Nicci78 a écrit :
Le pauvre Colargol.
Il a raison, le moindre mot compris de travers et il est pendu en place publique.
Pas très convivial le Summilux.net comme forum de discussion.
Mais là où il a raison, c'est que le film négatif a beaucoup plus de latitude que le numérique. Il peut encaisser plusieurs IL en surex (jusqu'à 5 voir 7 IL suivant la pelloche) sans brûler les hautes lumières. En plus ces hautes lumières seront plus gracieuses, car progressives.
En bref, il pardonne les erreurs, ce qui le rend "facile" à utiliser. Même sans cellule, juste avec la règle des f/16.
Tandis que le numérique doit être posé avec précision. Surtout si on expose à droite. Dans le cas contraire, on se retrouve avec des blancs brûlés abruptement. Sans aucune transition. Même pour 1/2 IL de dépassement.
Cette absence de transition de retrouve aussi dans le passage entre zone de netteté et de flou.
Sans compter que l'on peut trouver le grain argentique plus beau que le bruit numérique. Mais le numérique a moins de bruit en moyen et haut ISO.
Bon bref, tout ça pour dire que le film négatif n'a rien à voir avec le numérique, ce n'est pas directement comparable. C'est autre chose.
Le M10 n'aura jamais la latitude d'une Portra 400. Tout comme il n'existe pas de film ISO 50 000.
Il faut juste exposer différemment. Comme avec la diapo (film positif), le numérique ne pardonne pas.
Ouf... merci l'ami.