Beveziers a quand même un peu maigri avec ton régime eau et pain sec. Relâche-le maintenant.

Ces interdictions reposent en effet sur une totale hypocrisie, puisque leur but n'est absolument pas de protéger les oeuvres ou le droit d'auteur (on se demande bien comment le photographe amateur moyen pourrait piller les oeuvres exposées), mais de faire en sorte que le visiteur frustré se rabatte sur les cartes postales mises en vente à la boutique.

L'interdiction de photographier au flash est une idiotie qui est une survivance du temps des flashes magnésiques ou à lampes. Les premiers projetaient des cendres incandescentes, les seconds pouvaient projeter des débris de verre, car les lampes se brisaient souvent en même temps que l'éclair était produit par leur filament.

Le flash électronique est totalement inoffensif pour toute oeuvre picturale ou plastique.

On peut cela dit imaginer le désagrément produit, pour les autres visiteurs d'une exposition, par des hordes de flashouilleurs flashouillant à tout-va.

Les photos les plus intéressantes à faire (et souvent faites par des photographes de renom) dans les musées ne sont de toute façon pas celles des oeuvres, mais celles des visiteurs, ou de groupes de visiteurs.

Dans certains grands musées, il devient également interdit de parler à voix haute, de regarder par la fenêtre, ou de s'approcher de trop près d'une toile, même sans la toucher, et le personnel de surveillance semble penser du public qu'il s'agit d'une bande de débiles incapables d'apprécier les oeuvres exposées, et entrés là par hasard.

Disons que si le langage utilisé pour décrire ces opérations était celui que l'on appelle le français, cela dirait que pour l'impression, les fichiers d'origine sont traités par le logiciel nommé "Capture One Pro" qui leur alloue un profil colorimétrique normalisé, car le M9 a un espace colorimétrique si large qu'il déborde de ce que l'oeil humain peut percevoir, et les imprimantes, restituer ; et que pour la publication de ces photos sur la Toile, des copies légères de ces fichiers sont créées par un autre logiciel nommé "NX2", avec une réinterprétation pré-programmée des données contenues dans les fichiers d'origine, et que le souci rencontré venait du fait que le second logiciel n'avait pas été paramétré pour reconnaître le profil colorimétrique alloué par le premier logiciel.

Ainsi expliqué, même un individu moyennement enclin à s'intéresser à la photographie numérique et qui n'a pas forcément envie de se moderniser peut comprendre de quoi l'on parle, ce qui semble le moindre des respects dont l'on doit faire montre lorsqu'on s'exprime sur un espace de discussion dont le langage ne doit pas être codé ou chargé de termes pseudo-branchouilles à la con.

D'accord avec tout ce que tu as écrit sauf cela, mais il est vrai que c'est un lieu commun qui a la vie dure, et qui fait croire aux débutants que tirer sur du baryté est une chose compliquée réservée à quelques happy few, ce qui n'est pas du tout le cas.

Une fois que le baryté est bien lavé, on le sort de l'eau, on attend patiemment qu'il soit bien égoutté, on le pose sur une surface bien plane (couvercle de gazinière, plan de travail mélaminé) ce qui chasse l'eau qui est sur la dorsale, et on l'essore avec une raclette à vitres de bonnes dimensions et réservée à cet usage, puis on soulève un coin de la feuille avec la lame d'un couteau, on la pose à plat sur un torchon de cuisine, et on laisse sécher à température ambiante.

Ainsi débarrassés d'une grande partie de leur eau avant d'être mises à sécher, les fibres de papier sèchent sans se réticuler et la feuille ne gondole presque pas. Une fois sèche, la feuille de papier deviendra parfaitement plate en passant simplement une nuit sous une pile d'encyclopédies.

Pas besoin de claies ou de cette horrible presse à chaud qui flingue la texture du papier, rendant le plus beau des barytés encore plus moche que le plus moche des RC.

De nos jours, seul le baryté vaut encore le coup en termes de tirages sous l'agrandisseur : les papiers RC sont si moches qu'il vaut encore mieux faire des sorties jet d'encre d'après fichier numérique sur papier Fine Art que de se coltiner le tirage en chambre noire ; le seul usage valable du RC restant les planches-contact.

J'ajouterai qu'il est fort aisé de trouver des publications simples qui donnent les règles de base de bon sens : ne pas polluer ses produits les uns avec les autres, développer à fond, entrer son papier dans le révélateur en le glissant latéralement, prestement et fermement par la tranche, pour qu'il n'y ait pas d'irrégularité d'imprégnation de l'émulsion, ne pas déposer de traces d'empreintes digitales sur l'émulsion, s'assurer de sa bonne immersion, fixer avec un produit propre, pendant un temps suffisant, rincer abondamment, car le fixateur résiduel éventuel tacherait le tirage, etc.

Tout ton matos Leica
Et ton cube suédois
A un bon photographe offriras
Ton ifaune tu garderas

(Karl-Heinz von Braunfels, Zeitbegriff)

Les piles zinc-air sont une calamité.

Il n'y a en effet que deux (et seulement deux) solutions valables pour remplacer les piles au mercure de 1.35V : l'adaptateur MR-9 ou la recalibration du bazar pour piles 625U.

A quand le prochain fil de discussion sur le même sujet, qui viendra s'ajouter à la liste déjà longue des fils déjà existants sur le même sujet, qui disent tous, depuis des années, la même chose que ce fil de discussion ?

Un M4-P noir en excellent état de présentation et de fonctionnement peut se monnayer autour de 650 euros sans objectif.

Construit chez les Hurons, il n'a plus trop la cote depuis la dernière visite du château de Braunfels.

Une révision complète coûtera dans les 200 au nouveau proprio, ajuster le prix en conséquence si obturateur devenu ein bischen paresseux.

En ce lieu le 2/35 non asphérique s'appelle "Cron IV pré-ASPH" ; s'achète 700 euros et se revend 1000 la semaine suivante.

Une offre à 800 euros pour les deux articles émane forcément d'un petit malin.

Des rumeurs et des craintes semblent confirmées par un email adressé par un représentant de Kodak à un membre d'un forum ami.

Après la Fuji Neopan 400, c'est donc le tour de la Plus-X de disparaître, que ce soit en 35 mm ou en 120.

Certes, les stocks devraient suffire à couvrir la demande pour l'année qui vient, voire un peu plus.

De son côté, Agfa Gevaert ne dit pas clairement si la Rondinax est arrêtée. Ce manque de communication de la part de cette grande marque est insupportable.

Sa mère dansait dans les bars imitant Jean Harlow.
Son père lançait des poignards au cirque à Buffalo.
Puis un jour, on lui a dit : « Go West ! » et il a pédalé
De New York à Los Angeles sur un vélo volé.
Alors, il a usé ses coudes à frotter les comptoirs
Avec une étoile d'Hollywood qui perdait la mémoire.
Le long de Sunset Boulevard, bras dessus, bras dessous,
Ils perdaient leurs derniers dollars dans les machines à sous.
Un jour, Benjamin Shankar, le cousin ou le frère
Du type qui joue du sitar à la cour d’Angleterre,
A gagné aux dés le droit d’être un an son amant.
Ils sont allés vivre à trois dans son appartement.
Elle ramenait des voyageurs, des collégiens timides
Qui pouvaient faire deux dollars l'heure quelques Polaroid.
Ses deux amants dans la cuisine pour ne pas qu'ils regardent…
En deux mois, ils jouaient tout Gershwin sur des verres à moutarde.
Ils ont fait du music-hall déguisés en Hindous.
Elle dansait en baby-doll sur Rhapsody in Blue.
Elle a fini sous le capot d'une Dodge ou Cadillac.
Il a ramassé son chapeau et l'autre a pris son sac.
Puis ils ont continué leur vie d'Hindous errants.
Et puis, il est retourné vivre chez ses parents.
Sa mère devenait trop laide pour jouer Jean Harlow.
Son père avait tué son aide au cirque à Buffalo.

Il est grand temps que tu effectues ton indispensable pèlerinage annuel à Solms et Wetzlar. Quelques chopes de bière, des saucisses, des bonnes blagues dans une ambiance de frange rikolate, le tout assorti de quelques visites des monuments et lieux de culte si typiques devraient assurément permettre que tout rentre dans l'ordre pour ton capteur.

Elle la trouve peut-être comme tu trouves toi-même le fait que selon les règles établies, une phrase commence par une majuscule et se termine par un point.

Non, pourquoi ?

Quand on ne sait pas se taire, il vaut mieux y être contraint.
Il suffit de voir ce que fait l'auteur de ces paroles stupides sitôt sa liberté de parole retrouvée pour le comprendre.
Certains ne méritent pas de pouvoir parler.
Cet aparte fait, revenons au sujet : superbe reportage !

EDIT :
cette aparté faite.

Ils l'auraient développée avec leur révélateur habituel.
Ils n'en utilisent qu'un, et mettent ensemble les films qui ont les mêmes temps de développement.

Attention, le TMAX n'existe plus en petits flacons, seulement en doses d'un litre, pour dilution en 1+4.

Le Ilford Ilfotec DD-X est semblable, avec aussi un conditionnement d'un litre.

Ces révélateurs sont faits pour tirer le maximum de ce type de film (comme les Fuji Neopan également), et on aura un résultat plus standard avec le D-76 / ID-11. Mais le grain d'une TMAX est nettement plus fin que celui d'une Tri-X, quel que soit le révélateur.

Deux remarques : si on ne fait pas de très grands tirages, ces différences sont négligeables.
Si l'on numérise au lieu de tirer à l'agrandisseur, les nuances de rendu se corrigent fort bien si l'on est un peu habile avec son scanner et photoshop.

J'aurais tendance à aller vers la conclusion suivante :
tant que l'on utilise des films de bonne qualité, adaptés aux conditions de lumière, qu'on ne les pousse pas sauvagement mais les expose à leur sensibilité nominale, que l'on utilise, en respectant les données des fabricants, des révélateurs standards correspondant à leurs préconisation, on aura toujours de bons résultats.
C'est donc ce que fait un labo.
Le révélateur idéal à tout faire dans ce cas est le D-76 / ID-11.

L'intérêt de développer soi-même, par rapport à ceci ? Adapter un peu en fonction de ses envies.


Films standards classiques : TRI-X
Plus fin plus "moderne" : HP5+
Très fin : TMAX-400

Révélateurs standards classiques à tout faire sans problème : D-76 / ID-11
Plus fouillé dans les zones sombres : Kodak TMAX-Dev / Ilford DD-X
Plus "punchy" : Ilford LC-29 (grain plus gros)
Très très fin : Kodak XTOL.

À vous de combiner, en lisant les diverses docs, en faisant vos essais.
Il n'y a rien de compliqué la-dedans.

Est-ce clair ainsi ?

Dans tous les cas de figure, le Rodinal donne des résultats plus brutaux que les deux familles de révélateurs citées.

Avec les films Agfa APX, c'est un peu le meilleur couple possible, si l'on accepte ce grain assez présent par rapport à des films modernes de chez Kodak ou Ilford.
Avec d'autres films, c'est assez discutable, et handicapant pour les grands tirages (à moins que l'on aime), et pour le scanner (rien de plus infernal que de se débarrasser d'un grain abusif caricaturé par un logiciel d'image comme Photoshop lors du ré-échantillonnage pour réduire les fichiers).