Très bel objet. Bonne vente à vous, et bon achat au futur acquéreur !

MP + courriel.

Le proverbe semble être indiqué dans le sujet du message de wots :

Le paiement va se faire sans tarder. Merci à Pixels d'Argent pour cette sympathique transaction et, une fois de plus, à Summilux pour l'avoir rendue possible.

Merci à Paynico pour cette sympathique transaction et, une fois de plus, à Summilux pour l'avoir rendue possible.

Ceux qui, grâce à moi, ne sont désormais plus soumis à la tentantion de craquer pour un CLE, peuvent respirer tranquillement.

MP pour le Canon FTbn.

Le paiement est en route. Ce beau FM3a noir va rejoindre son cousin chromé, non pas sur un étagère mais en action pour prendre des photos. Je pourrai donc l'un ou l'autre (voire l'un et l'autre) en choisissant la robe selon les circonstances !

Merci à Igor pour cette sympathique transaction et à Summilux qui l'a rendue possible.

Serait-ce La Recouvrance ? Le gréement me fait penser à une goélette de ce type.

MP

Je ne l'ai pas trouvée "ailleurs", mais je reconnais bien, en arrière-plan, le quai du port de Saint-Jean-de-Luz.

Une indéniable ressemblance avec Jeff Bridges, dans The Men Who Stare at Goats / Les chèvres du Pentagone par exemple !

Pour être pratiquant d’escrime depuis 3 ans, et apprenti photographe depuis moins longtemps, je peux regarder cette série avec le ressenti de l’escrimeur plus qu’avec celui du conseiller en photo.

Je me suis déjà essayé à faire quelques photos d’escrime, dans notre salle, et je pense qu’il y a deux types de situations différentes, qui demandent, me semble-t-il, des approches différentes.

D’une part, les assauts. L’escrime étant un sport explosif, capturer le bon moment demande de choisir de hautes vitesses si l’on veut une image nette, ou de jouer sur les filés et/ou les flous pour des images plus impressionnistes.
Il est difficile de faire ressentir, dans une photo d’assaut, la tension de l’un et l’autre escrimeur pendant les moments « immobiles », notamment parce que le masque couvre le visage, et que si on n’a pas, soi-même, pris ces postures de corps, on ne peut pas trop s’imaginer, en regardant les images, les sensations ressenties.
Et dans les moments de mouvement, ça va très très vite. D’où la difficulté à obtenir la bonne image. Du coup, je pense qu’il faut 1) très bien connaître ce sport pour essayer de deviner ce qui va se passer et tenter de déclencher à peu près au bon moment, et 2) shooter avec un appareil capable de rafales rapides, en espérant qu’en tirant plusieurs séries de rafales au cours d’un ou plusieurs assauts, on finira par en obtenir une bonne. Le tout sans utiliser de flash si on est proche de la piste, pour ne pas gêner les tireurs.

D’autre part, tout ce qui se passe autour de la piste. Et c’est principalement ce que l’on voit dans la série d’Igor.m, ici.
Il y a les moments introspectifs, avant de monter sur la piste pour un assaut. Les moments où quelqu’un vient dire quelques mots de conseil, d’encouragement, de réconfort. Les moments inattendus, comme la photo avec l’adulte et l’enfant front à front dans leurs casques.
Il me semble que là, le télémétrique a toutes ses chances, parce qu’il n’est plus question de grande vitesse. On est plus dans l’humain que dans la technique du sport.


Pour ce qui est des images de la série d’Igor.m, je pense que certaines des photos de la série auraient mérité, pour certaines, d’être prises en plan un peu plus large pour qu’elles prennent un peu plus de sens pour un spectateur non-initié. Je pense notamment à la 4e – la 3e après celle devenue « invisible » – où l’on voit des pieds, un casque au sol, des lames, etc. En l’absence de plan large, j’ai du mal à comprendre si c’est un moment de résignation (j’ai jeté mon masque et mon sabre au sol, je n’en peux plus), un moment de pose (je grignote une barre de céréales avant de retourner sur la piste), etc.
Pour d’autres, effectivement, serrer le portrait aurait pu être plus parlant.


Voilà, c’était quelques mots de Monsieur-c’est-plus-facile-à-dire-qu’à-faire !

Dans un forum voisin, j'ai posté voici quelques semaines un petit retour d'expérience avec un Zeiss Ikon ZI, acheté par l’intermédiaire du forum Summilux. Je me permets de le reporter ici, puisqu'il me semble s'inscrire pleinement dans ce fil-ci.

* * * * *

Après quelques mois d'utilisation du Zeiss Ikon ZI, avec 3 objectifs glanés d'occasion (un Voigtländer Color Skopar pour le 35mm, un Jupiter 8 pour le 50mm, et un Konica Hexanon pour le 90mm), je peux dire que mon coup de cœur pour ce boîtier, qui avait été esthétique en premier lieu, s'est transformé en un coup de cœur pratique.
C'est un vrai plaisir que de manier un télémétrique de ce format-là, avec un viseur aussi grand et aussi clair.

Pouvoir disposer d'un mode de priorité à l'ouverture est un bonus appréciable.

Je n'ai pas eu de souci, ni de jour ni de nuit (tout au moins dans les conditions dans lesquelles j'ai utilisé l'appareil), avec le patch de mise au point ni avec l'échelle lumineuse qui sert à déterminer le "bon" couple vitesse-ouverture.

(Je profite de ce message pour remercier tous ceux qui, dans ce forum, par un petit conseil, un avertissement, un partage d'expérience, aident ceux qui se posent des questions à se poser les "bonnes" questions et à défricher la jungle des réponses !)

Ces temps-ci, j'ai la chance de pouvoir utiliser, en parallèle, un Leica M6 TTL qui m'a été gentiment prêté avec son Summicron 35mm.

Sans vouloir en tirer une comparaison très détaillée (d'autres font ça mieux que moi), voici les points qui m'ont rapidement marqué :
- le gabarit des boîtiers est quasiment identique (le ZI est un chouïa moins profond) ;
- la différence de poids se fait sentir au creux de la main (le M6 est un peu plus lourd) ;
- le viseur est "vraiment" plus grand et plus clair sur le ZI. C'est peut-être un ressenti subjectif, mais c'est ce que je ressens, tant en portant des lunettes que sans en porter ;
- le bruit au déclenchement est un poil moins marqué pour le M6 que pour le ZI, mais on reste, dans les deux cas, dans une grande discrétion ;
- le chargement d'un film dans le ZI est évident pour quelqu'un qui vient du reflex argentique ; pour le M6, c'est un tantinet plus acrobatique au début, mais pas aussi insurmontable que certains veulent bien tenter de le faire croire aux béotiens.

Je n'ai pas eu l'occasion de manier un Leica M7 (pourvu, lui aussi, d'un mode de priorité à l'ouverture) ; je n'ai donc pas de ressenti comparé entre un ZI et un M7. Mais si une bonne âme me prête un jour son M7 (chromé ou noir, je ne suis pas exigeant, sur un prêt ), je vous glisserai quelques mots à ce sujet.

* * * * *

Depuis que j'avais écrit ce message, fin décembre dernier, j'ai tout récemment acheté un Voigtlander Nokton Classic 35/1,4, encore par l'intermédiaire du forum Summilux. J'ai commencé à l'essayer pour quelques prises de vue, et j'attends de voir les résultats au développement. Affaire à suivre.

Pour ma part, je suis touché par la 12 et la 15.

La 12 m'amène à me demander dans quelles pensées cet homme est plongé. Il semble porté vers la perplexité, et son environnement (celui visible à l'image) vide de présence humaine renforce l'impression qu'il fait sur moi.

La 15, quant à elle, retient mon attention par le triangle que forment le visage de cet organiste, la lumière de sa lampe, et la multiprise au sol. Une sorte de triangle incongru, entre ce visage intemporel, cette lumière un peu violente, et l'aspect "bricolo" de la multiprise, le tout sur fond de boiseries et de pierres qui en ont vu bien d'autres.

Vu que sur le marché de l'occasion, un ZI se négocie plutôt dans les 600-700€, on est deux fois plus haut que la barre indiquée par frcolin :