Bonjour à tous,

Je tenais à vous faire part de mes premières anecdotes d'utilisation après 3-4 jours d'utilisation quelque peu intensive de mon tout nouveau M8.2 et de son non moins nouveau Summicron 50 - j'y reviendrai, d'ailleurs, sur le choix curieux de cette focale comme focale "à tout faire".

Premier constat, et non des moindres : oublié le mal au cou, torturé par la sangle du gros reflex porté toute la journée ! Grâce à une réduction drastique des masses suspendues, le M se fait léger voire aérien.

Bonne surprise également, la mise au point est finalement plus aisée que je ne m'y attendais et deviendrait presque instinctive. Presque, car évidemment j'ai effectué quelques clichés en oubliant totalement de tourner cette fameuse bague ... je vous laisse imaginer le résultat. A moins d'être un adepte de la photo conceptuelle très ... "concept", je doute pouvoir en tirer quoique ce soit.
Dans la série "tête en l'air", j'ai bien évidemment également déclenché au moins deux ou trois fois en ayant oublié d'enlever le bouchon - je trouvais le temps d'exposition bien long, tu m'étonnes John !
Une erreur, qui, j'en suis sûr, va continuer à me suivre pendant un moment est celle qui consiste à prendre la bague de diaphragme pour celle de mise au point. Je ne comprends pas pourquoi mes doigts vont systématiquement chercher la bague la plus éloignée ! Cela va sans doute mériter une bonne séance de rééducation desdits doigts pour les remettre dans le droit chemin, non mais ! Pourtant, je sélectionne souvent l'ouverture avant de porter l'appareil à l'oeil mais non, rien à faire.

Et sinon ? Eh bien, sinon, que du bonheur, un attachement presque "tactile" à l'appareil, une rapidité de réaction (une fois la mise au point faite) à en faire pâlir un photographe sportif, une discrétion, ah !, cette discrétion !. Sans parler d'un viseur clair (enfin !), du côté indiciblement pratique de voir au-delà du cadre de la photo, bref, en deviendrais-je fétichiste, rogntudju ?

Bon, soyons honnêtes, le 50 sur un M8 quand on visite une capitale, c'est quand même un peu long. Mais j'ai fini par prendre mes marques, garder l'angle de champ en tête et puis, on s'adapte ! Je finis vraiment par adorer ce Summicron. A tel point que j'ai quand même tendance à abuser un peu de la pleine ouverture, même en pleine journée, pour le simple plaisir d'en observer le flou - alors que, vraiment, pas mal de photos auraient gagné à avoir une profondeur de champ plus grande ...