Ces photos ont été prises il y a 3 ou 4 ans (pendant Visa pour l'Image), les pêcheurs étaient encore poètes. Ils le sont moins maintenant, on ne voit plus ( ou moins ) ces filets de couleurs sur le port.
La #5 est une démonstration de la qualité des optiques Leica, il s'agit de filets à anchois fait avec du nylon très fin et on voit très bien le détail des noeuds sur le cliché original et sur le scan ( drum scan pro ).
A +
Ric

S'il y a eu autant de neige que par chez nous (Sud Massif Central), ça doit donner, bel effort et belles photos.
Ric

Jolie position et expression, une prise de vue qui met bien en image l'innocence de l'enfance.
Ric

Quelques images déjà vues (sujet un peu rabaché, pas dans ce site) mais cela fait toujours plaisir de les refaire, même si d'autres...
M6TTL et Summicron 35 ASPH, Provia 100 F, distance 0,8 à 1,50 m selon les photos.
Port de pêche de Port-Vendres (hors saison touristique).

#1



#2



#3



#4



#5



#6



Certaines sont meilleures que d'autres, mais ce n'est pas moi qui est commandé les filets au fabricant et pas moi non plus qui ait fait les tas

Ric

Préférence "nette" pour la 3, pour l'ambiance générale, le flou, et on est bien dans une atmosphère saturée en humidité.

Des photos bien présentées, un cadre c'est quand même mieux qu'une image postée sans même de petit liseré noir de délimitation.

Quand tu retournes faire un séjour en Algérie, n'hésites pas approches toi, rentres dans la scène que tu composes. Par exemple la #2, pas mal, de l'idée (le cadre dans le cadre cher à Jean-Yves), mais en t'approchant encore plus des personnes dans le mini-bus, en les serrant un peu plus à gauche, tu ouvrais plus ton image sur l'extérieur et le personnage de dos à gauche devenant plus flou et fermant l'image à gauche, dirigeait encore mieux le regard sur les 3 femmes à l'extérieur. Tu aurais fait alors du Depardon 100 %, là tu n'es qu'à 50 %
Amitiés
Ric
PS: tu peux en faire d'autre avant de retourner en Algérie

Zekkar, OK c'est plus clair, mais tu perds beaucoup d'informations dans les noirs et les blancs. De plus ces photos ont été faites sous un ciel complètement bouché de mousson, cf #1.
Quand j'écris "scans", tu as raison, le terme est inexact, c'est mon traitement photoshop qui n'est pas tout à fait OK.
Je n'avais plus regardé ces images depuis longtemps, ce film quel merveille, même si on s'éloigne un peu de la réalité.
Ric

Pas mal, pour une première expérience du désert tu as pû voir que le matériel ne risquait pas trop, tu nous diras combien de scorpions tu as vu ?
A priori, d'après la couleur du sable dans le fond et le relief (photo 2), ces photos ont été faites dans la Tadrart Akakous et pas dans la zones des canyons où il y a toutes les peintures.
Les labo ne prennent aucun soin des films, ils s'en foutent puisque le système anti-poussières des scans efface tout. La seule méthode est de demander un développement seul avec la bande du film non recoupée, pour ma part je leur fournissais en plus une boite pour l'emballer, sinon elle est roulée dans un petit emballage de m.. et le frottement des spires de pellicule l'une sur l'autre raye aussi quand on extrait le film de la boite. Une seule solution, le numérique (pour moi ce n'est plus une joke, comme toi je l'ai eu saumâtre qqfois).
Curieux et impatient d'en voir d'autres.
Ric

Coignet, merci pour ton aide, dans Firefox, c'est effectivement un peu plus clair. Mais la raison est bien que mes scans sont trop denses au départ et la réduction 72 dpi les assombrit encore un tout petit peu (perte d'info obligatoire).
J'ai essayé de retraiter celle qui me semble être la plus sombre de manière à ce que je la trouve juste un poil trop claire dans Photoshop:



De plus, je commence à avoir du mal à calibrer mon écran (Mitsu 2070 SB), même avec un contraste à 100% je n'arrive pas aux 80 cd/m² requis, ce qui participe à la génération d'images trop sombres.
Additif : à la prévisu, c'est encore assombri par rapport à ce que je voyais ! Je post quand même
A +
Ric

Pour un premier post, chapeau, très bien composée, un cadre dans le cadre, le personnage à droite pour une meilleure lisibilité, de dos pour le mystère et l'imagination, que fait-il, qu'attend t'il ? Impression d'écrasement du personnage devant le spectacle lointain de la ville, un peu comme devant la vitre d'un aquarium géant.
Le premier jet me plait bien, trop clair et on perd de cette ambiance, je pense.
Ric

Regardez à nouveau la première photo et imaginez atterrir avec un avion sur une de ces croupes verdoyantes du premier plan!
Jamais on m'aurait fait monter dedans ou alors comateux et près à crever
Malheureusement encore une fois un peu sombre bien que j'ai suivi les conseils avisés de L Coignet
Ric

Voici mon dernier post avec des diapos Kodachrome II faites au Népal en 1967. Après stop sinon Gautier va m'appeler Arthur pour consommation abusive d'espace disque..
Notre groupe est parti de Kathmandou avec une petite colonne de porteurs vers l'Est du Népal, dans la direction de l'Everest puisque le pays Tamang se tient par là.
Au fur et à mesure de notre approche nous avons glâné des renseignements pour trouver un village ethniquement pur et dont le mode de vie était resté le plus traditionnel et conforme aux coutumes et pratiques de cette ethnie.
Nous nous sommes arrêtés dans un village proche d'un petit centre, Jiri, à 6 h de marche plus à l'Est.
Une fois par semaine quelques uns d'entre nous partions essayer de compléter notre ravitaillement sur une colline où se réunissaient de nombreuses personnes venues de toute la région dans un marché animé et multicolore. Il y avaient non seulement des Tamangs, majoritaires, mais aussi des Sherpas et quelques Tibétains qui passaient en fraude pour essayer de gagner ce qu'ils pensaient être l'Eldorado : Kathmandou.
Jiri ne comptaient alors que quelques bâtiments en dur, genre chalet Suisse, et pour cause, il y avait une mission humanitaire médicale avec 2 médecins et 2 ou 3 infirmières suisses.
Le marché se tenait à plus d'une heure de marche de Jiri, sur le sommet arrondi d'une colline légèrement en pente dont le terrain assez régulier permettait à un Pilatus Porter de se poser pour ravitailler les suisses et évacuer les malades qui devaient l'être sur Kathmandu. J'ai vu une fois cet avion atterrir et surtout repartir (dans le sens de la descente !). Impressionnant et pas de deuxième essai possible.
Notre ballade prenait 2 jours et nous revenions en général maigrement chargés car il n'y avait à l'époque que très peu de nourriture à acheter. Toutes les communications se faisaient à pied (hormis le Pilatus, mais pas régulier) et nous étions à 12 jours de marche de Kath. Donc production locale seulement, c'est à dire quasi rien.
Je possédais toute une série de portraits dont j'ai cédé les dia et les négatifs NB. Je ne possède plus que des tirages et des planches-contacts. Je ne pourrais donc pas vous faire profiter de ce que je considère comme étant le meilleur des prises de vues sur le marché. J'ai quand même eu la satisfaction de voir quelques unes de mes photos en agrandissement de taille conséquente (1 m environ) servant d'illustration lors d'une expo qui avait eu lieu au Musée de l'Homme au début des années 70. Au moins elles avaient été utiles.
Le gros de mes photos est purement documentaire, tous les objets usuels du village tamang ont été répertoriés et photographiés, chaque maison et leur intérieur, les scènes de la vie quotidienne y compris les plus triviales, cuisine, le peu d'agriculture, les soins aux enfants, l'activité des forgerons kamis, une crémation, tous les habitants, une scène de chamanisme etc.. L'immense majorité n'a que valeur de document, c'est pourquoi je m'arrêterai à ce post (et puis tout lasse !)
Ce sont donc des photos du marché de Jiri que je vous propose

#01
Pour vous montrer le type de paysage de la région dîte des collines. Sous un ciel de Mousson, un peu avant Jiri.



#02
Un cadrage manqué, il aurait fallu dans l'autre sens !



#03
Le marché lui-même, voyez le monde et la matière à photo, un vrai bonheur, sauf que le ciel de mousson et 25 ASA, dur dur



#04


#05
Ce Kodachrome, quand même, c'est qq chose



#06


#07


#08


#09


#10


#11


#12
Un bijou, or et turquoise "de rivière", un des plus travaillés de ceux que j'ai photographié
Il appartenait à une femme sherpa de Jiri



Mille excuses, la #12 n'a sûrement pas été faites au Leica, mais plutôt avec l'Edixa que j'avais aussi et le Schneider 1,9 de 50 avec des bagues allonges.

Ric

JY
Je me suis rendu compte que je n'avais pas numéroté après avoir posté, j'y ferais attention ce soir pour la nouvelle série.
Pour le rendu des couleurs, indiscutablement, c'est le K II qui est inimitable et inimité. Il y a une interprétation indiscutable, les rouges et les bleus sont plus rouges et plus bleus que nature, il y a une densité de la matière sans doute dûe au fait qu'il s'agit à la base d'une émulsion NB. Mais la qualité des colorants ajoutés au développement est certainement à mettre en cause. J'ai utilisé après de la K 64 Pro, mais elle n'avait plus tout à fait ce rendu.
Comme indiqué plus haut, la Velvia 50 serait la seule qui puisse être comparée mais il n'y a pas ces noirs denses, ces rouges qui le sont vraiment. La Velvia 50 tire vers le bleu-vert et n'a pas cette densité physique de l'émulsion de la KII.
Pour les commentaires, non, c'est pas trop mon truc, et je vais manquer de recul pour faire autre chose que de l'anecdote ou du descriptif sans intérêt. Mais on peut monter une association.. il y a des personnes douées et cultivées dans les "summiluxiens", avec d'autres je fais les pdv et d'autres feront les commentaires !
Ric

PS.: je découvre qu'il y a un bouton "éditer", j'ai ajouté des numéros, top ce forum !
PS2.: pour JY. Eh non, à mon regret les pieds du gamin ne sont pas sur la diapo, j'ai hésité à la mettre pour cela, mais le regard et l'accoutrement sont trop ! Avec un reflex, cela ne me serait sans doute pas arrivé

Votre enthousiasme me touche et je vous remercie de vos compliments. Mais cette fois-ci, "Merci Kodak", car il n'y a pratiquement pas de post-traitement, Niveaux à peine retouchés, Courbe de contraste avec un S très peu incurvé ( 64/60 à 62, 127/127 et 191/192 à 194, pour entrée/sortie, quart, mi- et trois-quarts tons). Aucun travail sur les masques de fusion.
Ce KII a un rendu inimitable dont la conservation est tout à fait étonnante. J'ajoute que je bénéficie du réglage spécifique sur le scanner Nikon, qui a été repris, je crois, sur la série 5 y compris sur le V ED.
Enfin, mes cadrages n'étaient pas tip-top, elles ont toutes été un peu recadrées.
Ce soir je mettrais en ligne des dia faites dans la région Est du Népal, en particulier sur un marché de campagne.

En 1967, le Népal était le pays le plus pauvre du monde, il a été malheureusement battu depuis (Mali, Niger par exemple). Le despotisme d'un roi, une rebellion retrograde mettent à bas une économie déjà fragile.
Tout à fait d'accord avec squareboss, ce pays et sa population valent plus que le simple "détour".

Ric

PS.: merci de m'avoir rappellé le nom de la place que j'avais oublié !

En préambule, que ceux qui manipulent Photoshop avec dextérité soient indulgents, si j'ai détaillé autant, c'est avec le souci que ceux qui sont moins familiers avec ce logiciel puissent suivre et que cela leur soit utile.
Ce type de traitement ne peut se faire qu'avec Photoshop version complète, à partir de la 6. Eléments ne permet pas de faire de masque de fusion, donc exit, dommage car bien moins cher. Par contre je pense que cela est réalisable avec PaintShop Pro, à vérifier.
Tout d’abord quelques définitions de manière à ce que tout soit bien clair et que chaque terme ait la même signification pour chacun.

DEFINITIONS

Qu'est-ce qu'un calque ?
Les calques peuvent être comparés à des feuilles d'acétate transparentes empilées les unes sur les autres qui permettent de travailler sur une partie de l'image sans toucher aux autres. La meilleure représentation que l'on puisse s'en faire est celle de la réalisation de dessins animés. Vous avez sans doute vu des documentaires sur les studios Disney montrant ces feuilles d'acétate. Sur une est peint le décor du premier plan, l'herbe du sol, sur une autre le fond qui représente des arbres et le ciel, une dernière avec Cendrillon est insérée entre ces deux. La superposition des trois donne une image dont toutes les zones sont peintes. Chacun des dessins est modifiable indépendamment, économie de travail et meilleure efficacité et rapidité d’éxécution.

Qu'est-ce qu'une sélection
Faire une sélection, c'est capturer un ensemble de pixels qui seront séparés des autres, dans le but d'exercer sur eux une action spécifique tout en protégeant le reste des pixels.
La sélection directe se fait avec des outils spécifiques (lasso, rectangle de sélection etc..) par opposition à la sélection par masque.

Qu'est-ce qu'un masque ?
Les masques s'inspirent d'une technique du laboratoire qui permet d'exposer une partie de l'image de manière différente et indépendante du reste de la photo. On interpose entre le négatif et sa projection sur le papier un carton découpé aux contours du masquage désiré.
Les masques permettent de protéger ou de dissimuler des zones de l'image.
Un masque de fusion est une image bitmap, c'est à dire faite de pixels en niveaux de gris dont la valeur de chacun peut être modifiée (du blanc au noir). Un pixel peint en noir cache (masque) complètement les données sous-jacentes, un pixel peint en blanc (ou transparent) les révèle.

Masques et sélections
Masques et Sélection sont souvent confondus, ils ont un point commun, servir à isoler plusieurs parties dans une image. Toutefois les masques sont inspirés d'une technique classique du labo photo alors que les sélections reposent sur une idée abstraite.

Trois différences essentielles
1. On sélectionne des zones éditables et on masque des zones à protéger
La sélection est déterminée par son contour, elle désigne la zone éditable, ce qui est en dehors est protégé.
Un masque est représenté par une incrustation de couleur rouge translucide (par défaut), la zone opaque ou partiellement opaque du masque définit les zones protégées.
2. Créer un masque n'a rien à voir avec la création d'une sélection. Les outils de sélection ne peuvent pas servir à la création d'un masque. Pour définir un masque il faut utiliser des outils servant à peindre, créer des formes vectorielles, ou appliquer des filtres ou outils de réglages colorimétriques.
3. Les masques sont enregistrés au sein de couches alpha, ils sont donc persistants car enregistrés avec les documents (au format PSD ou TIFF). Une sélection est perdue avec la fermeture du document, pour la conserver avec la commande Sélection --> Mémoriser la sélection, Photoshop doit la convertir en masque.



PREALABLES A LA CORRECTION SELECTIVE

L’image est scannée et travaillée en mode 16 bits gris, mais pour les copies d’écran j’ai parfois utilisé un JPEG, ne tenez pas compte des barres de titres et travaillez en 16 bits, il y eu un fil démonstratif de Manara sur le sujet.

D'abord se débarrasser des pétouilles et rayures.
Ensuite commence la réflexion et l'analyse de l'image, c'est à dire que veut-on faire et comment y arriver.
On commence par recadrer si nécessaire, premier choix esthétique d'importance.
Ensuite inventaire des zones de l'image à modifier/améliorer, ce qui va donner un plan de travail.

Voici l'image brute de scan :



Après traitement des pétouilles et recadrage :



L’image qui va être maintenant le fichier de travail …



Le recadrage relève d’un parti-pris esthétique, on ne s’étendra donc pas.
L’image apparaît globalement un peu pâle et surtout trop plate, sans relief. Le fond du décor est par ailleurs surexposé, il pourrait être un peu plus dense, pas trop pour qu’il ne gêne pas la mise en valeur du sujet principal de l’image qui est la fillette.

L’ensemble des corrections va se faire grâce à l’utilisation de calques de réglage.
Pour traiter le fond on va appliquer un réglage de niveaux. Dans la palette calque, cliquez sur l’icône avec un cercle partagé en diagonal en blanc et noir, puis dans la fenêtre de menu sur Niveaux :



Une fenêtre de réglage de niveaux apparaît, pour assombrir l’image il faut jouer sur la partie gauche de l’histogramme, les valeurs commençant à 0.

Pour un pixel avoir la valeur 0, signifie ne pas avoir de couleur, c'est-à-dire Noir.
Un pixel transparent, blanc, a la valeur 255 (codage sur un octet 28)

Le petit curseur triangulaire juste sous l’histogramme a été déplacé jusqu’à la valeur 20. Pendant cette opération, l’image s’assombrit progressivement dans sa totalité.
Les valeurs claires, celles située sur la droite de l’histogramme ne sont pas modifiées. En déplaçant le curseur blanc vers la gauche on éclaircit l’image.
Enfin le curseur des tons moyens, aussi appelé Gamma , ou curseur gris est ajusté à la valeur 0,79.
Pour déterminer ce réglage on ne regarde que ce qui se passe sur le fond du décor jusqu’à arriver à l’aspect souhaité.

Truc : en appuyant et maintenant appuyé la touche Alt (Option) tout en faisant glisser les curseur noir et blanc, il est possible de visualiser l’apparition des pixels contenant des valeurs. On peut ainsi positionner exactement le curseur à la valeur permettant de ne pas perdre de pixels et donc entraîner une dégradation de l’image.



A ce stade la correction de niveau a été appliquée sur l’image, si l'aspect du fond de l’image est plus satisfaisant, par contre le personnage est devenu beaucoup trop sombre.
La problématique est donc : comment n'appliquer cette correction de niveau que sur une partie de l'image, c'est à dire sur le seul fond de la scène et pas sur la fillette.

On s’arrête un peu maintenant pour bien observer l’écran de Photoshop:

1- La Palette d'Outils : la couleur Noire est la couleur de premier plan, si ce n'est pas le cas, avec la touche D vous revenez aux couleurs par défaut, Premier Plan noir, Arrière Plan blanc (en fait transparent). Vous inversez les couleurs de premier plan et d'arrière-plan avec la touche X. Veillez bien à ce que le Noir soit en Premier Plan, sinon la description ci-dessous ne collera pas et vous risquez d'être paumés.

2- La Palette Calque : un nouveau calque est apparu, le calque de réglage Niveaux 1.
Cliquer sur l'icône Oeil à gauche permet de masquer le calque (l'Oeil disparaît) ou de le faire réapparaître. L'icône immédiatement à la droite de l'Oeil permet d'afficher la fenêtre de Réglage de Niveaux en double-cliquant dessus. Il est donc possible de revenir sur un réglage à tout moment, ce qui n'est pas le cas lorsque cette commande est appelée à partir du menu Image --> Réglages --> Niveaux.
L'icône rectangle blanc est le Masque de Fusion qui est toujours associé au calque de réglage. Le maillon de chaîne entre ces deux icônes indique qu'ils sont liés. Cliquer dessus permet de supprimer/rétablir cette liaison, il devient alors possible de glisser-déposer le masque de fusion dans la corbeille par exemple.

L'icône du masque de fusion créé est blanche, tous les pixels du masque sont blancs (transparents). La correction Niveaux est visible sur la totalité de l'image, le masque ne masque rien...

Pour que le masque de fusion acquiert un effet de masque il faut remplacer le blanc des pixels par du noir (la feuille d'acétate transparente par une feuille de papier noir).

Rien de plus simple, en veillant à ce que le calque Niveaux 1 soit bien sélectionné, appuyer sur Alt (Option pour Mac) et Retour Arrière (au dessus de la grande touche Entrée). L'icône du masque de fusion devient noire, et miracle, on retrouve l'image d'origine sans la correction. La correction de niveau est masquée, le masque.. masque. Vous suivez toujours ?

Mais alors, me direz-vous, si vous mettez un carton opaque, pourquoi l'image du calque Arrière Plan est-elle encore visible puisqu'elle est située au-dessous de ce masque. Eh bien parce que la comparaison avec l'agrandisseur s'arrête là, ce que fait le masque de fusion n'est pas totalement comparable à ce qui se passe sous l’agrandisseur. La raison est que l'effet du Masque de Fusion ne s'applique qu'à l'intérieur du calque Niveaux 1.

Pour rétablir les pixels à leur valeur transparente, utiliser le raccourci clavier Ctrl (Commande pour Mac) + Retour Arrière et vous verrez à nouveau l'image redevenir sombre.
L'effet sera donc inversé selon que la couleur Noire sera au Premier Plan ou en Arrière-Plan.

Alt + Retour Arrière est le raccourci clavier pour Edition --> Remplir --> Couleur de Premier Plan
Ctrl + Retour Arrière est le raccourci clavier pour Edition --> Remplir --> Couleur d'Arrière Plan

Pour faire en sorte que la correction ne s'applique pas sur la fillette il faut rendre transparent, blanc, les pixels situés autour de la fillette. Seuls les pixels du masque sur l'image de la fillette vont rester opaques et la correction de Niveaux ne s'appliquera pas sur elle. Ceci est réalisé en peignant en blanc la zone périphérique de l’image.

Je reprends donc dans l'ordre la succession des opérations :
1. Couleur de Premier Plan : Noire
2. Le calque Niveaux 1 étant sélectionné, rendre opaque tous les pixels du Masque de Fusion : Alt + Retour Arrière,. La correction n'est plus visible, l'image redevient claire.
3. Cliquer sur la palette Couches. Rendre visible le masque de fusion en cliquant à gauche sur la case vide, l'Oeil redevient visible et surprise votre image devient toute rouge.

La couleur rouge, comme celle des transparents rubylith utilisés en photogravure, permet au masque de ne plus être virtuel. Si vous n'avez pas de couleur rouge, double-cliquez sur l'icône rectangle noire de la Couche Niveaux 1 Masque et modifiez la couleur pour la rendre visible, rouge ou autre, avec le sélecteur de couleur de la petite fenêtre qui apparaît.



4. Changer ensuite la couleur de Premier Plan : Blanc.
5. Prendre l'outil Pinceau (raccourci touche B), choisir une forme à bord flou de taille assez grande, 45 ou 65, mode Normal, opacité 100 %, Flux 100 % . Plus votre image aura de pixels, plus le pinceau devra être grand.



Si vous avez une tablette graphique, le top, cliquez sur le bouton aérographe à gauche de la boite de liste Flux.

6. Aller sur l'image et peindre tout le fond du décor pour faire disparaître le masque rouge.

L'outil à bord flou permet de faire un détourage progressif de la fillette, cela d'autant mieux que l'outil est assez grand. Il ne faut pas faire un détourage au scalpel ici, plutôt néfaste qu'autre chose. On travaille sur un masque et pas sur une sélection, la philosophie est radicalement différente et même opposée.



Une fois que le masque est fini de peindre cela donne cela :



7. Cliquer sur l'icône Oeil de la Couche Niveaux 1 Masque, le rubylith disparaît et l’image corrigée devient visible
8. Revenir sur la palette Calques, cliquer sur l'Oeil du Calque Niveaux 1 et la bascule Correction-Pas de Correction se fait.

Voici le résultat :



Cette première correction a été appliquée sans nuances, le réglage de niveaux a été appliqué de la même façon dans la zone qui n’a plus été protégée. Il peut être intéressant de ne pas appliquer la correction avec la même intensité sur toute la zone. L’outil utilisé est un pinceau, on peut donc l’utiliser de la même manière qu’un véritable pinceau en appuyant plus ou moins, en mettant plus ou moins de peinture, c'est-à-dire d’appliquer la correction avec des nuances infinies en intensité et en surface.
Il faut s’attacher maintenant à améliorer l’image de la fillette qui manque un peu de punch, pas assez de contraste et essayer de rendre son visage plus expressif.

Un masque de réglage Courbe est utilisé dont voici le réglage :

Entrée / Sortie :

Quart de tons : 64 / 50
Mi-tons : 128 / 128
Trois-Quart tons : 191 / 200



Comme précédemment les pixels du Masque de Fusion de ce calque sont ensuite rendus opaques, peints en noir, ils apparaîtront donc représentés par le Rubylith que vous connaissez bien maintenant.

Mais cette couche rouge a un inconvénient, elle ne permet pas bien d’apprécier les modifications de l’image quand le masque est peint avec une transparence de 50 % au lieu de 100 % comme dans le premier masque du calque Niveaux 1. L’image est vue au travers d’un voile rouge peu dense certes mais suffisamment quand même pour ne pas bien voir le chaoupinage tout à subtil qui est tenté.

Cette fois-ci on va peindre le masque sur la fillette sans visualiser le Rubylith. La même taille et forme d’outil est utilisée et en manipulant finement la souris ou, plus facile, le stylet de la palette graphique, on arrive à faire des micro-modifications , par exemple détourer seulement un œil :



Voici ce que cela donne avec le Rubylith :




Voici maintenant le résultat avec les différents calques visualisés:

Truc : en maintenant Alt appuyé et en cliquant sur l’icône Œil d’un calque on fait basculer l’affichage de tous les autres calques.
Alt + clic sur l’œil du calque d’Arrière Plan permet de voir l’image sans les corrections. Alt ayant été maintenu, un autre clic sur cette icône fait apparaître à nouveau l’image corrigée



L’image au départ et à l’arrivée :



La réduction obligée pour le Net ne rend pas évidente la différence, le but était de montrer l’intérêt de cette méthode classique mais qui a une logique particulièrement photographique et qui permet de réaliser ce que seuls certains artistes du tirage étaient capables de faire auparavant.

Voici une première série de diapo faites avec la Kodachrome II, M2 Summicron 50 et Summaron 35 et Elmarit 90.

Un écolier, Baktipur.
#1


Un des temples de Baktipur, le plus connu car à 5 étages de toitures, le seul du Népal.
#2


Autel dédié à Shiva, probablement près de ce temple (la mémoire fait défaut..)
#3


Gamins, Kathmandu
#4


Un autre, idem
#5


Près de Baktipur, vallée de Kathmandu
#6


Kathmandu, le centre ville, un des nombreux temples
#7


Baktipur, "eh ben, quest-ce que j'ai que tu me regardes comme ça avec ton truc"
#8


Porteurs Tamang, place de Kathmandu
#9


Baktipur, les hommes en plein travail
#10


Baktipur est aussi appelée Bathgaon parfois

Ric