Bonjour,

Bienvenue dans le monde magique du Summitar. Cette optique est fabuleuse !

Malheureusement les filtres ne sont pas d'un modèle courant : c'est du 39 à vis, mais avec une monture conique pour permettre d'atteindre le filetage, situé assez profond dans la monture AV du Summitar. Seule solution, je pense, pour concilier le grand diamètre de la lentille AV et le faible diamètre de la monture. D'ailleurs le Summicron, qui lui ressemble beaucoup (les premiers Summicrons sont sortis en monture Summitar avec un *) a un diamètre de 39.

On en trouve parfois sur E.B. Avec un peu de patience ça devrait aller...

...il y a aussi l'adaptateur SNHOO, qui permet d'utiliser les filtres E 39, plus courants, sur le Summitar. En tapant SNHOO sur Google on en trouve un à San Leandro en Californie (pas un SNHOO d'origine, une réplique, mais ça doit marcher quand même), et plus près, chez Elle et Lui Photographie (Leica Montmartre).

Piga

@ goldorak : très bien, le ponton en IR. Du coup :



Septembre 1985, le Pont Neuf "emballé" par Christo. M4-P, 'Cron 35, Kodak Infrared HS, filtre IR Leitz

Et ci-dessous le même, en vision TriX et Elmarit 90 :



Et, hier, le pont Sully, emballé par ???



M4, Color Skopar 2,5 50, Lucky SHD 100

Mais... sous le bouchon, c'est un Summitar, non ? La classe...

La Corse sur une Guzzi ! Géant !

La citation correcte est "à l'insu de mon plein gré" (Richard Virenque, lorsqu'il a été convaincu de dopage, en 98 je crois...)

Oui, je vois. "Tous en Vallouise" a été ouvert en 95 mais j'avais fait la pointe Louise avant...

Aux Agneaux, l'éperon SW est une voie en D- qui ne dépasse pas le IVsup, et pas très "engagée" (nombreuses échappatoires possibles) ; je vais essayer de retrouver des photos.

...non, le look nineties, un peu avancées même, mais je ne changeais pas de corde aussi souvent que de boîtier (une erreur, sans doute...)


Voire... Car cette dernière série date de juillet 1968, une de mes premières courses d'altitude en tête de cordée. Et je crains qu'il ne reste plus grand chose des séracs du glacier des Violettes (photo 3)

Pointe Louise : arête S, je suppose ? Agneaux : arête SW ? Une belle course, un peu méconnue. Mais les autres voies des Agneaux sont tout aussi belles !

Rue Lepic



M2, 'Lux 35, Neopan 400

Par la fenêtre du refuge de l'Aigle (3450 m.), le glacier de l'Homme et la Meije orientale...



M6, 'Cron 35, Kodachrome

Bonjour,

Retour dans le massif des Écrins, avec la traversée des arêtes de Sialouze - là encore, en cordée "réversible" (chacun des deux compagnons de cordée grimpe alternativement en tête).

L'itinéraire est simple : on part de la brèche de Sialouze, à gauche, on franchit successivement les 4 premiers "gendarmes" ou "flèches" jusqu'au sommet, et on traverse les 5 "gendarmes" suivants jusqu'à la brèche supérieure de Sialouze, d'où l'on redescend sur le glacier de Sialouze :





Une des plus belles "longueurs" de la course : la grande dalle de 30 m. qui mène à la 4ème flèche - ici, gravie directement (V/Vsup) :





De profil, l'arête S du Petit Pelvoux, que je raconterai un jour :



Les deux dernières longueurs avant le sommet, toutes en adhérence, sont également un pur plaisir :





Du sommet, vue sur le glacier de Sialouze ; on aperçoit le refuge du Pelvoux, quitté à l'aube :



Un premier rappel après le sommet :



Une cordée dans le 2ème gendarme après le sommet (un passage assez athlétique, dans mon souvenir) :





Pour finir on descend un grand couloir de neige et d'éboulis, et on termine par un beau rappel de 35 m. :



M6, 'Cron 35, Kodachrome



Arête des Trois Dents du Pelvoux

Pour changer, une autre façon de gravir le Pelvoux, par l'arête des Trois Dents. En commençant par un bivouac bourgeois, confortable, au pied de l'arête...







M2, 'Cron 50, PanF

En baptisant ainsi son bistro, "Serge" avait-il conscience de l'énormité du contrepet ?

IIIf, Summitar, Lucky SHD100

...des séracs (ici, ceux du Glacier Blanc) ; car, à la vitesse où ça fond...





M6, SA 3,4/21 et 'Cron 50, Delta 100
(et ce n'est pas une poussière, mais un avion qui s'est déplacé entre les deux photos)

Et c'est pourquoi on trouve souvent ici des annonces "je veux ra-tio-na-li-ser mon équipement".
Pour le plus grand bonheur de ceux qui n'ont qu'un boîtier et 2 objectifs et qui ne savent pas encore dans quelle spirale infernale ils s'engagent...

Bonsoir,

Cette image (début de la 2ème moitié d'après-midi, d'après la lumière ?) correspond bien à l'ambiance que l'on a avec soi quand on monte au refuge du Pelvoux ou du Sélé. Ah ! Nostalgie des montées en refuge, le sac de 20 kg sur le dos...

Un jour, je posterai un "Tour de l'Oisans" qui marquait ma reprise de randonnée après un sévère accident de moto... L'essentiel est de se remettre debout ! Et j'espère, jéjéZI, que cela a été le cas pour toi !

Merci pour vos commentaires.

@Floflo : bien vu, pour l'équipement ! Outre le look, le matériel a connu une sacrée évolution. Je me souviens avoir fait - par exemple - la traversée de Sialouze ou la face S de la Dibona en "grosses" - les dernières fois que je les ai faites, j'étais en chaussons d'escalade, ça change tout !

Pour la Meije, la première fois, c'était en 86, la seconde, voir ci-dessous, en 94. Et comme gaspard26, j'aimerais bien la faire une 3ème fois ! Depuis une douzaine d'années le boulot m'a tenu éloigné de la montagne mais je recommence à m'entraîner !

@ gaspard26 : la première fois, j'étais en cordée "réversible" qui permet une grande rapidité - mais il faut avoir du souffle pour enchaîner des longueurs de 70 m. ! La seconde, en tête du début à la fin. Mais toujours l'appareil sur moi - l'appareil dans le sac ne fait pas de bonnes photos !

@ marielle : voici les photos faites par gros temps. Pourtant, en arrivant à La Grave, rien ne le laissait présager :



Pour rejoindre le Promontoire nous avions pris, honte à nous, le téléphérique des glaciers de la Meije, puis traversée du col de la Girose et de la brèche du Rateau. Il était évident que nous aurions dû nous méfier :



Et le lever du soleil, en haut du couloir Duhamel, n'était pas franc du collier :



Mais tout a semblé s'arranger ensuite :



















En arrivant au sommet du Grand Pic, nous avons compris qu'il ne faudrait pas traîner en route :









Arrivés au Doigt de Dieu, la foudre s'est mise de la partie ; ça produit une impression... curieuse !







...mais ce sont tout de même de beaux souvenirs !

M6, 'Cron 35, Kodachrome