Bien dit tout ça. Cela rappelle des conversations similaires autour de bières dans des cafés parisiens lors de mon adoption du vissant, avec un summiluxien amateur de motos indiennes, au sujet du
télémètre: faut-il ou non l'utiliser, en a-t-on vraiment besoin... Il estimait que le Standard ou le IA apportaient une liberté par rapport à l'usage du télémètre, car il faut régler sa distance au jugé et estimer la PdC avec la pratique. Cela n'a pas été totalement étranger à mon intérêt pour le Standard, avec lequel j'ai passé plusieurs mois fructueux et instructifs mais non exclusifs
On peut choisir de se passer de tout: l'autofocus pour la plupart d'entre nous, le posemètre pour mesure de lumière, le télémètre, le numérique et son écran arrière, se limiter à 36 poses, se passer de labo externe et faire son développement à la maison, etc. Cela implique un peu plus dans le geste, participe au plaisir de réussir une photo et peut-être nous apprend quelque chose. On apprécie d'autant tous ces apports supplémentaires quand on les retrouve. Moitessier avait coutume de dire qu'il n'utilisait le GPS que pour contrôler l'exactitude de son point au sextant. Les vissants, M2, M3, M4 et
M-A sont un peu des sextants.