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En même temps, si vous ne changez que le matériau du capot, je ne vois pas en quoi c'est plus simple à monter...

La mécanique, dans un M6 ou dans un MP, elle va pas changer beaucoup, si ?

Effectivement, une réduction du coût réel de fabrication ne saurait de limiter à changer le matériau des capots.
C'est la structure même de l'appareil qui serait à repenser (par exemple en changeant d'obturateur.. ce qui ne sera pas le cas bien sûr, si on reste dans la perspective de réédition d'un M6..)

Ce qui est complexe dans un M argentique c'est le montage des très nombreuses pièces et la précision requise qui demande des ouvriers très qualifiés et spécialisés, comme les horlogers.
Lorsque j'ai acheté mon MP en 2004, il a fallu que je le renvoie deux fois à Solms pour des problèmes . Je serai étonné que ce fut le cas à l'époque du M3/ M2/M4.. et je sais que je suis pas le seul. (Le vendeur, averti, m'avait d'ailleurs dit, "là tu as de la chance, tu auras un appareil bien réglé!).

Merci pour ces précisions.

Je ne suis pas dans les petits papiers de la boite mais je trouve vraiment dommage que les savoir-faire n'aient pas été entretenus tant que ça, quand le marketing joue dans le même temps la carte de la tradition et de "l'outil" à fond.
Les horlogers suisses l'ont bien compris et maintiennent un haut degré de formation des jeunes générations et de valorisation de ces profils. J'ai rencontré quelques personnes qui se formaient, ce n'est pas du tout considéré comme une branche has been.

Pour revenir à ce M6, on ouvre un peu la boîte à souhaits des uns et des autres.
Réédition limitée "réservée" aux collectionneurs fortunés ou bien boîtier produit à relativement grande échelle, moins cher que les MP et MA ?
Dans la deuxième hypothèse, quels seront les leviers d'économie ? Ce boîtier serait-il aussi durable que ses prédécesseurs, et à rebours de l'obsolescence programmée des APN ?

C'est regrettable mais très différent. A mon sens en occident on ne peut pas comparer la transmission de savoir faire entre l'horlogerie et la photographie.
Alors même si j'imagine qu'il y a de l'enseignement en photographie il n'y a pas à mon sens sauf erreur de réelles écoles dispensant d'une formation de réparation d'appareil photo ou de leur conception.
En revanche formation de terrain ou apprentissage alternance dans les entreprises ciblés pour des étudiants en micro mécanique par exemple et autres çà doit bien exister. Mais cela est il suffisant pour transmettre un savoir faire qui s'assimile presque à un art ou ou un don.
En horlegerie c'est très différent les écoles d'horlogerie existent depuis belle lurette. Il y a donc pléiade de potentiels candidats à intégrer une manufacture célèbre.
C'est une industrie qui elle à sue bien mieux à mon sens s'organiser pour que le savoir faire se perpétue.
Et c'est bien moins le cas dans la photographie et tout un tas d'industrie.

Pour Leica, ce sera un choix stratégique d'un autre M à film , si besoin de micro mécanique il faut ajouter l'optique, un peu d'électronique, etc.

En France, tout n'est pas perdu en micro mécanique
mais en Allemagne/Portugal/autres pays, sans doute il doit rester des savoirs-faire en optique/micro mécanique/électronique "has-been".
Rien n'oppose à l'utilisation des techniques plus modernes et/ou moins coûteuses.

Si Leica le veut, la société reste la mieux placée pour offrir un nouveau M à film.

Ensuite, est-ce que ceci vaut le coup, nous saurons dans quelque temps.

Il me semble que Leica s'était débarrassé d'une centaine d'employés en 2019. Il y a fort à parier qu'il y avait des anciens qui savaient comment ça marche qui sont parti en pré-retraite dans le tas.
Ce qui peut expliquer pourquoi ils ont du mal à livrer des M-A neufs qui marchent...
... à la place ils auraient embauché une quarantaine de développeurs logiciel.

Je pense que pour entretenir, pérenniser une société c'est extrêmement complexe.
Renouveler le personnel devrait l'être encore plus.

Les savoir-faire se perdent et/ou se transmettent ( du moins une partie), si non nous n'en serions pas là.

Ayant fait de la recherche en archéo et étant intéressé par cette transmission des savoir-faire, je dois vous confirmer qu'assez régulièrement, on "réinvente la roue"
C'est d'autant plus vrai ces dernières années, avec un grand nombre de recherches qui consistent à retrouver les savoir-faire ancestraux pour des produits qui se révèlent parfois plus qualitatifs que leurs équivalents synthétiques récents.

D'ailleurs dans les labos, on voit quantités de savoir-faire se perdre totalement quand le technicien (le photographe ou le préparateur en géologie par exemple) part à la retraite sans être remplacé derrière.

Ou encore, moi qui n'ai jamais fait l'armée, je ne saurai jamais coudre un bouton

Désolé pour le hors sujet ...

Réinventer la roue, ou jamais la retrouver comme en Amérique du Sud.
Sacsayhuamán, Cuzco, etc.

incroyables mais j'ai vu sur YT :
Quenuani
quelques exemples de savoirs perdus

Et la perfection des sculptures et monuments égyptiens ?

Est-ce qu'il y aura la vidéo sur ce nouveau M6 ?

Vu que le M11 a troqué le laiton pour l'aluminium. Est-ce qu'on peut espérer la même chose pour le M6 ? histoire de gagner 100g et quelques centaines d'euros en moins ?

Après tout un capot en aluminium serait bien dans l'esprit du M6 qui en avait un en zinc.

Une réédition en laiton ne ressemblerait pas vraiment à un M6.

Il y a eu des M6 en laiton, le M6 titane, puis les M6 TTL LHSA, Millennium, M6J, etc

Un autre intérêt du laiton est que le boitier est beaucoup moins sonore.

Ça a une influence? Intéressant

je fais un constat: si j'ai eu tous les Leica numériques, je les ai tous revendu pour passer au dernier modèle (sauf le M9p que je garde)
Avec le recul, le seul Leica que j'ai regretté d'avoir vendu, c'est mon premier M6.
Depuis, je passe d'un Leica numérique à l'autre, mes mes fidèles MP (argentique) et M6 (classique, Titan et Titanum) sont toujours là. Et le Leica que ja'i sans doute le plus trimbalé, est mon MP, et mon regretté premier M6..