Bonjour !!!
Pour faire suite à ma série " résurrections et sauvetages ",
Les Leicameter MC.

Souvent en panne car la cellule au sélémium est morte, je me suis lancé dans la tentative
de changement de ce cette pièce majeure puisque c'est la source d'alimentation.
Je disposais de trois modèles :
Un MC de de 1954, un de 1963 et un minuscule " metraphot 3 " de 1954 devenu par la suite le
" Leica meter 3 " en 1955 pour appareil vissant.

Le démontage des deux premiers est simple.
Quelques vis et pièces à déposer dans l'ordre devant soit pour le remontage et un fil à dessouder.

Le plus délicat est de sortir les éléments avant sans toucher le galvano, au repos, l'aiguille est vers l'avant.
J'ai utilisé un simple morceau de cure dent pour la maintenir vers l'arrière.

Il faut sortir la pièce en plastique transparent, le nid d'abeille noir, le sélénium, les supports du diffuseur ou boosteur de coté
et selon le modèle, le ressort de pression.
Cela se fait délicatement ( c'est maintenu en force ) en soulevant l'ensemble par le bas avec,
de préférence, un outil en bois ou plastique qui me marque pas.
Les pièces de fixations du booster on une fonction d'alimentation. Vu de face, à gauche la masse, à droite l'alimentation.

Le séléniums d'origines sont bien sur introuvable ( enfin... je n'en ai pas trouvé ).
Je me suis donc retourné vers des cellules sélémium Russes. ( et oui, encore du matériel Russe ).

Celles ci sont un peu plus épaisses que celles d'origine, mais le ressort de pression compense.
Elles sont aussi un peu plus longues, il suffit de les recouper à la bonne dimension avec un disque monté sur un Dremel.

La cellule du modèle 1954 couvre toute la fenêtre,
celle de 1963 comporte deux mesures et donc la partie sélénium doit être
légèrement coupée et il faut lui souder un fil de contact ( ça, c'est pas évident... )

J'ai maintenu bien centrée la cellule dans la partie nid d'abeille noire avec de la néoprène ( re-démontage facile ),
et aménagé le passage des fils et le contact de l'alimentation du booster.
Comme ces éléments sélénium n'ont pas la même configuration que ceux d'origine, faut un peu " biaiser " et adapter.
Il faut isoler le support booster coté alimentation ( à droite ), afin qu'il n'y ai pas de court circuit avec la support métallique
de la cellule. la liaison se fait par le fil soudé sur ce support.

Le cellules retaillées, il est facile de tester si l'alimentation est correcte. On relâche l'aiguille du galvano et on alimente...

le remontage se fait bien sur dans l'ordre inverse du démontage, en prenant bien soin de mettre le bouton des vitesses sur B.

Après cette modification les MC refonctionnent parfaitement et les mesures sont justes.

Le Métarphot 3 est beaucoup délicat, car il est vraiment minuscule, mais la procédure est globalement identique.

Vous me pardonnerez la piètre qualité des photos,
c'est fait au smartphone très vite lors du démontage comme simple mémoire.

MODÈLE 1954 :








































MODÈLE 1963 :





































METRAPHOT 3 :

Merci de vos compliment, ça encourage à poursuivre les sauvetages !!!

Le plus dur est fait

Il faut maintenant terminer !
Encore un peu de travail, quelques pièces et il sera de nouveau en service !!!

Il va presque bien

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Bonjour les Summiluxiens !

J'ai parlé dans le fil des vissants du sauvetage d'un Leica Couplex et abordé celui d'un M3 .

Pour être dans la bonne catégorie, voilci l'histoire ( non pas de Bonny and Clyde ),
mais d'un Leica M3 DS de 1955, d'après le numéro de série, trouvé dans une décharge par un ami.

Il m'a confié ce pauvre M3 abandonné pour " essayer " de le sauver

Il était dans un bien triste état, les photos sont parlantes.
Bloqué, rideaux percés, plein de rouille, déjà démonté " à la cowboy ", il manquait des pièces,
d'autres cassées, d'autres forcées, le gainage foutu, j'en passe est de bien pires !!!

L'optique un Elmar 5cm f/3.5 elle aussi dans un état lamentable... Au final, irrécupérable
Au fur et à mesure du démontage, l'état interne de la mécanique faisait peur à voir.
Attaquée par la rouille un peu de partout, j'ai utilisé une méthode qui a fait ses preuves sur d'autres appareils très rouillés,
le WD40 !!!
Je sais que cette méthode est très critiquable, mais elle a l'avantage de dérouiller, débloquer et lubrifier en même temps.
Il faut seulement laisser le temps au produit de faire son œuvre et ensuite, on peut y voir plus clair.
Petit à petit, grâce au WD40 la mécanique s'est libérée.
Sans savoir exactement dans quel état était cet appareil, j'ai commencé à effectuer des démontages que le WD40 permettait.
Chaque partie démontée a été nettoyée avec de l'alcool isopropylique et dans des bains à ultrasons.

Le pignon d'entrainement du DS était en balade dans la mécanique et avait été forcé.
Impossible de faire des travaux de dentisterie, il fallait remplacer la pièce... et beaucoup d'autres au final.
Le compteur lui aussi ne fonctionnait plus. Le ressort interne avait lâché.
Au fur et à mesure de l'avancement, la mécanique reprenait vie.
Chaque partie nettoyée a été lubrifiée au remontage.
J'ai obtenu grâce à l'intervention d'un ami des pièces, et ce, en fonction du démontage.
Le bloc des vitesses lentes après un traitement sérieux a repris ses fonctions...
Les rideaux ont été changés.
Pas facile le démontage des tirants des anciens rideaux avec le système de fixation d'origine.
Un peu de patience et de délicatesse et on y arrive .
L'amortisseur du second rideau démonté et remis en fonction.
Le ressort interne du compteur ajusté et remonté.
Les ressorts de rappel du même compteur changés.

Deux points noirs majeurs.
1/ Le débrayage, cette tige qui traverse le boitier est resté in-déblocable.
J'ai été obligé de supprimer cette tige au foret sur colonne .
Malheureusement, les métaux sont différent entre le corps et la tige, et cette opération a un peu agrandi le diamètre.
Qu'importe, cette pièce étant introuvable, une pièce de remplacement sera fabriquée et adaptée.
C'est en fabrication, sauf si " miracle", je trouvais une pièce d'origine.
2/ Le télémètre... DLes télémètres de M3 sont souvent fatigués, celui là était mort de chez mort.
Verres et miroirs semi-transparents opaques, cadres de visée totalement détériorés, collage des verres brumeux, etc etc ...
Là, une seule solution, le remplacement pur et simple ... mais ... où trouver un télémètre fonctionnel ?? C'est en recherche !

Le remontage partiel avec quelques pièces de remplacement, a permis que ce M3 refonctionne mécaniquement.
Au passage, je veux remercier Sylvain pour son aide au sujet du système DS qui me posait problème.
Le contrôle des vitesses donne des résultats plus que satisfaisants pour un vieillard de son age

N'ayant qu'une envie, le testé, j'ai remonté cet appareil au plus simple, collé du gaffer un peu partout pour l'isolation lumière,
et chargé un film...
Bien sur, sans télémètre fonctionnel, alors j'ai utiliser un autre appareil avec un court télé de 105mm pour avoir
une distance point précise. Un SBOOI pour faciliter le cadrage.
Le fonctionnement sur le terrain a été tout en douceur et sans problème.
Je n'ai observé ces négas qu'au compte fils, je ferais quelques scann que je posterais.

Actuellement, ce M3 est en attente de télémètre que suivra un nouveau gainage.

Chaque jour, je fais quelques armements et déclenchements à toute les vitesses pour que la lubrification fasse bien son effet
et que si un problème doit apparaitre, se soit avant son remontage final !!! Jusque là, il va bien

Merci !!!
Oui, j'ai un peu débordé sur le vissant avec le M3 ... Excusez moi !!!
Je ferais un post avec plus de photos sur les M3 .. dans la bonne rubrique !!

Des pièces, parfois on en trouve ...
Merci à Christophe B pour sa recherche et à Bertrand LB pour son aide

Félicitation à vous pour votre M2 ! c'est en plus un boitier très agréable.

Les pièces et les notices de réparations bien détaillées sont rares !!!

Juste un mot au sujet du M2... J'ai eu ce boitier,
mais je n'aimais pas du tout le système de chargement à l'ancienne
et le cache d'oculaire un peu arrondi.
J'ai demander à un atelier ( re- merci Sylvain pour son intervention à l'époque )
de me changer ce cache d'oculaire et de m'installer un chargement type M4 ( ce qui correspond en fait au M2-R )
et obligatoirement un changement de la plaque de fond..
Après, en couple avec un M4, c'était un vrais plaisir de passer de l'un à l'autre tant en visée qu'en chargement.
Le M2 est, je crois, le seul appareil M qui autorise cette modification du simple fait de son compteur externe,
indépendant de la bobine réceptrice...

Merci !!!

Mes compétences Totalement autodidacte !!!
Je suis curieux, manuel et j'aime le matériel photo de qualité.

Merci !!!

Il n'y a pas que dans le monde des appareils à vis

j'ai aussi un M3 ( trouvé par un ami " dans une décharge )
qui était dans un état pitoyable ... sur la photo, l'état de l'objectif vous donne une idée du reste...
Lui aussi, massacré, plein de rouille, des pièces manquantes,
une optique irrécupérable, le télémètre " total out " et le débrayage indéblocable.

Après bien des démontages, dérouillage, nettoyages, lubrification, changement des rideaux,
réparer l'armement DS, ( pour ça, merci à Sylvain pour ses conseils ),
trouver des pièces, replacer le ressort du compteur, remplacer les ressorts de rappels de ce même compteur,
j'en passe et des pires, il est mécaniquement en état de marche.
Seul le débrayage est un problème, il faut que je fasse la pièce de remplacement, c'est introuvable.
Trouver un télémètre est aussi une galère !!!
Mais là, aucune Russerie, ne peut faire l'affaire

A la fin, un beau gainage et il sera en pleine forme !!!

Sur ma photo de profil, je suis avec ce M3... gaffé de partout pour étanchéifier,
la mesure des distances faite avec un autre boitier et reporté sur l'objectif

J'adore la comparaison de la galerie des glaces en mobilier Conforama !!!

Je dois avouer m'être un peu dit la même chose, mais en d'autres termes.
J'aurais plutôt vu ça comme des copies de meubles de bonne facture !
Faut admettre une chose, les Soviets ont copié Leica et leurs appareils fonctionnent " aussi ".
Il faut faire des choix qui sont souvent pragmatiques et économiques.
Où trouver un télémètre nickel pour ce Leica ??? et à quel prix ???
Lorsque je trouve ou que l'on m'offre une ruine, je n'ai qu'une idée, le faire refonctionner.
La récupération de pièces sur des appareils morts est presque une souffrance ( j'exagère à peine )

Aussi, plutôt que d'avoir ce petit Leica sur une étagère, sans vie future, je lui fait une greffe improbable !
Un rapprochement Russo-Germanique ou inversement, un rapprochement des peuples, une reconnaissance de compatibilité !
En fait, cela prouve une chose, le Soviets ont copié Leica, car c'était du bon matériel. ( je passe sur l'aspect historique de la chose ).

Le seule chose qui compte, n'est il pas que ce Leica revive ?

Dans exactement le même état d'esprit, j'ai réparé des Leicameter MC et une Métraphot 3 avec du sélénium Russe.. Et ça fonctionne

Voilà un brut de scan d'un néga fait avec ce Leica et l'Elmar de 5cm f/3.5

Merci

Merci

Il y a quelques temps, j'ai récupéré ce Leica I modifié en couplex dans un état lamentable
et un Elmar 13,5 cm f/4.5 sans couplage télémétrique, lui en parfait état dans son étui d'origine.
C'est toujours triste de voir ces appareils abandonnés, plein de rouille, inutilisables !!!
J'ai donc entrepris sa restauration complète.
Démontage total, remise en état de fonctionnement de la mécanique, changement des rideaux, étalonnage des vitesses,
changement du gainage, etc...
Seuls le télémètre et l'Elmar 5cm f/3.5 étaient irrécupérables.
La solution la plus simple, la plus rapide et aussi la plus économique a été de remplacer le télémètre par ( oh blasphème )
par un télémètre Russe d'un Zorki ( pas taper sur la tête ) .
A quelques détails près ( le diamètre des vis de fixations et le bloc en une seule partie ), le télémètre Russe est totalement compatible au Leica.
Je ne suis pas un collectionneur, mais un utilisateur et l'important pour moi était de sauver ce Leica et de m'en servir.
L'Elmar, malgré toute les tentatives était si détérioré par la rouille que j'ai abandonné sa résurrection.
Un ami m'a offert un bloc optique d'Elmar et j'ai pu remonter l'objectif.
La peinture noire d'origine est très abimée et le repeindre m'a semblé le priver de son histoire... Esthétiquement il est presque tel que je l'ai trouvé !
Actuellement il fonctionne parfaitement et c'est un plaisir de le sortir de temps en temps,
accompagné d'un SBOOI pour plus de confort de visée.
" never totally dead "

Bonjour les Summiluxiens !!!
Cela fait quelques années que je n'ai rien publié ici ( j'étais tout de même dans l'ombre de temps en temps ).
J'avoue, que j'ai lâché Leica trop déçu de mes M8/M8-2 et les mauvais retours des M9.
La reprise de l'argentique m'a, inévitablement réorienté vers Leica.
Me voilà donc avec un M4-P, boitier qui a toujours eu ma préférence.
Ici, nous parlons du 50mm f/1.1 de chez 7 artisans...
N'ayant jamais eu les moyens d'un Nocti, n'aimant pas le Voigth et
mon histoire d'amour avec le Canon 0.95 ayant pris fin avec la revente de mes M8,
j'en suis arrivé au 7 artisans.
Pas cher, ( moins de 400 € ) donc peu de risques, j'ai été très agréablement surpris à sa réception.
Certes, ce n'est pas du Leica, mais...
La construction semble solide, la bague du point est onctueuse, la bague de diaph non crantée peut surprendre
mais on s'y fait car sa fermeté permet de conserver le choix d'ouverture.
Effectivement, pas de gravure, ça, c'est l'usage qui déterminera la résistance des marquages ( un couche de vernis peut garantir la longévité ).
Je passerais sur le petit accessoire à coller, la bague du point est pratique et bien proportionnée, il est inutile.
J'ai beaucoup apprécier la possibilité de caler la came arrière ( guide du télémètre ).
Avec un dépoli à la place du film, cela permet de régler l'optique parfaitement, bien sur, sur un télémètre irréprochable.
En utilisation !!! Certes, à PO, ce n'est pas un foudre de guerre et le point doit être très précis.
Ensuite, les résultats s’harmonisent. Dès f/4/5.6/8 c'est un grand classique.
Les flous d'arrière plans sont un peu spécifiques et bien agréables.
Je suis de la vieille école, de l'époque dont les optiques étaient bien moins tranchantes que les productions de cette dernière décennie.
Je me satisfait d'un "rendu ", d'un " modelé " bien avant d'une définition au scalpel.
Cette photo est un exemple, mais pas le meilleur.
C'est un néga de TriX, 400 iso, D76 stock, M4-P, vitesse 1/8 de sec, f/1.1, à mains levées et numérisé sur un banc de repro.

Merci ! Merci !