AHA on touche ici à l’un des défauts du vissant. Si on sort du 50mm alors il se transforme vite en sapin de Noël

Vous l'avez acheté pour finir ?

Avoir un bel appareil est toujours agréable bien sûr, mais s'il a des marques d'utilisation après 60 ans, c'est quand même assez normal.
Si c'est pour le mettre en vitrine bon. Mais si c'est pour s'en servir, alors ce n'est pas si grave !

Pour ma part, mon IIIf vient du Leicashop de Wien et je retournerai chez eux en toute confiance.

Ah oui et on peut être membre du C4DV aussi.

Oui et prévoir une nouvelle sortie serait de bon augure. Car avoir un projet dans le viseur en ces temps incertains serait positif.
Sans fixer de date. On pourrait déjà discuter d'un lieu non ?

Même si je suis nouveau, comme indiqué ci-dessous, je possède selon les statuts de quoi pouvoir mettre mon grain de sel dans cette respectable (?) institution.

Quels sont vos critères pour le choix du lieux ?

Pouvoir correctement le recycler serait déjà un bon début...

Très joli fil.
Merci

Pour ma part, je +plussoie+ ce choix.

Le vissant a je trouve beaucoup d'avantages;

C'est un pocket dans le sens positif du terme car il est petit mais permet des photos de qualité. On le prend facilement avec soit.
Il est solide. Sa conception est simple et robuste, on s'en aperçoit de suite à sa prise en main.
Il est réparable, de nos jours c'est un concept qui disparaît... et non seulement il est réparable, mais si on est un peu outillé, on peut le faire sois-même sans gros risques. (Mais pour cela il faudrait déjà qu'il soit cassé).
Il est relativement bon marché. Compte tenu des prix Leica sur du M d'occasion par exemple, mais aussi vis-à-vis des autres 24x36 de qualité ou du plein format.
Comme dit plus haut, il existe un choix important d'objectifs qui sont toujours excellents et à redécouvrir.
Certains de ces objectifs sont ingénieux, les rentrants, comme concept c'est juste génial !
La côte est plus ou moins constante, ce qui permet d'essayer en sachant qu'au pire on le revendra.
On peut le confier à un enfant -ponctuellement- sans avoir peur qu'il le casse et ainsi lui apprendre à regarder.
Il est bluffant, quand on montre le concept du télémètre, les gens sont en général bluffés et enthousiastes.
Il oblige a réfléchir, à cadrer et composer sa photo. On ne shoote pas à tout va avec un vissant (et la consommation de clics des autres appareils Digitaux diminue grandement aussi).
Les photos restent et les ados d'aujourd'hui en sont dingues (c'est stylé).
J'ai redécouvert des professionnels et des artisans de la photo dans ma ville avec qui j'ai plaisir à échanger et confier mes films à développer.

Et que le plus récent que l'on puisse trouver date du début des sixties moi cela me plaît bien.

Il a aussi des défauts, mais pas autant que ça finalement. (bon je )

Bonjour et bienvenue,

Le conseil d'A.noctilux est -comme toujours- excellent, mieux vaux acheter directement du matériel en bon état.

Mais compte tenu du prix bas qui t'es proposé, et si bricoler ne te fait pas peur, alors tu as beaucoup à gagner en expérience à essayer de le réparer.

Pour les outils, sur le net tu peux trouver des outils réglables pour démonter les objectifs et côté visserie un équipement pour horloger convient très bien.

Les champignons, il y a plusieurs recettes, mais ils n'aiment pas le vinaigre blanc (petite demo).

Je te renvoie aussi ici pour ma première expérience de démontage dont l'objectif me sort de très belles photos et sans aucunes traces visibles.

Le seul risque que tu prends c'est d'avoir à mettre le verre en centre de tri...

Bonne chance.

Merci à l’ensemble des intervenants pour vos conseils et interventions.

@A.Noctiluxj’ai hésité avec la Sekonic L408 surtout qu’il y avait en avait un d’abordable sur Ebay à l’époque.
@JOEL et plein d’autres, le Weston Master III comme ces contemporains, m’ont tentés aussi mais suite à une mauvaise expérience avec un magnifique Minette qui réagit à la lumière mais ne mesure plus rien, je ne l’ai pas acheté non plus.
@benjadu63 assez bluffé par le lien, j’ai donc commandé un Reveni Labs.

Petit retour et premier partage d’expérience.

Commandé en août, il a été livré avec deux piles comme annoncé, en début septembre. Je l’ai acheté avec la boîte qui est une option intéressante. Elle est munie d’une rampe de flash et le spotmètre y est fixe à l’intérieur. L’ouverture est bien conçue et l’appareil est bien protégé même dans un fond de poche. Sauf si bien sûr on le laisse dedans au lavage…

Première prise en main, c’est très petit, c’est super léger mais l’écran est encore visible sans lunettes pour moi. Sur l’aspect et @amansjeanphilippe il n’est pas aussi moche que les photos le laissaient supposer. En fait le plastique a un rendu granuleux comme les vieilles peintures mattes sur aluminium des années 60’s. J’ai un pare-soleil Thagee et un vieux microscope avec le même rendu. Pour mettre sur un vissant, on est bien dans le ton.
Au verdict, une finition soignée Made in Canada avec un numéro de série en relief.

Côté technique, il a 4 touches, ON, MENU, AVANT et ARRIÈRE.
On peut choisir le mode A ou S, régler la compensation, le paramétrage de l’écran, la durée de l’allumage, la calibration et les ISO. Dans cet ordre et livré avec un mode d’emploi PDF en anglais.

Le Mode A, priorité à l’ouverture. De Stop en Stop de 0,7f à 1000f soit une plage super large selon le standard international. Là on peut regretter de ne pas avoir une mesure 3.5f ou une 6.3f courants sur les vieux objectifs, surtout au regard de l’énorme plage de mesure proposée. Personnellement la plus petite focale que j’ai vue c’est le Takumar 300mm qui ferme à f45. Hormis pour une boite en carton avec un trou d’épingle, f720 me semble bien théorique. J’y reviendrai.

Le Mode S, priorité à la vitesse. Du 1/8000e à 1heure en doublant les temps également. Une plage très large. Qui laisse envisager une nouvelle utilisation pour un vissant, en nocturne notamment.

La Compensation en tiers de STOP de -2 à +2. Alors oui on peut bien corriger pour avoir finalement un 3.5f, mais ce n’est pas super pratique et carrément catastrophique si on oublie de le remettre à zéro, vu qu’il corrige l’ensemble du Mode A…

Le paramétrage de l’écran en EV. EN ou EV. DIS. Que je n’ai pas encore compris 

La durée d’allumage de la mesure (si on n’est pas dans les menus donc) de 5s, 10s, 15s ou 30s. Comme il ne fait qu’une mesure et que l’on ne peut pas l’éteindre, c’est un paramètre bien vu et pour moi 5s conviennent.

La calibration ; il est arrivé réglé d’usine à -2. La correction va de -20 à +20 là on verra sur le long terme comment la mesure vieilli. Bien vu là aussi.

Enfin les ISO de 1 à 12800 en doublant chaque pas, mais avec les gammes ASA que les fournisseurs de films proposent usuellement comme le 125 ou le 160. Avec 6 ou 32 il y a aussi de quoi tester de très vieux films. Là contrairement au mode A, c’est complet.

Sur le mode A, j’ai fait part de ma petite déception au fabricant. Très réactif et sympa, Matt m’a répondu le lendemain qu’il avait dû faire un choix. Pour ma part, je ne trouve pas que mettre 3.5f aurait alourdi le menu des choix du spotmètre. On pourrait aussi imaginer un Mode OLD_A avec des ouvertures pour des vieux objectifs, ce n’est au final que de la programmation et c’est techniquement possible. Affaire à suivre donc.

Une fois monté sur mon IIIf avec le Summitar qui possède les ouvertures de diaphragme Ad Hoc, le mariage fonctionne et la magie opère. C’est discret, simple, rapide et précis. Le spotmètre masque le trait du boîtier qui désigne les vitesses et on pourrait le reporter sur le côté du spotmètre, mais c’est un détail. De ce que j’ai compris, il semble que la mollette des vitesses des Leica d’avant-guerre, puisse parfois être en conflit, mais Reveni Labs y travaille. Faudrait tester avec un a ou un A.

Enfin, je vous propose un petit test comparatif fait en fin d’après-midi de début d’automne, dehors sur une terrasse couverte et ombragée avec différents appareils. Sensibilité 125 ASA et ouverture à 2.8f.

• Rolleiflex 2.8f : 1/125e en mesure directe
• Rolleiflex 2.8f : 1/30e en mesure indirecte
• Leica M5 : 1/60e
• Spotmatic : 1/125e
• Pentax 6x7 : 1/30e
• Nikon D300s : 1/50e

• Reveni Labs : 1/125e (voir 1/250e selon l’angle de visée).

A priori et à la même ouverture l’objectif et le format ne rentrent pas en ligne de compte.

En commentaires, je dirais qu’avec 1/125e le Reveni est dans le ton des mesures obtenues en direct avec deux appareils qui exposent correctement mais qu’il serait bien optimiste avec 1/250e. Un truc à se rappeler lors des prochaines utilisations, voir par la suite d’adapter sa calibration.

Que le diabolique M5 est très proche de la mesure digitale du D300s et de la moyenne des deux types de mesures du Rolleiflex. Et que sans avoir la vue qui baisse le 6x7 est dans ce test, pile dans sa zone d’inconfort.

En conclusion je suis donc satisfait de mon achat et impatient de remettre le IIIf dans les poches de ma veste cet automne 
Merci à tous.

Sur mon Rolleiflex, les mesures DIN vont de 12 DIN=12 ASA, 15 DIN=25ASA, 18DIN=50ASA, 21DIN=100ASA, 24DIN=200ASA, 27DIN=400ASA, 30DIN=800ASA, 33DIN=1600ASA.

Dans "Meine Erfahrungen mit der Leica" de 1939 le Dr Paul Wolff tire en majorité à 17/10DIN et 20/10 DIN soit 40 et 80 ASA.

C'est pas exactement la réponse à la question, mais si un comparatif existe, il sera plus facilement en échelle DIN.

Merci pour tout vos conseils !

Bonsoir,

Après quelques utilisation de mon IIIf, je remarque que l'on se fait à estimer la lumière ambiante.

Toutefois après avoir utilisé le M5 et sa mesure de lumière diabolique, je me dis qu'un posemètre, parfois cela serait bien.

J'ai une application pour smartphone apple qui est pas mal, mais une mesure avec l'iPhone quand on a un III dans la poche, cela casse l'ambiance

Sur le fil des vissant (que j'ai pas voulu détourner) vous parlez du Sekonic L408 et sur la Bay, j'ai aussi vu des Minolta autometer (je me rappelle que mon Minolta 7xi avait le don pour les couleurs).

Quel sont vos habitudes ?

La mesure de lumière de cet appareil est incroyable ! "aux petits oignons" avec le M5. Rien n'est plus vrai !

Joli travail !