Encore merci pour vos retours les summiluxiens. En fait ce ne sont pas vraiment des diptyques mais plutôt des images qui se suivent, c'est juste que je n'ai pas fait la mise en page lors du dépôt de dossier car je l'ai fait littéralement à la dernière minute.
Baboudialo : L'incompréhension est un moteur important pour moi et laisse des traces dans mes images.
Bonjour et merci à tous pour vos retour, J'ai vu que la forme de présentation suscite des questionnements et j'avoue qu'elle est un peu naze, mais ayant beaucoup hésité à postuler pour ce prix et m'étant appliqué littéralement à la dernière minute j'ai copié les liens un peu n'importe comment d'où les pseudo-diptyques qui ne vont pas du tout avec le défilement haut bas. Encore merci pour les feedback Herman
« Égaré dans une aveuglante absence de lumière, je t’ai cherché a cœur perdu. Sur chaque pas, je me découvre en toi. Les cicatrices laissées pour compte, dont je déniais l’existence se révélaient sous le battement de tes vagues… »
Travaillant depuis deux ans sur un projet sur le long-terme consistant à une immersion dans un quartier dit sensible (Le Mirail) de Toulouse et suite à une rupture. J’ai voulu prendre du recul et partir quelques jours pour changer d’air dans une ville qui m’était inconnue. Je suis donc parti à Sète pour 7 jours avec mes fidèles Summicron 35mm et M6 que j’ai utilisé le premier jour et que j’ai par la suite remplacé par le MM ou le M240 que Leica France m’avait prêté. Durant cette errance j’ai gardé ma démarche photographique qui consiste à une confrontation intime et personnel à un territoire inconnu et questionner cet espace en me laissant guider par les émotions, les rencontres et la solitude. Un questionnement mettant en friction le réel et l’imaginaire, le documentaire et la fiction. Il ne s’agissait pas là pour moi de réaliser un reportage ou de rapporter un fait existant à Sète mais de m’y perdre et de m’approprier le « banal » comme support de projection imaginaire.