Cet objectif était en effet souvent vendu sans la lunette qui permet la map rapprochée (jusqu'à 48 ou 50 cm selon les modèles). Donc, sans la lunette, map jusqu'à 1m.
A noter que la lunette (que l'on trouve parfois en accessoire sur e.b**) est munie d'un petit bitoniau qui se cale dans l'angle entre les 2 hauteurs du capot du M, destiné à empêcher de démonter l'objectif lunette montée. Le tout idéalement calculé pour les "M" 2 à 4 (pas le M5), le M6 classic et le MP. Comme le M6 TTL et le M7 ont un capot un peu plus haut, c'est inutilisable.
Reste que c'est un très beau caillou, certains le disent le plus piqué de tous les Summicrons 50 (c'est vrai par rapport au Summicron rentrant. Par rapport au Summicron rigide 1er modèle, je demande à voir...). Mais s'il ne peut être utilisé qu'en map normale, je lui préfèrerais le Summicron 1ère génération normal, formule optique voisine sinon identique, course de map de l'infini à 1m sur 120° au lieu de 180, et 150 g. de moins...

Chabada :profil un peu complété, pour te faire plaisir...
Richard : nous aurions pu nous croiser chez Buren ou sur les bords de Seine... Mais cela fait longtemps que je n'ai croisé aucun M-iste dans ces lieux...
C'est peut-être que les M-istes ont une manière de photographier discrète ? Ou que nous sommes vraiment peu nombreux ?
A suivre...

Je reformule ma question : les "M-istes" sont-ils tous sur ce forum (et sur Leica Forum, RF forum, 400 ISO, Summicron et autres), ou bien quelques-uns sortent-ils parfois prendre des photos ? L'an passé, c'est bien le diable si j'en ai croisé une douzaine, en situation de prise de vues - et pourtant je ne photographie pas spécialement dans des lieux déserts...
J'exclus de mes statistiques les gars qui se baladent fièrement avec tout leur matos à Bièvres ou Boulevard Beaumarchais, bien sûr !

Le M n'est pas exactement l'appareil pour faire de la stéréo ! L'objectif double, par ailleurs introuvable, n'est pas une bonne solution car il fait des photos verticales, ce n'est pas vraiment la philosophie du relief qui implique plutôt le panoramique. Une solution possible, que j'utilise parfois lorsque j'ai la nostalgie de mon Stereoflektoskop Voïgtländer 45 x 107 à plaques ou de mon Stereo Realist Kodak 35 mm, est de prendre 2 photos successives avec un léger décalage. Ca marche pour les paysages à main levée, en prenant ses repères. Sur pied aussi, bien sûr, mais c'est plus long, entre les 2 images la lumière a changé (les nuages, par exemple), donc c'est uniquement pour la nature morte. Evidemment on peut accoler 2 Leicas avec objectifs identiques...
La projection est théoriquement possible (filtre polarisant sur les projecteurs, lunettes polarisantes, écran métallique), j'ai essayé mais la plupart des spectateurs n'arrivent pas à fusionner les 2 images et repartent avec la migraine ! Deux petites visiionneuses toutes simples permettent de regarder cela tout seul - c'est bien égoîste !

Ah ! L'éternelle question, à laquelle chacun a une réponse différente (et même beaucoup de réponses possibles, si j'en juge par la douzaine de sacoches qui trainent autour de moi !)
Le Billingham est superbe, mais attire un peu trop l'attention sur le matos coûteux qui doit s'y trouver. Le Domke (F 803) est plus discret et, je trouve, plus pratique. Et il se patine très bien. Mais depuis quelques années, j'utilise un intérieur de Hadley small (disponible séparément, dans les 80 €, par exemple à "La maison du Leica" qui l'a généralement en stock, mais aussi chez Photo Suffren qui peut le commander), que je place dans une sacoche genre Eastpak. L'insert contient confortablement un boitier M et 4 ou 5 objectifs. Il reste un peu de place dans la sacoche pour les films, filtres, papiers d'identité, éventuellement un second boitier sans objectif.
C'est vraiment très pratique, discret, imperméable et solide (je voyage sans problème à moto avec cette sacoche en bandoulière).

Je développe au fur et à mesure, 6 films à la fois ça va, quand j'en ai 40, je crise ! Pochettes Panodia, depuis que les classeurs Habilclass n'existent plus (y en a-t-il ici qui ont connu ?) Si je n'ai pas trop la flemme, je tire les planches contact dans la foulée. Ensuite, sauf urgence ou réputation à soutenir devant les amis ou les collègues, je laisse murir quelques semaines ou quelques mois, cela permet un examen plus critique - cela permet aussi de faire des séquences labo par thème, en fonction des tirages ou des albums que je veux faire. Tirages : pour offrir, pour encadrer, les autres je les range dans les boites Ilford ou... (ou quoi d'ailleurs ? avant j'avais aussi des boites Agfa et Kodak, c'est fini !), et pour les séries que je veux montrer, dans des boites portfolio que je trouve chez Prophot. Albums : reliés, avec spirale métallique (le matos pour faire ça est abordable), un peu plus classieux que les boudins plastique pour les dossiers. Format A4, en général, puisqu'Ilford a encore le bon goût de faire du papier dans ce format.
A 99% sur papier RC, je sais, les puristes vont hurler mais le baryté est une vraie galère à laver et sécher (et pour les albums reliés le RC présente mieux).

Oups ! Dans les sixties, pas les sixteen's, c'est moi qui étais sixteen !

Je ne me lance pas là dedans, trop risqué ! Ayant la chance de travailler à Paris, pas trop loin de Photo Suffren, je leur confie les vieux cailloux que je dégotte parfois sur des marchés, 'cron de 50 rentrant, j'en ai eu 4 ou 5, 'cron de 35 pré-asph. Pour un prix raisonnable, je les retrouve comme neufs, parfois mieux que neufs (n'est-ce pas, Gérard, s'agissant du'lux asph 50 !). Et on peut prendre rendez-vous, comme chez le garagiste, déposé la veille, rendu le lendemain. Dernier en date, un 'cron 35 pré-asph dont la bague de diaph grippait sévère : désormais fluide et onctueuse, un vrai bonheur !

Oui, depuis le premier. Chaque fois (trop rarement) qu'il en paraît un nouveau, je le dévore, puis je relis les précédents. Oui il y a des erreurs, parfois grossières, mais finalement beaucoup moins que dans le Tauleigne sur le MP. Et ce qui compte, c'est la manière dont Blémia utilise ses Leicas. L'un des deux auteurs (lequel ?) est leicaïste, cela se voit.
J'attends le moment (tome VIII ? IX ?) où Borowicz passera au "M" - s'il est encore en vie, et là, j'ai des craintes, il vit dangereusement, comme le dit Mlle Fifre !
Au-delà du Leica, cette saga invite à réfléchir sur notre histoire récente. J'ose espérer que, à son âge et à cette époque, j'aurais eu le courage, l'inconscience ou la lucidité pour être dans ce camp.

C'était dans mes années Lycée, dans les sixteen's, tous les jours je passais boulevard Saint-Michel, devant une petite boutique de photo (c'est maintenant une boutique qui vend des sacs, à gauche en descendant, en face de la place de la Sorbonne). En vitrine, un M2, avec Summicron 50. J'en suis tombé amoureux ! Là où mes camarades de bahut dessinaient des voitures de sport sur leurs cahiers, je dessinais ce Leica...
Quelques années après, je me suis offert pour 300 F de l'époque un Leica III chez Cipière, avec un Angénieux 1,8 de 50, vrai "cul de bouteille" mais que j'ai vu récemment sur e.bay se vendre plus de 1000 $ ! Plus tard, un M2 avec 'cron de 50, rêve accompli, je l'ai gardé 20 ans. Puis un M4, un CL, et maintenant deux MP + 21, 35, 50, 75
Juste deux périodes d'infidélité (Nikon FM et Nikon F3 avec plein de lourds et inutiles cailloux). Toujours revenu à mes premières amours, parmi mes 200 000 et + négatifs les meilleurs sont pris au Leica, surtout avec 35 et 50...

Il y a quelque temps je me promenais dans le marché en plein air (l'ancien stade "olympique") de Varsovie, un M6 autour du cou, rendu anonyme par plein de gaffer sur le capot. Derrière moi, à un moment, deux Russes : "Il a un Leica !" - "mais non, c'est un vieil appareil..." - "mais si, regarde la courroie... !". Et c'était vrai, sur la partie anti-dérapante de la courroie, s'étalait, fièrement, le sigle de notre marque préférée... Ma compréhension du russe m'a permis de rester sur mes gardes...
Quelque temps après j'ai découvert, à Tokyo, la courroie "Voigtländer", souple (coton tressé), agréable aussi bien autour du cou qu'enroulée autour du poignet, sans parties métalliques pouvant rayer le capot (longueur fixe, pas de réglage !) et fort bien protégée au niveau des fixations sur le boitier (pièces en cuir). J'en ai fait une provision. Inutilement d'ailleurs : 4 ans après, toujours vaillante !
On la trouve à Paris chez Photo Suffren, ou par correspondance chez Stephen Gandy. Hautement recommandée !