J'aime ce dossier pour des raisons diamètralement opposées à mes autres choix.Ici ce qui me séduit particulièrement,c'est la recherche d'unité et de cohérence,plus que la recherche de la photo iconique

1,2,5,6,7 sont mes favorites dans ce superbe dossier
Bravo au lauréat

Superbe série.Selon moi la seule faiblesse serait dans l'absence d'unité de la série,mais chacune des photos mérite le regard
Bravo

Très beau dossier.L'un des mes favoris et je ne saurais pas vraiement dire pourquoi.En fait si.Je ressens l'ambiance de la ville.

Mes preférées 4 et 5.Sujet presque banal tant il est photographié,ce qui n'empêche pas d'en faire un beau dossier
Bravo

Merci à tous ceux qui ont jeté un coup d'oeil à mon dossier,et surtout à Cédric dont l'analyse me parait très pertinente

Les 5,7,8 sont très fortes.
Bravo

Je m'arrête rarement sur des photos en couleurs.Pas ici,ca me plait beaucoup surtout les 2,6,8
bravo

La vieille ville de Jérusalem tient en entier dans le second arrondissement de Paris. La superficie et la population d’Israël et des Territoires Palestiniens (Gaza et Cisjordanie) sont à peu près équivalentes à celles d’une poignée de départements Français.
Terres arides, absence de ressources stratégiques, patrimoine culturel oh ! combien symbolique mais assez limité, populations déracinées d’Europe et d’ailleurs font de cette zone géographique l’un des parents pauvres des pays de la région, et de tout le bassin méditerranéen.
Pourtant, depuis des millénaires, les conflits réapparaissent avec une régularité de métronome et creusent un peu plus le fossé entre les communautés qui y résident. Pour ne rien arranger, chacun de par le monde y va de son opinion, de ses croyances et de ses indignations pour s’enfermer dans sa propre dialectique qui le coupe des arguments de l’autre. Tout comme ces populations séparées par des murs, des religions, des passions, dont l’espoir d’une coexistence pacifique s’amenuise au fil du temps.
J’ai choisi ces photos parce qu’elles montrent ces populations dans la banalité de leur vie quotidienne, à rebours des images spectaculaires parfois mises en scène à des fins de propagande, dont l’écho ne fait qu’exacerber les tensions.
Ici, les gens vaquent à leurs occupations, que ce soit au passage d’un check point ou pour aller se prosterner devant leur dieu. Il en est ainsi, et cela continuera jusqu’au jour lointain où les passions seront apaisées.
Toutes les photos sont des scans de tirages. Elles ont été prises avec de la TriX au M6 avec un Summilux 35 pre-asphérique.

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@lucas
Préférable en noir avec un 35

Et le M5 ?

Merci pour ce dernier commentaire.
L'Iran est un pays qui m'a particulièrement touché.J'ai été très frappé par la revendication des jeunes femmes d'accéder à une simple liberté,celle de pouvoir s'habiller comme elles l'entendent,ce qui pour les occidentaux peut paraître totalement superflu.Quand le manque de liberté commence ici,c'est qu'il y a à craindre pour les choses plus essentielles.Les derniers évènements montrent que les Iraniens subissent le joug d'une dictature implacable,et à titre personnel,je les plains.
Cordialement

Bonjour,
POurriez vous me donner les dimensions du sac ?
Merci
ROM36

Merci à tous pour vos commentaires élogieux qui sont très encourageants.Je confirme que la prise de ce genre de photos n'est pas facile,car les sujets sont plutôt rétifs à l'idée de se faire photographier.Le Leica M et le 35 sont extrêmement efficaces dans cette exercice.Quant à la dominante verte,c'est involontaire et elle est apparue lors du scan des tirages.Je me rattrape en faisant remarquer malgré tout que c'est la couleur de l'Islam
Cordialement
ROM36

A l’heure où la France s’enfonce une fois encore dans des discussions byzantines sur les lieux où le port du voile est autorisé, à l’extérieur de l’école, dans l’espace public, etc.., certains pays ont résolu la question en édictant un interdit absolu.
Ce diktat destiné à clore le débat aboutit paradoxalement à enflammer l’analyse dialectique car selon l’endroit où l’on se trouve, il est interdit de porter le voile ou, de ne pas le porter.
Pour rajouter un peu plus de clarté dans ces méandres idéologiques, la législation diffère selon qu’il s’agit du Hijab, du Tchador, du Niqab, de la Jilbab, la Shayla ou la Burqa.
L’Iran, qui en 1936 interdisait le port du voile, punit aujourd’hui de prison les contrevenantes selon le code vestimentaire promulgué lors de la révolution islamique de 1979. Même pour l’habitué que je suis des pays musulmans, la rue Iranienne est un grand sujet d’étonnement, car toutes les femmes y sont voilées sans exception, mais avec des différences qui interpellent.
Il apparait rapidement que ces différences sont en réalité le reflet des grandes tensions que génèrent cet interdit, et l’Iranienne par la façon dont elle porte ce vêtement manifeste ostensiblement sa position par rapport à ce symbole.
Beaucoup de Persanes essaient à leurs risques et périls de tourner cet interdit en découvrant au maximum leur visage et leur chevelure, alors que les plus audacieuses se révoltent et tentent périodiquement de s’en affranchir avec la conséquence d’être condamnée à la prison. A contrario, pour beaucoup le port du voile correspond à une conviction profonde, ce qui rend tout jugement définitif hasardeux.
J’ai tenté de montrer ces tensions au travers de cette sélection de photos prises dans les villes et dans les campagnes Iraniennes.
M6 Summilux 35 Tri X

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