Bonjour,
Tout d'abord les images de Denis me font penser au Romantisme en peinture, aux nuages de Turner, à la vision dramatique et angoissante du paysage "à la Friedrich".
A ce sujet et sans polémique, Salgado en use et en abuse, c'est sa marque de fabrique. L'abondance de nuages introduit une réflexion forcée, orientée qui peut desservir le message. C'est pour cette raison que certains photographes ne montrent aucun nuage, ciel blanc ! Constat sans artifice ou le style du photographe apparaît peu.
Histoire de se concentrer sur le sujet en lui-même.
Difficile dosage entre le fond et la forme.
J'ai acheté un 28 mm contact ROM finalement, le meilleur compromis selon moi entre le 35 mm classique et le 24 mm difficilement maitrisable.
Dans les montagnes Huangshan, pour répondre à Robert, j’envisage d'emporter avec moi ce 28 mm et un 90 mm. Plan large d'ensemble pour localiser le topos et petit télé. pour : soit isoler un détail ou comprimer les différents plans. En évitant la surabondance de brumes et de brouillard, un peu, mais pas trop, et surtout essayer d'introduire plusieurs lectures aux images. Par exemple : paysage sublime, poétique, onirique ou cinématographique, pire encore paysage Bizness. (Avec ou sans nuages, dramatiser la scène ou la vider de son intérêt racoleur de carte postale)
Le sujet étant très "touristique", maintes fois reproduit, il va se poser la problématique de l'originalité du cadrage et de sa composition.
Pour terminer, mon problème est double car je souhaite emporter avec moi un moyen format aussi ! cruel dilemme.
Il me faudra choisir entre les deux formats ( l'un carré ou l'autre rectangulaire) deux visions différentes. A ce sujet l'argument, erroné dans cette problématique esthétique, du poids semble être hélas le plus convainquant.
"On attend les photos avec impatience". Là, c'est la question qui fâche, le temps de faire le développement, le tirage, le scanne...