D'un point de vu strictement théorique il faut toujours mettre un pare-soleil, qui diminue les rayons incidents parasites sur la lentille frontale sources de flare, d'images parasites et d'abaissement du contraste.
Dans la pratique cela se vérifie assez aisément même, et surtout, lorsque que l'éclairage est diffus. Un pare-soleil est optiquement plus utile dans la brume qu'en plein soleil avec le soleil dans le dos. Il porte mal son nom. Il est d'ailleurs plutôt dénommé compendium par les cinéastes.

Le filtre devant l'optique c'est l'ajout d'un dioptre (2 en fait) devant l'objectif, c'est donc une source potentielle de dégradation des qualités optiques, peu observable en pratique, sauf si le filtre est de mauvaise qualité optique (indice de réfraction, traitement de surface) ou dans certaines conditions de lumière (contre-jour).
Le pare soleil est dans ce cas plus indispensable encore.

Enfin, il se peut que le filtre provoque une légère occultation source de vignettage.

En pratique j'utilise toujours le pare-soleil original et je ne mets pas de filtre sur mes optiques Leica, sauf si je sais devoir les utiliser dans des conditions difficiles : embruns, sable, poussières.

Merci.
C'est tout l'opposé, cela fait belle lurette que je n'ai plus une acuité de pilote de chasse.

L'oeil est un excellent comparateur : il lui est beaucoup plus facile de juger de la superposition exacte de deux images que de la netteté absolue in abstracto.
C'est pourquoi les appareils argentiques reflex étaient dans leur immense majorité équipé d'in système complémentaire de mise au point, stigmomètre, et qu'ils ne se contentaient pas du seul dépoli de visée.

Si je dis que la précision du télémètre ne m'a pas posée de problème c'est parce que je l'ai testée dans différentes configurations et avec différents objectifs.
Par exemple récemment ici viewtopic.php?f=10&t=102031

Et non je ne fais pas de portrait au 75 et f1,4.
J'aime bien que tout le visage soit net.

Exclusivement avec un sténopé obtenu en faisant un trou parfaitement calibré dans un bouchon d'objectif Leica. J'utilise parfois des bouchons d'autres marques avec des résultats inférieurs.

Je n’ai constaté cette limite ni sur mon M10R, ni au cours du bref essai que j’ai fait du M11.

Merci à tous.

Pour en avoir le coeur net j'ai manipulé pendant quelques minutes un M11 neuf avec la dernière version du firmware.
Finition noir, donc un boitier plus léger, c'est sensible, et au revêtement inhabituel chez Leica, plus granuleux, plus mat que satiné mais agréable néanmoins, à mes yeux tout au moins.

L'idée était de vérifier si les cadres lumineux dans le viseur l'étaient moins que sur mon M10R comme je l'avais constaté sur ma première prise en main.
Autre boitier, autre firmware, mais le constat est le même : les cadres lumineux du M11 le sont moins que ceux de mon M10R. Ils me donnent l'impression d'être plus fins, ceci expliquant peut-être cela.

Rien de rédhibitoire, sans doute, mais pour ma vue déclinante, un confort moindre.

Essayez Sieff pour son NB très caractéristique, notamment ses photos sur la vallée de la mort. Et le livre drôle et didactique dont il est le co-auteur avec Chenz le photographe d'Hara-Kiri grande époque, "la photo" https://www.babelio.com/livres/Sieff-La-photo/55310

Avedon pour la perfection de son NB et la force de ses portraits.
Newton idem.
Marco Giacomelli pour son NB d'un expressionnisme délicat.
Martine Frank déjà citée.
Ronis, Charbonnier et Boubat.
Ce dernier auteur d'un petit livre, que j'offre systématiquement à tout jeune photographe en devenir, "la photographie" réédité en livre de poche https://www.livredepoche.com/livre/la-p ... 2253050209

Jerry Schatzberg pour ses magnifiques portraits de Bob Dylan en NB.

Je partage aussi l'intérêt à regarder le travail remarquable des photographes africains, Sidibé par exemple.

Toujours pas de prise en charge du M11 par Lightroom Classic 11.2 et Camera Raw dans leurs dernières versions...

Merci à tous pour vos appréciations positives.

Je reviens sur un point que je semble être le seul à avoir noté : c’est la moindre luminosité des cadres de visée.
Après un tour rapide sur Internet des différents prises en main et essais rapides, qui ressemblent pour beaucoup à une mauvaise copie mal collée des communications de Leica, aucun observateur n’a noté ce point.
Comme je ne pretends pas avoir raison contre tous, peut-être était-ce le modèle qui m’a été prêté.

Est-ce que les possesseurs actuels du M11 ont un avis sur la question ?

Je vais de mon coté essayer de reprendre en main un autre M11. C’est un point important pour moi.

A minima sortir la batterie un certain temps et la remettre. C'est ainsi que j'ai récupéré le fonctionnement normal du M11 après un blocage résistant.
Si c'est insuffisant :
Remettre la batterie en charge pour s'assurer de sa pleine charge. Des cas ont été rapportés de batterie défaillante.
Si vous n'avez pas accès à l'écran arrière, il n'y a pas de reset possible par l'utilisateur.

On notera avec intérêt l'absence de frange blanche même quand clarté et contraste sont exagérément poussés en post taritement.
Je ne suis pas un spécialiste des M monochromes, mais c'est un argument en leur faveur qui s'estompe.

Un essai de conversion NB.
Tout d'abord l'original (aucune correction apportée) :


Leica M11 Summilux-M 50 mm f/1,4 Asph.

Sa conversion avec LightRoom sans autre correction
:
Leica M11 Summilux-M 50 mm f/1,4 Asph.

Détails :



En poussant (exagérément) les curseurs :

Leica M11 Summilux-M 50 mm f/1,4 Asph.

Détails :

Le M11 est bien équipé d'un capteur de position qui fourni l'information nécéssaire à la barre d'horizon affichable sur l'écran arrière.
La fonction de contrôle de perspective est peu exigeante en terme de calcul embarqué, elle consiste d'une part dans le calcul des cadres affichés sur l'écran en mode Live View et d'autre part à l'enregistrement des valeurs Roll Angle (angle de roulis pour les marins, inclinaison pour les aviateurs) et de Pitch angle (angle de tangage pour les marins et assiette pour les aviateurs) dans les métadonnées.
Ces paramètres avec d'autres seront ensuite utilisés par le logiciel de développement pour corriger la perspective.
C'est là, peut-être que le bât blesse. En effet à l'époque de l'apparition de cette fonction c'est avec Adobe que Leica travaillait et c'est sous Lightroom que s'effectuait la correction. Aujourd'hui j'ai cru comprendre que Leica ne travaillait plus avec Adobe, et il y a peut-être un problème de droit.

Ce qui est certain c'est que ces paramètres de roll et pitch ne sont pas enregistrés dans les métadonnées des fichiers actuels issus du M11.

Je n’ai pas essayé encore de faire la conversion N&B, ni de la confronter à celle réalisée sur un fichier issu du M10R.

Sur l’absence de la fonction de contrôle de perspective, comme vous je trouve cette absence dommageable. Et j’ignore s’il s’agit d’un problème de software, auquel cas nous pouvons espérer une mise à jour prochaine, ou une impossibilité matérielle. Ou un abandon par Leica de cette fonction qui sauf erreur de ma part n’était implantée que sur les M10P et suivants.

Enfin, mais peut-être était-ce propre au boîtier qui m’avait été prêté, mais la faible luminosité des cadres de visée du M11 m’a gêné.

Je dis à peu près le contraire.
L’image est fine, détaillée avec un piqué qui a toujours été, à mes yeux, la signature du matériel Leica.
Le M10R était déjà un grand progrès et le M11 va plus loin encore.

Quant aux vrais leicaïstes, j’en attends une definition convaincante et qui fasse consensus.

Merci pour tous les encouragements reçus.

Avant de vous présenter mes conclusions, je voudrais signaler que j’ai eu quelques cas de blocage du boitier, dans des circonstances que je n’ai pas pu reproduire. Dans la majorité des cas un simple OFF puis ON a suffi. Dans 2 cas distincts il a fallu que je retire la batterie.
J’ai manqué de temps pour investiguer plus avant ces blocages.

Voici mes conclusion de ces premiers vols d’essai moments avec le M11 et, par comparaison avec le M10R, ce que j’en retiens.

Les plus :
• La qualité d’image produite en 60 millions de pixels, finesse, matière, colorimétrie.
• Une esthétique subtilement améliorée
• Une perte de poids par rapports aux différents M10
• Une semelle plus pratique et la possibilité de charger la batterie sans la retirer du boitier
• L’autonomie supérieure à celle du M10R
• La présence de 64Gb de mémoire de stockage interne
• La réactivité générale

Les moins :
• La luminosité des cadres dans le viseur plus faible que pour le M10R
• L’absence de la fonction Contrôle de la perspective
• La semelle dont la qualité perçue n’est pas à la hauteur du reste du boitier (éjection de la batterie, prise USB)

Summicron2, je pense que vous avez raison de parler d’argent, ce n’est ni petit ni vulgaire, les prix actuels des Leica nous mettent en droit d’être exigeant.
Le fait que le M11 que j’ai utilisé fut un appareil de prêt donne un regard sur le prix du boitier différent. J’avais plus présent à l’esprit le risque de perte ou de dommage.
Certes ce prix est peu différent de celui d’un M10R, il n’en reste pas moins très élevé.

Je suis très partagé.

Leica M11 Summilux-M 50 mm f/1,4 Asph.

Le gain de qualité est réel, mais les deux points négatifs signalés en gars ci-dessus sont pour moi rédhibitoires.
Pour l’instant.