Les couleurs sont vraiment très fortes, dans le bon sens du terme.

Eh bien, il y a des lève-tôt ici !

Les forêts condensent une histoire tissée d’équilibres secrets, où se mêlent le végétal et l’animal. Le temps des arbres s’y écoule avec la lenteur nécessaire à l’accomplissement des mille organismes qui les accompagnent. Car auprès de l’arbre, inextricablement liés à lui, invisibles à un œil inattentif, vivent une multitude de petits êtres dont bon nombre, peu mobiles et très spécialisés, s’avèrent particulièrement vulnérables.
Arnaud Ville, photographe de formation, entomologiste par passion, nous révèle quelques-unes de ces existences méconnues, porteuses d’alliances aussi discrètes qu’anciennes, venues des lisières fleuries, de la litière moussue ou des hauts branchages, des bois morts et de leurs champignons, ou encore des mystérieuses cavités des vieux arbres.
Un bestiaire à la fois fabuleux et réel, mais fragile, dépendant de ce qui reste de l’intégrité des cycles forestiers. D’autres vies que les nôtres, qu’il importe de mieux connaître pour mieux les protéger.

Arnaud Ville est né à Paris en 1967 et a grandi entre Vienne et coteau à Chinon, puis non loin des bords de Loire, à Tours. Après une formation de photographe (aux Gobelins) et quelques petits boulots, il renoue avec les bestioles de son enfance en participant à de nombreux inventaires entomologiques, notamment pour la Réserve naturelle de Chérine, dans la Brenne. Son goût de l’instantané se mêle depuis lors aux sidérantes surprises du vivant microcosmique. Les Petits des forêts est sa première publication.




Le photographe Arnaud Ville signe ici un très bel ouvrage qui nous emmène découvrir les insectes peuplant les forêts, habitat par habitat (les fleurs des lisières, le sol des lisières, les feuillages, le gros bois mort sec, la litière, les cavités et autres cadavres d'animaux) et les relations inextricables qu'ils entretiennent avec les arbres. Fait malheureusement assez rare en photographie d'entomologie, la colorimétrie et les tonalités sont impeccables. Les animaux sont photographiés dans leur milieu naturel et présentés dans des clichés d'envergure sans pour autant ressembler à des pièces de joaillerie. Le rendu des textures est particulièrement beau et le tout est agrémenté de textes informant le lecteur d'intéressants détails éthologiques.

https://www.lerouergue.com/catalogue/le ... des-forets

Merci !

Je viens de parcourir la dernière page, vraiment superbe avec de très belles contributions ! Jolis clichés de Marcus Miller.

Pour ma part, j'ai vu au début du mois The Night Flight Orchestra en concert pour la troisième fois et étant muni d'une accréditation photo, j'y ai emmené mon M2 et son 35mm Nokton.

Je vous mets un lien parce-que c'est plus pratique pour moi et que je ne suis pas un grand fan de la basse def de Summilux :

https://www.eliebescont.com/single-post ... Paris-2018

Pour les geeks, c'est de la Kodak Portra 800 poussée d'un stop et de la 400 poussée de deux stops. Cinq pellicules shootées lors du show.

Merci à toi Christophe !

Merci à vous deux !

Merci beaucoup ! <3

https://www.instagram.com/elie.bescont/

Merci.

Que la Force soit avec toi !

Wow merci infiniment.

Ben déjà en partant, je savais que je n'aurais pas 36 occasions futures d'aller à New York donc je voulais emmener à la fois des péloches couleur et du noir et blanc. Je n'avais absolument aucune idée de ce qui sortirait le mieux et de comment allait être la lumière donc j'ai emmené ce que j'ai trouvé : de la Tri-X, de la Portra 160, de la Portra 400 et j'avais une Ektar 100 entamée dans le boitier.

Ensuite en arrivant et en constatant l'état de la lumière (avec mes yeux, je n'ai pas de cellule), la première chose que j'ai su c'est que pour être peinard j'allais tout pousser à 800. Donc la 400TX est poussée d'un stop, la Portra 400 aussi. La Portra 160 quant à elle s'est mangé trois stops dans la gueule. Donc la photo du gars en voiture sur Times Square avec le drapeau américain qui sort de la portière, c'est de la Portra 160 poussée de trois stops, et je suis très agréablement surpris du résultat. Les photos couleur de cette seconde page sont issues de la même pellicule, ainsi que quelques autres sur la première page. Le choix de shooter en couleur ou en noir et blanc dépendait de notre programme de la journée. Pour Central Park par exemple (particulièrement car il était blanc de neige), j'ai considéré que l'essentiel des trucs intéressants seraient des compositions géométriques et la seule photo que j'ai sortie de Central Park est effectivement une image où les couleurs seraient superflues. De toute façon le parc tout entier était monochrome. Pour les skylines de New York je voulais absolument la couleur, pour Times Square aussi (même si j'y suis revenu avec une fin de Tri-X). J'ai beaucoup fait mon choix en regardant la lumière. Lorsqu'on avait une lumière qui perçait les nuages et qui apportait du modelé et une légère touche dorée, je prenais la Portra. Aussi, dès que j'avais des doutes c'est la Portra qui l'emportait pour avoir les couleurs dans les images au cas où. Je prenais à Tri-X quand j'étais sûr que les couleurs n'allaient pas apporter grand-chose, comme à Central Park ou quand la lumière était un peu fadasse. Le jour où il y avait de la brume j'ai aussi décidé de prendre la Tri-X car le noir et blanc allait donner cette ambiance particulière bourrée de grain qu'on retrouve sur la photo de l'Empire State Building. Je n'avais pas tant de péloches que ça. Trois Tri-X, une Portra 160, deux Portra 400 et 15 poses sur une Ektar. Je dois avoir pris 200 photos en tout. Au final, il y a 36 images que j'ai gardées dont 18 se retrouvent sur mon site (les autres étant essentiellement des photos de ma copine posant fièrement aux quatre coins de New York).

Merci Raynald !

J'en ai fait un article sur mon blog : https://www.eliebescont.com/single-post ... -York-City