Cette fois-ce, je cite ma source, pour éviter à certains imbéciles (qui savent tout) de se ridiculiser : il s'agit de l'excellent Gérard Métrot (que je salue, s'il nous lit, en souvenir de l'Atelier 102, qui a sauvé tant de mes boîtiers, encore vaillants, et de mes optiques, toujours claires).

Leica tolère 20% de dérive sur les vitesses des obturateurs, sur ses modèles argentiques...

On ne perdait pas son temps à se poser des questions, en ces temps reculés où les forums n'existaient pas. Tout simplement, nous faisions de la photographie... Peut-être pas trop mal.

Malgré certaines... divergences de vues avec vous, j'essaierai d'être constructif.

Pour avoir longtemps utilisé un Noctilux f/1, notamment en portrait à lumière ambiante, je peux vous certifier que son usage à p.o. est restreint (pour ne pas dire décevant) : le vignettage très marqué, certes, isolera superbement le sujet... mais la p.d.c. des plus réduites en limite l'usage. Cette optique, qui ne pardonne rien au débutant, s'adresse à des photographes chevronnés qui maîtrisent parfaitement la technique... faute de quoi, eh bien, c'est flou, et le fort contraste n'arrange rien ! J'ai mis des mois, pour ne pas dire des années, à en tirer la quintessence... et encore, il me reste à progresser.

Le bokeh s'obtient aussi à des ouvertures "normales", car, en évitant la p.o., qui pénalise le piqué à la distance de mise au point, et en fermant d'un ou deux diaphs, on réussira quand même à concentrer l'attention sur le sujet. En fait la perception reste proche : sujet plus piqué, et arrière-plan flou vaut sujet un peu mou et arrière-plan très flou. Tout est question de dosage.

L'hyperfocale reste valide en numérique, à condition de considérer "un diaph. de plus". Là où elle fonctionnait parfaitement en argentique à 5.6, on considérera la même plage, mais à 8, en numérique. Donc, même affichage sur l'objectif, et on ferme d'un cran. c'est simple, facile à se rappeler, et ça marche.

Ah, le Summicron rentrant... Voici une photo prise hier avec un des miens. La composition n'est pas pleinement satisfaisante, mais l'optique ne m'a pas trahi, malgré des conditions de prise de vue difficiles :

je trouve que le CONNERIE, qui a été utilisé AVANT que j'écrive fadaises prétentiardes, en réponse, est autrement plus grave... et autrement moins élégant.

J'ai bien noté que douter de l'authenticité du matériel d'un des membres de ce forum (moi, en l’occurrence) n'était PAS irrespectueux ; que qualifier de CONNERIE les dires d'un des membres de ce forum (moi, en l’occurrence) n'était PAS irrespectueux.

J'aimerais maintenant que vous citiez publiquement, afin que nul ne l'ignore, quels propos j'ai tenus et que vous jugez IRRESPECTUEUX.

...Et ne parlons pas des pellicules qui atteignaient péniblement 400 ASA, et des objectifs qui ouvraient à 1.8.

Plus je lis ce forum, plus je me demande comment nous faisions des photos, jadis... Peut-être, simplement, étions-nous doués...

Oui, j'aimerais bien que l'on me respecte, c'est à dire que l'on ne lance pas sur un sujet que j'ai créé que l'un de mes objectifs serait un faux ; que, pensant qu'une citation de Max Berek était de moi, on évite de dire qu'il s'agit (je cite) d'une connerie, et autres amabilités de ce genre. Je remercie la modération d'être intervenue.

Antonin Artaud était un aliéné mental notoire... On choisit les mentors que l'on peut.

Ce qui revient à dire : "Si je veux apprendre la cuisine, je préfère faire confiance à quelqu'un qui mange un sandwich tous les midis, qu'à un chef étoilé."

Non, non, philosophie cul-cul tout court !

Là, tu risques d'être surpris !

Summaron 35 mm 3.5 à p.o :



Summaron 35 mm 2.8 à p.o :



Summilux 35 mm à p.o :

Et, au hasard, celui-ci, qu'en dites-vous ?

http://fr.leica-camera.com/

Ce n'est pas le ton que j'emploie qui est "inapproprié", c'est la question qui est posée au départ.

De toute façon, ce qui est important, dans le portrait, ce n'est pas l'objectif... mais la personne dont on fait le portait, et le talent du photographe.

Sur ce, mais c'est tout à fait personnel, je conseille des optiques douces... Vous avez dit Harcourt ?

Mes réponse sont :

1/ le M10 "montant" au 1/4000e, votre postulat est faux.
2/ Il suffit de prendre la peine de se renseigner sur le site Leica, ce que, hélas, vous n'avez pas jugé bon de faire :
"Vitesses d‘obturation Avec le réglage Automatisme avec priorité au diaphragme : (A) progressif de 125s à 1⁄4000s.,
pour un réglage manuel : de 8 s à 1⁄4000s par demi-incrément, de 8 s à 125 s par incréments entiers, B... "
3/ Merci de nous épargner vos question inutiles.
4/ Si on n'est pas foutu de prendre des photos, fût-ce au 1/2000e de seconde, on se consacre à la pèche à la ligne.

Si tu disposes de certains moyens, toujours dans les optiques proches du 75, le Summarex 85 mm. est assez étonnant, avec son ouverture de 1,5, qui permet quasiment de "supprimer" le fond.

Il offre un très joli modelé, et un beau rendu des tons chair. C'est un superbe objectif, mais il est, hélas, un peu lourd. Il est rare (donc relativement onéreux) mais le jeu en vaut la chandelle.

Sur un boîtier M, on peut utiliser une bague éclairant le cadre 90 mm, sans grand préjudice pour le cadrage.