13352 ou POOTR était prévu pour s'adapter aux objectifs en E39 ; le changement est intervenu (sans changement de code) en 1971 pour s'adapter aux objectifs avec un diamètre A42. Il était associé à un pare-soleil qui devait être relevé pour permettre le réglage. Il a été remplacé en 1998 par le filtre polarisant universel 13356 pour objectifs M (source : Dennis Laney, Leica Collector's Guide).

Oui ! Je retiens surtout de Nicolas Bouvier son superbe livre "L'oeil du voyageur", récit de son périple (en 1955, et en Fiat 600, je crois) de Genève à Ceylan ; il poursuivra plus tard jusqu'au Japon, où il restera, je crois, deux ans. Extraordinaires images, prises peut-être au Leica (sur le Web on trouve une photo de lui avec un IIIc, mais elle n'est pas datée).

Merveilleux ouvrages !

Une odyssée photographique : c'est à quoi nous convie Estelle Sohier (enseignante-chercheuse à l'Université de Genève) avec ce très bel ouvrage (éditions de La Martinière) consacrée à Fred Boissonnas et à ses photos de la Méditerranée.

Photographe à la tête d'un atelier à Genève, Fred Boissonnas (1858-1946) est au faîte de sa carrière de portraitiste quand un voyage en Grèce en 1903 bouleverse sa vie. Dès lors, il parcourt la Méditerranée à la recherche de la lumière, sur les traces des lieux homériques ou bibliques. Ses rencontres - des paysans grecs au roi d'Egypte, des écrivains aux savants - l'incitent à voir dans les paysages une histoire en partage au fil des héritages successifs depuis les Phéniciens. Entre onirisme et enquête scientifique, il repousse les limites de la photographie : celles de son cadre, de son immobilité, de son rapport au temps et au réel. Une oeuvre exceptionnelle qu'Estelle Sohier, historienne et géographe, nous invite à découvrir.

Ce sont des photos étonnamment modernes, qui 30 ou 40 ans plus tard, auraient été prises avec un Leica ou un Rolleiflex : ces photos semblent prises sur le vif ! Mais le matériel utilisé n'était pas aussi léger. Ainsi était-il "une chambre 13x18, 18 châssis, trousse d'objectifs Goerz, pied et accessoires ; un appareil à main 13x8 ; un appareil à main 9x12 ; une provision de plaques extra-rapide et Chromo-isolar pour le paysage, dans les trois formats" - en tout, 300 kg de matériel. Des conditions de travail - sans oublier "l'échelle de 10 mètres, mal stabilisée" - pour les frises du Parthénon, que l'on n'envisageait plus, quelques années plus tard... Mais "le développement économique par le tourisme..." rend cette "odyssée photographique" unique.

N'oublions pas le texte d'Estelle Sohier : remarquable.

"Denise Bellon - Un regard vagabond" est une exposition présentée au musée d'art et d'histoire du Judaïsme, à Paris, jusqu'au 8 mars 2026. C'est aussi un très beau livre, publié chez Delpire & Co.

L'exposition, et le livre, rendent justice à cette artiste dont l'oeuvre court des années 1930 aux années 1970 et qui reste aujourd'hui méconnue. Je n'ai pas encore vu l'exposition, mais ai découvert le livre chez mon libraire. Extraordinaire. Chacun des chapitres est introduit par un très beau texte. Sa personnalité est exceptionnellement intéressante.

Ses très belles photos sont prises au Rolleiflex. Que cela ne vous empêche pas de la découvrir !

Bonjour,

Mon abonnement au VIDOM - l'excellente revue publiée par Leica Historica - me vaut d'avoir reçu l'excellent ouvrage de Angela von Einem, "Die Varianten der Leica I" - les variantes du Leica I. 180 pages, de nombreuses photos, superbement imprimé, cet ouvrage est remarquable et m'apprend beaucoup sur notre marque fétiche. En allemand bien sûr - c'est une excellente raison de me remettre à la lecture de cette belle langue. J'y apprends beaucoup sur cet appareil, ses multiples variantes et son lot d'accessoires. N'hésitez pas à vous inscrire à Leica Historica, chaque numéro du VIDOM est une mine d'informations.

Quoi de mieux pour ressusciter ce fil que le tout nouveau livre consacré à Catherine Leroy (morte en 2006). Ou plutôt, de Catherine Leroy, ses photos, sa correspondance au cours des trois années qu'elle a consacrées au Viêt-Nam, publié tout récemment. Je ne trouve pas d'autre mot que : extraordinaire...

Si l'on regarde bien la photo 2 on remarque que la baïonnette n'a rien à voir avec la monture M ! Les ailettes n'ont ni la même forme ni la même disposition que sur nos bons vieux "M"...

Qu'est-ce qu'un "Ouvel" avatar ?

Je ne m'y oppose pas, bien entendu

Le monde Leica a bien changé depuis vingt ans...

A cette époque il était interdit de photographier dans la rue. Sous peine de déportation ou de mort. S'il pouvait se balader avec un appareil photo, c'est que celui-ci était invisible, donc caché. Dans un cartable peut-être ; les vues ne sont pas prises à hauteur d'oeil, mais de plus bas. A-t-il bricolé un dispositif pour le déclencher sans attirer l’attention ? Se déplace-t-il à vélo ou à moto ? Et avec quelles autorisations ? Sur ces points logistiques, le mystère demeure entier...

Un ouvrage extraordinaire, qui rend justice à ce photographe inconnu de l'occupation. On apprend, à la fin, qu'il a été reconnu (tardivement) Mort pour la France. C'est heureux, au vu du courage qu'il lui a fallu pour saisir ces moments de l'occupation, de la variété et de la force des images qu'il a su prendre. Elles l'ont conduit à la déportation et à la mort. J'espère, comme l'auteur, qu'une rue de Montluçon portera un jour son nom, Raoul Minot.

Ce sont des témoignages souvent émouvants, et il faut du courage pour les examiner.

Les photos ne sont pas prises au Leica, ni sans doute avec un Minox. Philippe Broussard, dont l'ouvrage est remarquable, pense qu'elles ont été prises avec un Brownie Kodak. Comment faisait-il donc pour le dissimuler, lors de prises de vue sous les yeux de l'occupant ?

Le tapis (moquette clouée je suppose) me fait penser à l'hôtel de Salm (dans le 7ème arrondissement de Paris, à côté du musée d'Orsay) ; c'est actuellement (depuis 1925, juste un siècle) le Musée de la Légion d'Honneur.

Excellent ! Au moins, quand j’y allais (il y a environ 5 ans), et il n’y a pas de raison que le service se soit dégradé ; de plus, dans un quartier fort sympathique…

Décédé le 6 août dernier à l'âge de 94 ans. Il laisse plus de 1,5 million d'images, le plus souvent remarquables.

Un très grand.

https://www.peterfetterman.com/artists/ ... din/works/

Bonjour,
Ce ne sont pas des « vieux films vidéo «  ( la vidéo n’existait pas à l’époque) mais des anciens films 9,5 mm, le standard de l’époque pour les films amateur. Et, a priori, ces films sont parfaitement récupérables. Ce serait dommage de mettre à la benne de vieux souvenirs…