je pense qu'on met ainsi le doigt sur un point très important : il n'y a aucune honte à sous traiter ou externaliser pour peu que d'une part les contrôles qualité soient à la hauteur des performances visées et de l'image du produit et de la marque, et que d'autre part le service après vente soit de haut niveau ( prix accepté si excellence atteinte).

C'est d'autant plus important que la mécanique de précision est parfaitement maitrisable depuis des lustres et que l'électronique nécessite un soin particulier.

Donc qui sait quoi sur l'usine Leica près de Porto ?

Avez vous lu le reportage de la visite à Solms : http://www.focus-numerique.com/news_id-1653.html ?

Celà m'amème à poser une question collégiale : en dehors des visites quasi mystiques à Solms, quelqu'un sait il comme ça se passe au Portugal ( là ou ils font la production de base et les premières phases d'intégration ) ?
Est on seulement sûr que les mécaniques LEICA sont 100% allemandes, voire 100% européennes ?
Dans les processus de production primaire des parties mécaniques des M, Leica n'a-t-il pas cédé un petit peu à certains relâchements ( compétence des opérateurs, degré de précision des usinages, utilisation de matériaux moins nobles...).
Faut bien reconnaitre qu'un revêtement qui se décolle laisse indiquer - outre un mauvais traitement de l'utilisateur - que soit le positionnement, soit le nettoyage préalable avant collage, soit le choix de la colle est à mettre en doute; c'est de la conception, ou du process de production basique; et pour Leica, ça devrait être parfaitement maitrisé. Idem pour la tenue du capot.
On peut admettre des faiblesses éventuelles, et un service après vente irréprochable sur des parties classiquement sensibles, mais, là franchement...
Je comprend le collègue déçu.

Excusez moi , mais je voudrais vous poser une question simple : pourquoi exprimez vous tant de besoins technologiques numériques ?
Tout le monde a compris que sur le plan économique et industriel, le marché du réflexe numérique 24X36 plein format n'était pas accessible à Leica sur la base de sa collection d'optiques R.
Alors de trois choses l'une :
- vous vous équipez chez les concurrents;
- vous optez pour le M9 ou le S2
- vous restez en argentique, quitte à scanner les pellicules.
Il faudrait arrêter de rêver, par moment.
On ne fait pas une belle photo parce qu'on a un bel appareil, mais parce qu'on a ne serait ce qu'un brin de talent.

Bonjour,
On voit sur ce fil qu'il y a des contradictions entre un désir de R10 numérique et l'intuition que ça n'est pas industriellement envisageable.
Il y a de fameux concurrents pour ce type de produit.
Reste l'absence de reflex 24X36 et une belle gamme d'optiques orphelines.

Donc alors, pourquoi pas un R mécanique argentique, reflet de ce que Leica a su faire de mieux en terme de fiabilité, robustesse comme pour les M.
La situation serait alors la suivante :
pour les inconditionnels de la haute tradition et les budgets modestes : les leica à vis et leurs optiques d'époque;
pour les inconditionnels de l'argentique télémétrique classique : les M6 et MP;
pour les inconditionnels de l'argentique reflex : les R6 et R...;
pour la modernité télémétrique : le M9;
pour la grande classe : le S2.

Le but c'est quand même de faire des belles photos et dans cette liste il y a de quoi faire.

Juste observation !

Je me suis sans doute mal exprimé, d'une part en parlant de monture R dans la rubrique monture à vis, et ensuite en répondant à une pétition sur du numérique alors qu'on devrait parler d'argentique.
Mea culpa.
Je voulais simplement dire que les leicaïstes méritent de toujours pouvoir exploiter les optiques R, et que les considérations économiques étant ce qu'elles sont, un R numérique semble effectivement difficile à envisager.
Donc alors, pourquoi pas un R mécanique argentique, reflet de ce que Leica a su faire de mieux en terme de fiabilité, robustesse comme pour les M.
La situation serait alors la suivante :
pour les inconditionnels de la haute tradition et les budgets modestes : les leica à vis et leurs optiques d'époque;
pour les inconditionnels de l'argentique télémétrique classique : les M6 et MP;
pour les inconditionnels de l'argentique reflex : les R6 et R...;
pour la modernité télémétrique : le M9;
pour la grande classe : le S2.

Regarder ce qui se passe du côté de la haute horlogerie, il n'y a pas d'exclusions entre les mouvements à quartz et les grandes complications mécaniques, il y a des reprise de grands modèles et des créations.
C'est le même esprit et les mêmes gammes de prix, plus même en horlogerie.
Mais surtout, ce sont des objets qui défient le temps, les modes.
Alors, vais je lever des foudres ou recueillir des soutiens?

bonjour,

moi aussi je suis nouveau sur ce site.
je suis bien content de trouver des photographes qui restent en argentique; j'ai un M4 et un rolleiflex bi 2.8F
je comprend que certains métiers ou certaines situations photo nécessitent une exploitation immédiate, mais pour le reste, il faut tenir bon en argentique, encourager les fabriquants à maintenir des boitiers mécaniques toujours réparables, à produire du papier baryté, des pellicules de qualité et soutenir les artisans tireurs.
sans oublier le charme des vieilles optiques.
c'est pour celà que dans la pétition pour le R10, j'ai suggéré comme solution raisonnable un " RP " dans l'esprit du MP : argentique, mécanique et éternel.
On en reparlera dans 15 ans lorsque tous les standards auront changés et qu'on ne saura plus exploiter les fichiers images actuels...
et puis franchement, faire une photo numérique aujourd'hui nécessite une formation de technicien en traitement du signal... je n'adhère pas.