Si cela intéresse quelques-uns, je pourrais faire un didacticiel pour montrer comment traiter les images ayant un écart de contraste trop important. La technique est surtout très intéressante en numérique à partir de fichiers RAW, mais le principe est valable avec des adaptations y compris pour des scans de NB.
Il y a du travail, texte, copies d'écrans etc... mais si cela peut rendre service.
Les photos 10 et 13 sont de la TriX mais qui avait été sous-exposée d'où le rendu un peu hard
A +
Ric

Je vous remercie tous de vos compliments qui me vont d'autant plus droit au coeur que je ne vous dit pas le travail de scan et surtout de post-traitement.
Dans un autre post j'ai écrit qu'en argentique je ne garderais que le NB (vous savez sur l'île déserte qu'emporteriez-vous ). Eh bien, je change d'avis, p.. de poussières, d'écart de contraste, de mauvaises expositions , non vraiment, je ne reviendrais pas à l'argentique !
Pour mémoire en 1967, il fallait mesurer l'expo à la main (ma compagne était une Weston Master V) et les conditions d'éclairage olé olé rendait la réussite aléatoire (vive l'histogramme ).
Faudra vous contenter de mes archives. En plus il faut scanner, quel b.., et avant de scanner retrouver les images. En encore je ne suis pas trop foutoire, mes films sont numérotés et beaucoup (pas tous..) ont des planches-contacts.
Avec le numérique, renseigner les données IPTC prend moins de temps que développer, plancher contacter et ranger, et hop recherche de mots-clés et en qq secondes on retrouve ce que l'on veut, certes l'indexation est une science et demande un temps de réflexion mais une fois fait, c'est tout bon.
Je dérive, c'est une manie . Je me remettrais au travail pour d'autres images en NB avec d'autres thèmes sur le Népal et d'autres en couleur. Mais vous avez compris que cela ne sera pas pour tout de suite.
A +
Ric

Le fil est un peu long mais j'ai vu qu'il y avait des précédents, notamment pour un voyage oriental ( JY ).
La notalgie m'a fait sortir des boites de négatifs de prises de vue faites ily a presque 40 ans.
En 1967 j'ai fait un séjour de plusieurs mois au Népal pour une étude sur l'ethnie Tamang qui était totalement méconnue à l'époque. Il n'y avait aucune publication les concernant. Les Tamang sont les "routiers" du Népal, les porteurs qui sillonnent le pays pour assurer le transport effectué chez nous par la route ou le rail.
Cela a pas mal changé depuis... Je possède des milliers de photos, je n'ai donc exploré qu'une trentaine de films qui ont été réalisés dans Kathmandu et sa vallée. Je n'ai sélectionné que des clichés qui me plaisaient il va s'en dire. Il y a beaucoup de portaits, en particulier d'enfants. Les photos d'architecture et des paysages étant plus classiques et plus intéressantes en couleur à mon avis.
Je pourrais faire un nouveau fil avec les diapos (Kodachrome II exlusivement, 1967 oblige !), mais je n'en ai plus que 5 ou 6 pelloches, le reste ayant été laissé au Musée de l'Homme.
Sur le plan technique ces photos ont été faites avec un M2 et les optiques de 35 (ouvert à 2,8 ), Summicron 50 et un 90 ouvert à 2,8 qui avait la particularité d'être un peu long et de se démonter en 2 parties. Certaines ont été faites avec un Edixa et un Schneider Xenar.
Les pellicules employées étaient principalement de la Gevapan 80 qui était une pellicule cinéma qui avait l'avantage énorme pour moi à l'époque d'être vendue en galette de 120 m et de coûter moins cher. Inconvénient, un peu plus granuleuse et peu contrastée. J'avais aussi quelques Tri X, FP3 et HP3 Ilford.
Tous les scans ont été fait sur Nikon 4000 ED en mode monochrome sinon un peu long dans Photoshop à partir d'un fichier RVB. Toutes les images ont au moins 2 calques dont certains peints pour ne traiter que certaines parties de l'image.
Je n'ai pas mis de commentaires pour chaque photo, je ne suis pas très doué pour cela.
Enjoy it. Commentaires et critiques bienvenues.

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Bodnath, le célèbre stupa


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Au pied du Stupa, l'aspect a condidérablement changé depuis..


#23
Parsupatinath, un saddhu


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Au pied de Swanbunath, dans la Bagmati


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Idem


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Parsupatinath


#27
Idem


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Fête de la déesse Kumari, le soir après l'intronisation qui se fait dans la journée


Ric

Le Passe-film FH-3 est l'accessoire livré d'origine avec le 4000 ED il y a qq années, il s'utilise avec le MA-20, lui aussi accessoire de base pour les films sous cache 5 x 5 (pourquoi seulement les diapos ?) et livré avec le 4000 ED.
Je n'ai qu'une expérience très limitée du V ED, mais je ne trouve pas que les scans soient meilleurs pour le négatif que pour l'inversible. Avec un inversible j'ai toujours de bons résultats qq soit la marque et le type du film. Ce n'est pas le cas avec le négatif, mon 4000 ED donne de très bons résultats avec la Portra par ex et les néga Kodak en général, rendu catastrophique avec les néga Fuji. La raison est connue, le masque orange qui diffère largement d'une marque à l'autre.
Ric

D'accord avec Zekkar, c'est bien en partie pour ça que j'ai vendu mon M, je ne fais pas de reportage ou de photo s'en rapprochant. Dès que l'on a besoin d'une visée précise, le reflex reste incomparable. Par exemple j'ai eu un 21 ASPH, galère la visée, je ne l'ai gardé que peu de temps (2 ans) car souvent déçu, jamais assez près alors que dans le viseur j'avais l'impression que c'était pas mal, viseur déformant ++ et surtout approximatif.
D'accord aussi sur l'avis précédent, il faut vraiment que la texture soit le sujet, le cadrage de la 1ère n'est pas très bon pour cela, mais bel exercice quand même, à poursuivre car il y a de bonnes idées, et puis le challenge du scan et du traitement de l'image, pas évident non plus.
Ric

Simplement une réponse rapide, car ce lien va dériver, un minimum de respect avec la "netiquette".. Mon propos n'est pas de faire l'apologie du tout numérique mais simplement d'illustrer le fait que l'association des deux méthodes est plus qu'intéressante et particulièrement valorisante pour l'argentique pour le post-traitement que cela permet. La photo précédente me semble une illustration évidente (c'est volontairement que je n'ai pas cherché à avoir plus de détails sur la chaudière afin de priviligier la diagonale visage du machiniste --> geste du bras --> foyer, mais ces détails existe sur la dia et il est possible de les avoir).
Pour le NB, entièrement d'accord, je n'en fait plus du tout, je ne "vois" plus du tout en NB, le peu que j'ai fait récemment m'a paru plutôt nul (y compris en num), mais je crois néanmoins que c'est ce qui va rester de l'argentique. Je suis par contre encore sceptique sur l'impression par rapport au rendu du labo classique, y compris pour les techniques de dye-transfert. Avis perso évidemment.
Ric

Je n'ai qu'une expérience modeste du Coolscan V ED, celui d'un ami, j'utilise (de moins en moins because tout num maintenant) un 4000 ED. Le gros reproche que je ferais à ce matériel c'est bien l'éclairage trop dur en règle générale. Celui du Minolta doit être moins brutal, donc moins contraste, de plus la numérisation se fait sur 16 bits et non sur 14 comme pour Nikon (soit 12 en réalité je crois, 2 bits sont utilisé pour des infos internes à l'appareil). De plus Minolta 5400 dpi contre 4000 et prix assez équivalent. Il semble que le logiciel le mieux adapté soit le Silverfast en version complète payante. je vous renvoie à l'article paru aujourd'hui même (23/02) sur
http://www.luminous-landscape.com/tutorials/ndq.shtml
qui me parait très bien fait car rationnel et bien argumenté.

Ric

Félicitations pour la qualité de la compo, du rendu des nuances et de s'être rappelé que la photo c'est avant toute chose écrire avec la lumière.
Ric

Jean- Yves
Ces photos ont été faites en 2003, peu de temps avant mon passage au numérique exlusif. Autant le souvenir visuel (très infidèle comme chacun sait) me le permette, la couleur est assez bien rendue et est effectivement dûe à une couche d'huile un peu vieillie car non soumise à un frottement sur certaines pièces métalliques.
Regardé à 100% dans Photoshop, les clichés couleurs sont tout à fait impressionnants pour le rendu et la qualité du piqué. Ce zoom Canon est tout à fait extraordinaire surtout à 50 et 70 mm. Il est probable qu'une optique Leitz type Summicron R 90 donne un rendu des nuances colorées un peu plus fin et un peu plus de piqué, mais sur un "capteur" argentique, pas sûr que la différence ne relève pas que du fameux cheveu coupé en ..etc.. La contrepartie c'est que ce p.. de zoom pèse presqu'un kg, on y ajoute le kg du boitier motorisé et je pouvais faire de la vitesse lente à main levée car suffisamment lesté et amorti !
Toutes les photos précédentes ont été faites sans pied, Leica comme Canon.
En tout cas, très heureux qu'elles plaisent.

Ci-dessous une autre vue que je trouve intéressante car illustrative de l'intérêt du traitement numérique de l'image argentique. Il aurait été impossible de faire tirer cette image pour un prix raisonnable avec les techniques tradionnelles, j'entends par là agrandisseur couleur, masquage manuel et/ou masque de contraste comme réalisé il y a qq temps pour le Cibachrome.
En effet l'écart de contraste est tel que même sur la dia examinée à la loupe il n'y a pratiquement aucun détail dans le foyer, or les détail y sont pourtant en partie. Il y a 5 ou 6 masques différents sur le traitement de cette image, je ne me rappelle plus très bien comment j'ai fait car je n'ai pas conservé le fichier au format psd. Le tirage en 30 x 45 sur une machine Agfa D2 Lab est impeccable (coût 8,5 euros, x 5 ou 6 dans un labo pro et pas mieux). J'ajoute qu'évidemment je n'ai pas collé une image de flamme prise ailleurs, il s'agit bien de l'intégralité du cliché d'origine, pas de trucage qui aurait été facile dans ce cas (Provia 100F, Canon et 24/70 à 24 ou 28).



A +
Ric

D'accord avec Zekkar, j'ai mis le scan pour faire vite, c'est effectivement mon régalge de niveau qui a été un peu fort, j'ai fait cela à la va-vite, le scan est effectivement bon. La 2ème photo en BW est par contre mieux traitée (c'est à dire pratiquement pas). Le mieux est l'ennemi du bien dit-on, illustration.

Ric

Pour ceux qui aiment, une autre prise de vue en NB. J'en ai d'autres faites avec le M et le 21 ASPH, mais pas encore scannées, si certains réclament..



Une en couleur (Provia 100 F, mais Canon EOS 1 V et zoom 24/70 à 70, je sais, je triche, mais je ne possédais pas 2 boitiers Leica pour faire en même temps de la Tri X et de la Provia).



Ric

Je me rends compte que mon scan précédent est un peu sombre.. j'essaierais de faire mieux la prochaine fois.
Si quelques uns doutent de la qualité des optiques Leitz, un détail de la photo précédente



Ric

Si le cliché de Mikebrand est pris d'un peu loin et manque de premier plan, je vous propose une vision plus rapprochée..

M6 TTL, probablement Summicron 50, diaph et vitesse x (vive le numérique et les données EXIF), Tri X exposée 400, ça je suis sûr, dev D76 1 + 1, scan Nikon 4000ED.

Loco vapeur 232 (gift of America, plan Marshall)



A +
Ric

Merci Dido pour le compliment, sublime cette image peut-être pas quand même.. ! Comme indiqué plus haut, il s'agit d'une pdv numérique (1Ds avec 16-35) faite le soir, 15 min avant le coucher du soleil, avec filtre polarisant et orientation pas tip top par rapport au soleil qui était sur le côté et pas dans mon dos, d'où le dégradé.
J'ajoute qu'il n'y a pas de réglage de balance de couleurs, mais seulement 2 masques de réglages, 1 de niveau et l'autre une courbe en S de contraste (quart de ton 64/60; trois quarts de ton 195/191, valeurs sortie/entrée). Pas non plus de masque spécifique pour le ciel avec un masque de fusion peint par exemple, ce qui aurait pû permettre d'accentuer le ciel par exemple.
Dernière digression sur le numérique, les filtres ne sont plus d'aucune utilité hormis le polarisant, à la condition qu'il soit de bonne qualité, sinon dominante verte garantie (corrigeable certes..). Il est possible d'obtenir l'effet polarisant sans filtre pour avoir le même effet sur un ciel, mais pour retirer un reflet sur une surface vitrée ou liquide, pour améliorer le rendu de la matière (le sable par exemple), Tintin, pas possible.
Dernier conseil que je donnerais à Aden51, ne pas oublier cet accessoire. En prendre un grand, diamêtre 77 ou plus, l'intérêt est, en tenant ce dernier à la main plaqué sur l'objectif, de pouvoir le faire déborder dans la direction du viseur, ce qui permet d'apprécier l'effet dans le viseur du M, sans acheter l'accessoire sans doute coûteux vendu par Leica.
Pour organiser un voyage, why not, j'avais organisé le séjour dans l'Aïr-Ténéré de nov 05 avec 6 autres personnes.
Dernière digression, les scorpions, pour les trouver il faut les chercher, pour se faire piquer, alors là chapeau bas ! Cela mérite une médaille et pas un traitement corticoïde. A mon avis, le seul risque non sollicité, est d'être piqué par un scorpion balayé par un vent de sable lorsque l'on dort par terre, et que la bestiole soit projetée vers l'entrée du duvet. Cela fait beaucoup de conditions, les piqures que j'ai vues ont concerné le plus souvent des enfants qui dormaient par terre avec les protections vestimentaires locales, c'est à dire rien (vague vêtement ± en lambeau). Le traitement : nada. Cela fait mal (voire très mal), parfois fièvre, et rarement quelques signes neurologiques. Doliprane et patience. Chez l'enfant, surtout s'il est petit et le scorpion gros (plus de venin), c'est une autre affaire et un décès possible, pas exceptionnel même.
La vipère des sable constitue le plus grand danger, mais encore une fois il est plutôt rare d'en voir. Entre mon premier séjour en 1974 et maintenant, je n'en ai vu qu'une seule fois dans la nature. Conséquences redoutables de la morsure et traitement relevant plutôt d'un service de réa que de ce que lon peut faire dans les dunes. Le meilleur traitement est préventif, ne pas croiser la route de cet animal.
A +
Ric (quel bavard )

Zen, cela ne l'a pas été ce soir là pour le copain que j'avais entraîné dans l'aventure. La nuit tombait, nous n'avions pas de lampe de poche et le guide etait parti avec la voiture pour préparer un campement dans les dunes à environ 1 heure de marche de l'endroit où nous étions. Il m'avait seulement fait une description de la direction et de la position de l'endroit, le tout en tamachek.
Panique du copain qui n'avait pas pû suivre cette conversation et qui se voyait passer la nuit perdu dans les dunes.
C'était son premier voyage dans un désert de ce type... Pendant notre marche, j'ai dû l'entendre 100 fois répéter "t'es vraiment sûr que c'est par là" ou bien "t'es sûr de lui, il ne sera pas parti sans nous" etc..
Bien qu'au bout d'une heure de marche dans une nuit noire sans lune, je sois tombé pil poil sur la voiture, il a toujours cru que le hasard avait bien fait les choses et que nous avions eu de la chance. Mais je connaissais déjà bien l'endroit, j'avais crapahuté plusieurs fois avec ce touareg en qui j'avais toute confiance et réciproquement sinon il ne nous aurait jamais laissé seuls.
A déconseiller formellement à des novices stressés !

Pour être honnête, la photo ci-dessous est numérique et pas Leica. Dernier séjour en nov 05 au Niger.



Ric