à vis de la concurence et un niveau de qualité irréprochable, et avec une campagne de pub institutionnelle ciblée
- doter les M d'un accessoire haut de gamme pour les échanges WIFI/satellite sécurisés permettant d'envoyer en direct les bonnes photos à l'agence d'exploitation.

Bof, quel intérêt pour Leica d'être présent sur ce marché pro ?
Leica n'a pas besoin de se créer de la visibilité ou de soigner son image de marque : il a déjà tout ça.
Le but commercial de Leica n'est pas de vendre autant de boitiers/objos que les marques japonaises ; ça n'aurait aucun intérêt. Non, Leica vise le marché de luxe, le seul qui ne souffrira d'ailleurs jamais d'aucune crise, et c'est la "bonne" stratégie.

Nul doute d'ailleurs que le ME, le Leica "du pauvre", se vendra comme des petits pains sur le marché asiatique ou russe. Idem pour le M.
scholiaste
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Rixheim
Slipsale a écrit :
Non, Leica vise le marché de luxe, le seul qui ne souffrira d'ailleurs jamais d'aucune crise, et c'est la "bonne" stratégie.

Nul doute d'ailleurs que le ME, le Leica "du pauvre", se vendra comme des petits pains sur le marché asiatique ou russe. Idem pour le M.


La bonne stratégie pour devenir une marque branchouille que des non photographes riches se montreront, la pire s'ils veulent garder une crédibilité de marque d'appareil photo et d'optique. J'espère donc que ce n'est pas juste le segment du luxe qu'ils visent.
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Lévo
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Slipsale a écrit :
Bof, quel intérêt pour Leica d'être présent sur ce marché pro ?
Leica n'a pas besoin de se créer de la visibilité ou de soigner son image de marque : il a déjà tout ça.


On appelle ça "se reposer sur ses lauriers", et c'est toujours une mauvaise stratégie d'entreprise... Ne pas vouloir suivre les avancées technologiques des concurrents t'expose fatalement à te mettre en danger.
Le "mythe" Leica (savamment entretenu par la marque) tient en grande partie aux grands noms du photojournalisme qui l'utilisaient. De plus en plus de "nouveaux grands noms" émergent, utilisant pour la plupart d'autres marques. On peut par exemple parler des boîtiers Nikon et Hasselblad de Steeve Mc Curry, immense photographe.
Le mythe Leica est, comme tous les mythes, fragile. Si on fait le parallèle avec l'automobile, le nombre de marques prestigieuses de voitures de luxe qui ont disparu dans les années 60 et 70 n'est pas chose négligeable. Peut-être misaient-elles sur le "bah ! Nous on fait des voitures pour les riches, laissons à Renault et autres le choix de faire des berlines de pauvres"..... Résultat....

De plus, quand tu parles du ME, le "leica du pauvre" comme tu dis, il ne se vendra pas que sur les marchés asiatiques ou russes (il n'y a pas un peu de mépris là ? Et puis de toute manière, les clients russes et chinois de produits de luxe ont beaucoup d'argent, ils continueront donc d'acheter ce qui se fait de plus cher, pas un ME). Par contre, il se vendra en Europe et ailleurs, pour des clients amoureux de la marque, et assez riches pour investir une belle somme quand même. Et puis, quand on est "pauvre" comme tu dis, peut-on s'acheter un boîtier à plus de 4000 euros ? Non, on va chez une marque japonaise pour avoir un boîtier et un objo pour le même prix et de bonne qualité quand même.....
Fift
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Slipsale a écrit :
Non, Leica vise le marché de luxe, le seul qui ne souffrira d'ailleurs jamais d'aucune crise, et c'est la "bonne" stratégie.
.


Scholiaste a raison : si Leica ne se concentre que sur ce marché, ils vont finir par perdre ce qui fait leur spécificité et donc, à terme, perdre leur image - catastrophique quand on s'adresse au marché du luxe. Ils sont donc obligés de s'adosser à deux marchés : celui du luxe qui assure le chiffre d'affaire, et celui des photographes pro ou passionnés qui assure la crédibilité. Le M "type 240" semble d'ailleurs plutôt répondre à cette dernière catégorie, au même titre que le M Monochrome.

Un des dirigeants de Leica avait d'ailleurs eu cette jolie phrase, résumant bien la situation : "Pour la moitié de nos clients, la pastille rouge devrait disparaître. Pour l'autre moitié, elle ne sera jamais assez grosse" :lol: .
PASQUIER
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BOURGES
Observez par exemple le parallèle entre Leica et Porsche : les Porsche sont des voitures de luxe, très performantes, très fiables, très chères, intemporelles mais à la pointe de la techno ; en plus elles sont déclinées dans un esprit unique en plusieurs modèles, dont un va sortir à moindre coût.
Donc la marque vise un panel de clients assez large; clients amateurs, fortunés...et aussi institutionnels puisque la Police en a dans son parc, en concurrence avec d'autres marques.
Il serait donc fiabilisant que Leica maintienne a minima sa clientèle institutionelle, c'est-à-dire les photographes de métier, et particulièrement les photo-journalistes qui ont fait sa réputation.
Mais qui dit prix élevé, dit techno au top, fiabilité, service irréprochable, présence dans tous les haut lieux d'activité économique.

Question aux pro summiluxiens : dans un monde idéal, si un donneur d'ordre vous mettait à disposition 3 Leica M et trois optiques, accepteriez vous de couvrir un reportage en Syrie durant 15 jours avec l'obligation de ramener des images de presse (toutes choses égales par ailleurs en dehors de l'aspect matériel photo) ?
scholiaste
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Rixheim
Fift a écrit :
Un des dirigeants de Leica avait d'ailleurs eu cette jolie phrase, résumant bien la situation : "Pour la moitié de nos clients, la pastille rouge devrait disparaître. Pour l'autre moitié, elle ne sera jamais assez grosse" :lol: .


Jolie formule en effet. ;)

PASQUIER a écrit :
Il serait donc fiabilisant que Leica maintienne a minima sa clientèle institutionelle, c'est-à-dire les photographes de métier, et particulièrement les photo-journalistes qui ont fait sa réputation.


Rajoute les vrais passionnés. ;)
Le superflu n'est inutile qu'à ceux dont le nécessaire est suffisant. (P. Desproges)
Chriseto
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Je suis d'accord que pour un pro aujourd'hui le choix de Leica n'est pas si simple car en effet il faut avoir deux boitiers au cas ou, et vu le prix ....
Mais au pire M8 et M9 fonctionnent très bien ensemble.
De plus c'est une marque avec un parc d'occasion pléthorique, surtout sur les objectifs, très fiables.
Quand à la politique du service pro, même limitée, elle existe et j'en profite régulièrement.
Les A/R à Solms sont fréquents, rapides et pas trop couteux, avec au bout du ligne ou du mail des interlocuteurs concernés, surtout Mme Arnold (merci à elle :-) )

Et sur la communication, ce n'est pas un hasard si Magnum sert de porte étendard.

Pour donner envie aux gens aisés de s'offrir une part du mythe, autant s'associer au mythe lui-même, non?
Slipsale
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Bretagne (22)
Lévo a écrit :
De plus, quand tu parles du ME, le "leica du pauvre" comme tu dis, il ne se vendra pas que sur les marchés asiatiques ou russes (il n'y a pas un peu de mépris là ? Et puis de toute manière, les clients russes et chinois de produits de luxe ont beaucoup d'argent, ils continueront donc d'acheter ce qui se fait de plus cher, pas un ME).

Aucun mépris rassure toi.
Je pense que tu n'as pas du voir les guillemets autour de mon "pauvre" : je ne sais pas dans quel monde vous viviez tous mais on parle ici de boitiers qui coûte plus de 4000 euros. Alors navré mais il s'agit bien d'un marché de luxe.
Monsieur lambda ne dépense pas une telle somme dans un boitier (et encore, je ne compte le surplus pour les optiques).
Donc quand je parle du ME comme le Leica du "pauvre", il n'y a rien de péjoratif : c'est juste pour souligner que même le Leica télémétrique numérique le moins cher au catalogue reste quand même... extrêmement cher. Ni plus ni moins.

Et oui, je pense que c'est commercialement la bonne stratégie que de proposer des boitiers chers au top comme ils le font plutôt que de se disperser à vouloir sortir des boitiers pour monsieur lambda.
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